vendredi 6 novembre 2015

Des chercheurs préoccupés par l’exploitation des mégadonnées pour la surveillance

3 novembre 2015 – Source : Magazine Affaires universitaires

Selon des bénéficiaires de subventions du CRSH, une grande partie de ces données est utilisée sans notre consentement ou à notre insu.

Discuter avec David Lyon peut être déstabilisant, même d’un sujet aussi réjouissant que l’obtention d’une subvention de partenariat de 2,5 millions de dollars du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). Ce professeur de sociologie à l’Université Queen’s est cependant ravi que lui et ses collègues du Surveillance Studies Centre aient obtenu cette troisième généreuse subvention en appui à ses travaux depuis 2003.

Les nouveaux fonds seront consacrés à l’étude de l’une des réalités actuelles les plus déran-geantes et sournoises : l’importance croissante des mégadonnées, à savoir de cette masse de données liées à nos activités numériques (allant des achats à l’épicerie au domaine de téléphonie mobile). Véritable mine d’information, les mégadonnées sont de plus en plus exploitées par les gouvernements et le secteur privé, souvent à notre insu ou sans notre consentement.

Lyon parle avec passion de cette forme subtile et apparemment inoffensive de surveillance, ainsi que de ses profondes répercussions sur nos vies quotidiennes. Pour illustrer ce qui l’inquiète, il cite le cas des compteurs intelligents installés par beaucoup de propriétaires résidentiels. Ces dispositifs sans fil communiquent au fournisseur la consommation d’électricité des ménages, sans que quiconque doive procéder à leur relevé. « Ce qui pose problème, ce ne sont pas ces compteurs; c’est ce qu’on fait des données qu’ils communiquent », explique M. Lyon.

Selon lui, les données relatives aux habitudes de consommation d’électricité peuvent permettre de présumer du type d’électroménagers de la maison et de leur utilisation. Les autorités policières peuvent également exploiter ces données pour repérer les cultures de marijuana, qui exigent un éclairage très intense. Ces données permettent même de tirer d’autres conclusions plus étonnantes. Elles peuvent, par exemple, permettre aux sociétés de prospection de cibler les acheteurs potentiels d’électroménagers. Les marchands paient régulièrement pour avoir le privilège d’exploiter ces données, sans que les propriétaires résidentiels ne s’inquiètent de la présence chez eux de compteurs intelligents.

Il s’agit de la dernière d’une longue série d’études sur les tendances en matière de surveillance effectuées par M. Lyon depuis le début des années 1990 : Ses travaux ont évolué pour devenir officiellement le Queen’s Surveillance Project, puis le Surveillance Studies Centre, créé en 2008 grâce à une subvention pour les grands travaux de recherche concertés, décernée par le CRSH pour le projet The New Transparency : Surveillance and Social Sorting. Cette subvention a permis de constituer une équipe de chercheurs du Canada et de l’étranger, qui se sont penchés sur neuf des manières dont la surveillance transforme nos vies et touche chacun de nous.

En matière de financement, la plus récente annonce, faite à la fin de septembre, vise la création d’une subvention de partenariat pour la surveillance des mégadonnées par le CRSH. « Cette subvention est accordée aux groupes de chercheurs qui accomplissent un travail socialement pertinent avec l’appui d’organisations tierces, comme le Commissariat à la protection de la vie privée ou diverses ONG, explique Colin Bennett, professeur de sciences politiques à l’Université de Victoria et codemandeur de cette subvention aux côtés de M. Lyon. Elle montre que le CRSH juge important d’étudier les risques du progrès technologique pour la société et les préjudices qu’il peut lui causer. »

Selon M. Bennett, la surveillance des mégadonnées représente la toute dernière évolution en matière de surveillance. Des logiciels fouillent cette énorme masse de données pour cerner, dans nos comportements, des nuances qui autrement resteraient indécelables. Le meilleur exemple de cette forme de surveillance est selon lui la « gestion des relations des électeurs », une technique largement utilisée par les partis politiques pour étudier les échanges sur les réseaux sociaux, comme Twitter. Comme dans le cas des compteurs intelligents, beaucoup des participants à ces échanges ne s’inquiètent nullement de ce qu’il adviendra de ces données. Pourtant, au fil de la campagne électorale fédérale exceptionnellement longue qui vient de s’achever, M. Bennett a rédigé pour iPolitics.ca une série d’articles destinés à mettre en lumière les indications fournies par ces données aux stratèges des partis en lice.

Parmi les partenaires du Surveillance Studies Centre figurent le Commissariat à l’infor-mation et à la protection de la vie privée de la Colombie-Britannique, ainsi que la Coalition pour la surveillance internationale des libertés civiles, tous deux en première ligne de l’étude des conséquences de la surveillance pour les populations. La commissaire à l’information et à la protection de la vie privée de la Colombie-Britannique, Elizabeth Denham, se réjouit d’avoir la possibilité d’interagir avec les chercheurs universitaires. « Ce projet de recherche permettra également d’élaborer de nouvelles démarches stratégiques et législatives garantes de la protection de la vie privée des citoyens à l’ère du progrès technologique », a-t-elle déclaré.

Le plus important selon M. Lyon, est toutefois de veiller à ce que les résultats des travaux de recherche du Centre soient accessibles au plus grand nombre, pour que les Canadiens puissent enfin comprendre que la surveillance est devenue l’une des principales caractéristiques de notre société, et qu’elle concerne chacun de nous. C’est pour cette raison que M. Lyon avait hâte que le projet New Transparency soit à l’origine d’un ouvrage. C’est chose faite : Transparent Lives: Surveillance in Canada est paru en 2014 chez Athabasca University Press

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Recours contre Hydro-Québec

1er novembre 2015 – Source : Journal Le Nouvelliste

Aux prises avec un différend l’opposant à Hydro-Québec (HQ), une consommatrice a poursuivi la société d’État et son service des plaintes devant la Cour des petites créances (CPC).

S’estimant non-responsable d’une facture d’électricité de quelque 2000 $ qu’on lui réclamait, elle demandait à la CPC de trancher, non seulement pour annuler une facture d’environ 1200 $, mais également pour qu’on lui octroie des dommages et intérêts de quelque 1700 $ pour tous les troubles, ennuis et inconvénients que lui occasionne le fait de faire l’objet d’une facturation de la part de HQ, laquelle s’avère non réglée au moment de l’audition à la Cour.

La CPC: mauvais forum

Après avoir exposé la situation et présenté les arguments militant pour un jugement qui lui soit favorable, la consommatrice a vu sa demande être déclinée d’entrée de jeu par le juge. Ce dernier a en effet précisé que la Cour des petites créances n’a pas le pouvoir d’accéder à sa demande et ne s’avère pas, en conséquence, le forum approprié.

Selon le juge, c’est à la Régie de l’énergie qu’il revient de se prononcer sur ces questions. Le juge précise à la consommatrice qu’elle pourrait contester une procédure judiciaire d’HQ lui réclamant cette somme, mais ne peut requérir de la Cour des petites créances qu’elle prononce l’annulation d’une facture.

On peut parier que cette instruction que lui réservait le Tribunal ne faisait pas partie des scénarios anticipés par la consommatrice dans cette requête. Retour donc à la case départ ou presque.

Non assujettis à la LPC

Bien que la Loi sur la protection du consommateur (LPC) couvre un large spectre de domaines de consommation et de pratiques commerciales, certains secteurs d’activités, déjà réglementés par d’autres instances par ailleurs, n’y sont pas assujettis.C’est notamment le cas pour «les contrats un contrat de vente d’électricité ou de gaz par un distributeur au sens où l’entend la Loi sur la Régie de l’énergie (chapitre R-6.01), par Hydro-Québec créée par la Loi sur Hydro-Québec» (article 5 b) LPC).

Passages obligés

Les consommateursqui ont un différend à résoudre avec Hydro-Québec doivent suivre une démarche spécifique renfermant trois étapes :

Étape 1: communiquer avec le service à la clientèle

Une part importante des différends repose sur des ambigüités et une information inadéquate qu’un entretien avec un agent de service à la clientèle saura résoudre.

Étape 2: formuler une plainte

Si les explications fournies par le service à la clientèle s’avèrent insatisfaisantes, l’étape suivante consiste à la formulation par écrit d’une plainte au responsable du service des plaintes. Après avoir analysé les fondements de votre plainte, le responsable vous informera de la décision par écrit. Le délai maximal pour rendre une décision est de 60 jours sauf lorsque le litige concerne une interruption de courant, où ce délai est ramené à deux jours.

Étape 3: la Régie de l’énergie

Surtout connue du grand public pour le rôle qu’elle joue dans la fixation des hausses tarifaires, la Régie de l’énergie joue également un rôle d’arbitre des litiges qui peuvent opposer HQ et ses clients. Si vous êtes insatisfait de la réponse obtenue à la suite de la formulation de votre plainteau service à la clientèle d’Hydro-Québec, vous pouvez alors demander à la Régie d’examiner votre plainte.

Agissez rapidement cependant puisqu’une telle plainte doit être déposée à l’intérieur d’un délai de 30 jours suivant une décision rendue par Hydro-Québec à la suite d’une plainte. La Régie de l’énergie examine les plaintes des consommateurs insatisfaits des décisions rendues concernant l’application d’un tarif ou d’une condition de service.

Considérant les délais qui prévalent à la Division des petites créances de la Cour du Québec, il est permis de penser que la réponse du Tribunal, quoique fidèle au cadre législatif applicable, ait suscité quelques grommèlements qu’une recherche sommaire aurait peut-être pu prévenir.

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Hydro-Québec de moins en moins admirée

25 octobre 2015 – Source : TVA Nouvelles

Depuis le début de 2014, de huit grandes entreprises québécoises c’est Hydro-Québec, qui a subi la plus forte chute de sa cote d’amour. Après 21 mois, la société d’État, malgré toutes ses promotions, est toujours «la moins admirée» des grandes sociétés québécoises.

C’est en tout cas ce qui ressort d’un sondage obtenu par notre Bureau d’enquête daté du mois d’octobre 2015.

«C’est très rare qu’on aime un produit, mais qu’on n’aime pas l’entreprise qui le produit», estime Louis Aucoin, stratège en communication de la firme Tesla RP à qui nous avons présenté le sondage. Selon M. Aucoin «il y a seulement un monopole à qui ça peut arriver».

Hydro-Québec n’a pas autorisé notre Bureau d’enquête à interviewer Saine Marketing, la firme responsable du sondage.

Ce sondage, qui est le résultat de 1002 entrevues téléphoniques, est le deuxième à être dévoilé depuis une semaine par notre Bureau d’enquête. Le premier sondage montrait que la satisfaction de la clientèle à l’égard d’Hydro-Québec s’était constamment détériorée depuis cinq ans et qu’elle s’était même accélérée au cours des derniers mois.
La moins admirée

Malgré une embellie au dernier trimestre qui vient de se terminer, la société a vu sa «cote d’admiration» chutée dramatiquement au cours des six premiers mois de 2015.

Aucune des huit entreprises retenues par Saine Marketing n’a connu une chute aussi prononcée de sa «cote d’admiration». Même avec une remontée au cours des trois derniers mois qui lui a presque permis de retrouver sa cote du début de 2014, la société d’État demeure toujours à la queue des huit entreprises retenues par Saine Marketing.

«Si on se compare à d’autres entreprises c’est parce qu’on veut être parmi les meilleures», a déclaré à notre Bureau d’enquête Marc-André Pouliot porte-parole d’Hydro-Québec.

«On veut s’améliorer; c’est notre objectif», insiste-t-il.

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Les compteurs intelligents causent le cancer – Igor Belyaev, chef du laboratoire de radiobiologie de l’Académie des sciences russe

23 octobre 2015 – Source : Magazine Maison Saine.ca

Igor Belyaev, sommité en effets biologiques des champs électromagnétiques

La science du déni : si on ne cherche pas, on ne trouve pas.

Le docteur en radiobiologie Igor Belyaev s’ennuie du bon vieux temps socialiste. « C’était bien mieux à l’époque soviétique, alors qu’on voulait développer la technologie en se préoccupant de la sécurité des gens. Les normes russes [d’exposition aux radiofréquences ou RF] sont plus saines mais aujourd’hui on les rejette parce qu’aucun téléphone cellulaire ne les respecte », m’expliquait cette sommité en effets des champs électromagnétiques (CEM) en mai dernier à Bruxelles. Belyaev était l’un des conférenciers vedettes (lire sa présentation ici) du 5e Colloque de l’Appel de Paris, tenu à l’Académie de médecine belge, et qui portait sur les hypersensibilités environnementales.

Igor Belyaev n’a rien d’un militant écologiste. C’est plutôt un chercheur de très haut calibre : d’abord ingénieur en physique et dosimétrie des radiations formé à la prestigieuse Académie des sciences soviétique à Moscou, il est également diplômé en génétique. Membre du groupe de travail sur les CEM de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il dirige le laboratoire de radiobiologie de deux académies nationales des sciences, l’une russe (à Moscou) et l’autre slovaque (à Bratislava). De plus, il est professeur agrégé au Département de génétique, microbiologie et toxicologie de l’Université de Stockholm, en Suède, depuis 2004.

En 2010, la revue scientifique Bioelectromagnetics lui a décerné ainsi qu’à ses sept coauteurs suédois le prix du meilleur article qu’elle a publié entre 2005 et 2009. Parue en mai 2006, leur étude a démontré que les RF/micro-ondes émises par un téléphone cellulaire pouvaient provoquer des changements dans l’expression des gènes dans le cerveau de rats. Ces changements modifiaient des protéines essentielles pour la lutte contre le cancer et autres mécanismes biologiques (régulation des neurotransmetteurs, perméance de la barrière hématoencéphalique et production de mélatonine).

Au sortir du colloque de Bruxelles, je me suis entretenu avec lui en marchant dans les rues de la capitale belge et siège du Parlement européen. Une douche de réalisme plutôt glaçante, voilà l’effet de ses propos. « Les CEM, c’est une très petite partie de mes recherches. Personne ne veut financer des études [rigoureuses], j’ai perdu tous mes projets en Suède. Peu importe le pays, ils sont tous gouvernés par les mêmes compagnies. Les compteurs intelligents causent le cancer et les compagnies pharmaceutiques en tirent tous les profits. Mais l’industrie trouvera toujours des centaines de médecins pour dire que ce n’est pas dangereux. » (Pour plus de détails, lire notre dossier Compteurs intelligents : des experts dénoncent la « désinformation flagrante »)

Belyaev venait d’apprendre d’un collègue que la Russie voulait harmoniser ses limites d’exposition aux RF avec les normes adoptées par la majorité des pays occidentaux et qui sont mille fois plus tolérantes. « J’ai été estomaqué de l’apprendre. Il n’y a aucune raison scientifique, ce n’est qu’une décision administrative. En Union soviétique, ça n’aurait pas été possible, ce genre de décision devait être basé sur la science. Ces limites laxistes ne seront jamais reconnues en Ukraine, par exemple. »

Des études bidon
Depuis trois décennies, cet expert des mécanismes biologiques du cancer a publié plus de 70 articles scientifiques, notamment sur les effets des CEM, les dommages et la réparation de l’ADN, les aberrations chromosomiques et les marqueurs moléculaires de la radiosensibilité. Selon lui, pour justifier leur politique de laisser-faire en matière d’électrosmog, les gouvernements, l’industrie et leurs mercenaires ne citent que les études qui font fi des variables physiques et biologiques qui expliquent pourquoi les faibles doses répétées de radiofréquences dans les fréquences des micro-ondes (radiofréquences entre 1 et 300 gigahertz) peuvent être nocives… ou bénéfiques : fréquence, largeur de bande, modulation, polarisation, dose, durée et cohérence du temps d’exposition et de non-exposition, environnement électromagnétique (dont le courant continu terrestre), densité des cellules, génétique, sexe, âge, différences individuelles et autres particularités physiologiques des sujets, présence de métaux lourds et de puissants antioxydants et de capteurs de radicaux libres, comme la mélatonine et le ginkgo biloba.

Ces études « négationnistes » sont presque toujours financées par l’industrie ou un État voulant légitimer les limites d’exposition actuelles¹. Des limites qui, selon Belyaev et plusieurs autres experts, menacent la santé publique car elles ne tiennent compte que des effets thermiques de ces micro-ondes. (Oui, votre four à micro-ondes utilise les mêmes ondes radio que votre cellulaire, téléphone sans fil ou votre tablette Wi-Fi.) Et dès qu’un chercheur soulève la possibilité d’un risque sanitaire (effets non thermiques comme le cancer) découlant de l’exposition prolongée à de faibles doses d’ondes émises par les antennes et les appareils sans fil, le financement de recherches visant à reproduire fidèlement son étude fond comme neige au soleil.

« Différents signaux électromagnétiques provoquent des effets différents, m’a-t-il expliqué. Par exemple, une télécommande ne fonctionne qu’avec des fréquences spécifiques » d’ondes radio ou infrarouges. De même, la thérapie par biorésonance est utilisée par environ 300 professionnels de la santé russes, dont le cinquième sont des médecins. Ils traitent divers problèmes de santé avec diverses radiofréquences et à des doses très précises. « Certaines thérapies ont eu de bons résultats, par exemple dans 70 à 80 % des cas d’ulcères gastriques, alors que d’autres n’étaient pas meilleures qu’un placebo, soit entre 40 et 50 % de succès. » (Lire notre dossier La biorésonance : guérir par les ondes.)

La guerre des ondes
Les Russes savent depuis 1934 (Altabasheva et Il’Yashevich) que les RF peuvent être nocives sous certaines conditions. Publiés à partir des années 1960, la plupart de leurs rapports de recherches militaires n’ont jamais été traduits en anglais. « Les études sur les CEM n’étaient pas publiées, elles étaient des secrets d’État, explique Belyaev. Dix instituts ont étudié les effets des micro-ondes sur le système immunitaire pendant dix ans. Les rapports ont été livrés aux ministères de la Santé et de la Défense et furent archivés. Durant la guerre froide, les micro-ondes étaient considérées comme des armes militaires, tout comme aux États-Unis. »

En effet, en 1976 la presse américaine révélait que l’ambassade des États-Unis était irradiée depuis 1953 de micro-ondes de 0,6 à 9,5 gigahertz dirigées par des sources soviétiques. À partir de 1975, leur intensité a augmenté jusqu’à 18 microwatts par centimètre carré (7,8 volts par mètre), affirmait au colloque de Bruxelles l’épidémiologiste David O. Carpenter, de l’Université d’Albany (NY). « L’ambassadeur Stoessel souffrait d’hémorragies oculaires et d’une maladie du sang. Trois hommes sont décédés de cancer, cinq femmes ont subi une mammectomie liée au cancer », écrivait récemment l’ingénieur suisse Pierre Dubochet, ancien chef technique de la radio neuchâteloise. Le Département d’État américain a lancé une enquête. Conclusion : aucune relation entre les problèmes de santé du personnel et l’exposition aux micro-ondes ne fut trouvée, selon une conférence sur le sujet prononcée en 1979 par le professeur de médecine Herbert Pollack. Les employés de l’ambassade n’y ont pas travaillé en assez grand nombre et assez longtemps pour tirer des conclusions, nuance le Dr Carpenter : « Bien qu’aucune hausse du cancer ne fut trouvée, plusieurs personnes y ont développé la »maladie des micro-ondes » consistant de dépression, d’irritabilité, de difficultés de concentration et de pertes de mémoire (Pollack, 1979). »

Les Américains au courant
En 1970, la NASA publiait la traduction d’un rapport édité par I.R. Petrov, de l’Académie des sciences médicales de l’URSS, intitulé Influence of microwave radiation on the organism of man and animals. On y fait état de symptômes touchant alors le quart du personnel militaire utilisant des ondes radio et radar : fatigue, étourdissements, maux de tête, problèmes de sommeil, de concentration et de mémoire, colère, etc. « Le traitement suggéré était un changement de l’assignation et l’éloignement par rapport aux CEM. Le repos et l’exercice physique étaient recommandés, des aliments nutritifs étaient offerts. Les symptômes décrits étaient les mêmes que l’on retrouverait 40 ans plus tard chez des Finnois atteints d’électrohypersensibilité » (EHS), relate l’oncologue et épidémiologiste suédois Lennart Hardell dans un tout récent article sur l’EHS comme défi croissant pour la profession médicale.

Se protéger
Autant de bonnes raisons pour être prudent et éviter ou réduire le plus possible l’usage des appareils sans fil, recommande Igor Belyaev. « Je n’ai pas de Wi-Fi dans mon bureau. On m’y avait installé un modem et les émissions mesuraient 20 milliwatts (mW) par mètre carré alors que l’Association médicale autrichienne recommande de ne pas dépasser 1 mW/m2 [équivalant à 1 000 microwatts(µW)/m2 et que la normale idéale serait d’en deçà de 1 µW/m2]. J’ai donc appelé le fournisseur pour l’éteindre et la mesure est tombée à 100 µW/m2. »

L’expert ajoute que la présence de métal dans votre environnement augmente aussi votre exposition aux CEM de RF, car il agit comme réflecteur et antenne, en plus de modifier le champ géomagnétique statique de la Terre. « À un mètre de distance, 10 microtesla de statique augmente la toxicité des RF à cause des objets ferromagnétiques. Tous les métaux changent le champ géomagnétique. J’ai recommandé à Mays Swicord, chef de la santé et sécurité chez Motorola, une très bonne manière de réduire les effets nocifs des micro-ondes. Il suffirait d’une petite puce pour mesurer le champ magnétique statique et envoyer l’information à la station de base afin qu’elle fournisse une fréquence qui ne s’accouple pas au champ magnétique. Il a refusé. » (Le fabricant de téléphones cellulaires Motorola n’a pas répondu à notre demande d’explication.)

Que faut-il faire donc? « Il existe bien des films d’argent pour les vitrages et de la peinture de carbone qui bloque les ondes, mais ils coûtent cher, répond Belyaev. Ils ne règleront pas le problème pour la plupart des gens. On ne peut le régler qu’en adoptant des limites d’exposition plus strictes. Il faut changer le dogme de la société, ne pas œuvrer pour le profit mais pour la santé des gens. Mais c’est trop socialiste! »

1. “Radiation Research” and The Cult of Negative Results – A Microwave News Investigation

Source of Funding and Results of Studies of Health Effects of Mobile Phone Use: Systematic Review of Experimental Studies

Bias and confounding in EMF science

UW Scientist Henry Lai Makes Waves in the Cell Phone Industry

Cellphones and Brain Tumors 15 Reasons for Concern

Pour en savoir davantage :

Non-thermal biological effects of microwaves, Igor Belyaev, Microwave Review, novembre 2005.

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Source: Lire la nouvelle en ligne sur le site du Magazine Maisonsaine.ca

https://levisrefuselescompteurs.wordpress.com/2015/10/23/les-compteurs-intelligents-causent-le-cancer-igor-belyaev/

samedi 17 octobre 2015

De moins en moins de clients d’Hydro satisfaits

16 octobre 2015 – Source : Journal de Montréal

Depuis cinq ans, la satisfaction de la clientèle à l’égard d’Hydro-Québec s’est constamment détériorée et la chute s’est accélérée au cours des derniers mois.

C’est en tout cas le constat de sondages effectués par Hydro-Québec qui viennent d’être révélés publiquement sur le site de la société suite à des demandes répétées de notre Bureau d’enquête.

«Nous sommes conscients qu’il ya eut une baisse de la satisfaction au cours des dernières années. On en prend acte, on en est conscient et on prend cette réalité-là très au sérieux», a déclaré à notre Bureau d’enquête Marc-André Pouliot porte-parole d’Hydro-Québec.

Une exception à ce sombre tableau: la satisfaction des grands consommateurs industriels qui continue de s’améliorer depuis 2012.

La chute récente

Depuis 2010, la chute est constante pour l’ensemble des consommateurs, mais les deux tiers de la chute des indices de satisfaction de la clientèle ont été particulièrement prononcés au cours des 9 derniers mois de 2015.

Il y a à cela un cocktail d’explications. Les hausses de tarifs, l’impact des deux hivers froids records, l’implantation des compteurs intelligents, la gestion générale d’Hydro-Québec et même la couverture médiatique!

Bien placé pour prendre le pouls des consommateurs, l’économiste de l’Union de consommateurs, Marc-Olivier Moisan-Plante constate que «c’est au niveau du service de la clientèle et du temps d’attente» que les consommateurs se plaignent le plus souvent.

Même constat pour Hydro-Québec dans son communiqué officiel: «En 2015, les attentes liées à la facturation et aux compteurs connaissent des diminutions de satisfaction les plus importantes par rapport à 2014.

Depuis 15 ans

Sur une période à plus long terme, soit depuis 2000, les clients «très satisfaits» d’Hydro-Québec sont passés de 40 % à 25 % à l’affirmer.

Le nouveau président d’Hydro-Québec, Éric Martel, a promis de faire de l’amélioration du service une de ses priorités.

Au cours des derniers jours, notre Bureau d’enquête a de nouveau formulé des demandes distinctes pour les sondages, pour chacune des années depuis 2000, sondages qui, pour l’immense majorité, n’ont toujours pas été rendus publics.

«La divulgation s’inscrit dans l’objectif d’Hydro-Québec de communiquer de façon proactive et la plus transparente possible», affirme son porte-parole Marc-Antoine Pouliot.

> Lire la nouvelle en ligne sur le site du Journal de Montréal

Candidats à l’écoute en regard de quatre initiatives visant à mieux protéger la population de la radiation sans-fil

16 octobre 2015 – Source : C4ST

En juin 2015, les conservateurs, libéraux et néo-démocrates, siégeant sur le Comité permanent de la santé (HESA), ont voté unanimement en faveur de l’éducation et de la protection des Canadiens face à la préoccupation croissante que constitue la radiation sans-fil.

Nous demandons à tous les candidats fédéraux, s’ils sont élus, de consentir à appuyer les efforts visant à travailler avec Santé Canada et les autres agences et organisations concernées afin que soient implantées les quatre initiatives suivantes en lien avec certaines des recommandations émises :
• Élaborer une campagne de sensibilisation pour l’utilisation sécuritaire des technologies sans fil, comme les téléphones cellulaires et le Wi-Fi, dans des environnements clés comme l’école et la maison. (voir la recommandation HESA officielle)
• Investiguer, et potentiellement adopter, les mesures prises dans d’autres pays pour limiter l’exposition aux radiofréquences des plus vulnérables, dont les bébés et les jeunes enfants en milieu scolaire. (voir la recommandation HESA officielle)
• Améliorer l’évaluation, le diagnostic, le traitement et la collecte de données en ce qui concerne l’hypersensibilité électromagnétique et ses impacts possibles sur la santé au travail. (voir la recommandation HESA officielle)
• Établir un système permettant aux Canadiens de signaler les effets indésirables potentiels des champs de radiofréquences. (voir la recommandation HESA officielle)

VOIR LES 12 RECOMMANDATIONS ÉMISES PAR LE COMITÉ PERMANENT DE LA SANTÉ (HESA)

> Lire la suite

Le taux de satisfaction plonge chez Hydro-Québec

16 octobre 2015 – Source : FM 93

QUÉBEC – La controverse sur les prix et les nouveaux compteurs fait mal à la société d’État.

Dans un rapport sur l’indice de satisfaction de la clientèle daté du 6 octobre, mais publié en douce cet après-midi, la société d’État indique que 56 % de sa clientèle résidentielle se décrit désormais comme insatisfaite.

C’est une hausse de 9 % par rapport aux 47 % d’instatisfaits à la même période l’an passé.

Les motifs d’insatisfaction globale principaux sont les hausses de prix et l’installation des nouveaux compteurs numériques.

Le seul segment de clientèle où s’améliore la satisfaction globale est celui des grands comptes industriels.

Voici le document en question :

http://www.hydroquebec.com/pdf/fr/salle-nouvelles/octobre-2015-indices-satisfaction-clientele-trois-premiers-trimestres-2015.pdf

> Lire la nouvelle en ligne sur le site du FM 93

Transparence et communication proactive – Hydro-Québec rend publics les sondages de 2015

16 octobre 2015 – Source : CNW Telbec

MONTRÉAL, le 16 oct. 2015 /CNW Telbec/ – Hydro-Québec rend publics les sondages réalisés auprès de sa clientèle en 2015. Ces sondages permettent notamment à Hydro-Québec de mesurer la satisfaction des clients par rapport à ses différents services et programmes.

Cette divulgation s’inscrit dans l’objectif d’Hydro-Québec de communiquer de façon proactive et de mieux expliquer ses activités. Rappelons l’engagement de l’entreprise d’être la plus transparente possible, tout en respectant les trois balises que sont :

La diffusion doit respecter la loi et la réglementation;
La diffusion doit respecter les engagements commerciaux d’Hydro-Québec;
La demande doit requérir une charge de travail raisonnable.

Les sondages peuvent être consultés intégralement en cliquant sur les hyperliens suivants :

Indices de satisfaction de la clientèle – Trois premiers trimestres 2015 – Octobre 2015
Indice de satisfaction de la clientèle Grande puissance
Suivi de la qualité des contacts – clientèle résidentielle – Suivi mensuel – Août 2015
Suivi de la satisfaction – Remplacement de compteurs – Avril à juin 2015
Suivi de la satisfaction – Remplacement de compteurs – Août 2015
Programme de remplacement de réfrigérateurs pour ménages à faible revenu – Indicateurs de performance Trimestre 9 – Janvier-mars 2015
Programme de remplacement de réfrigérateurs pour ménages à faible revenu – Indicateurs de performance Trimestre 10 – Avril-juin 2015
Rapport – Relation de la clientèle résidentielle avec la facture d’électricité – Mars 2015
Évaluation de la campagne de sensibilisation à la pointe hivernale auprès des clients des réseaux autonomes – Rapport final – Février 2015
Rapport – Suivi de l’image et du bruit médiatique – Vague 3 2015

Certains mandats octroyés en 2015 sont, par ailleurs, toujours en cours.

Satisfaction de la population

Parmi les informations disponibles dans l’un des sondages, notons une tendance à la baisse de la satisfaction générale de la population à l’égard d’Hydro-Québec. En conséquence, le Plan stratégique 2016-2020 d’Hydro-Québec définira différents moyens à mettre en œuvre afin d’atteindre les plus hauts standards en la matière.

Hydro-Québec traite présentement les différentes demandes qui lui ont été formulées. Ces demandes impliquent une quantité importante de documents ainsi que des recherches dans les archives. Le traitement de ces demandes se fera selon les mêmes principes de transparence qui ont conduit à la présente divulgation.

Tel qu’annoncé, Hydro-Québec traitera l’amélioration du service à la clientèle comme l’une de ses priorités.

> Lire la nouvelle en ligne sur le site de CNW Telbec

jeudi 15 octobre 2015

Bureau d’enquête | Hydro-Québec : Vers un record de clients débranchés

14 octobre 2015 – Source : TVA Nouvelles

Pour une deuxième année consécutive, Hydro-Québec enregistre un record d’interruption de service pour les neuf premiers mois de 2015.

Selon les chiffres obtenus par notre Bureau d’enquête, depuis 1er janvier, pas moins de 53 000 clients ont vu leur service interrompu par la société d’État. L’an dernier au cours de la même période 49,000 clients avaient été débranchés.

«Avec les hausses d’Hydro-Québec et toutes les autres hausses, ça nous prend à la gorge», a déclaré à notre Bureau d’enquête Kathy Poulin, une mère monoparentale de trois enfants.

On sait qu’au cours des trois dernières années, les tarifs d’électricité ont augmenté de près de 10%. L’augmentation a été encore plus importante pour le tarif de plus de 8 cents le kWh, qui s’ajoute à la première tranche de 30 kWh par jour, et qui est consacrée au chauffage pour ceux qui se chauffent à l’électricité.

Avec les deux derniers hivers froids, les clients d’Hydro-Québec ont été particulièrement éprouvés. «Régulièrement il y a des familles qui nous racontent ne plus être capables de payer leur compte d’électricité, avoir froid à la maison et être obligées de faire mettre les manteaux d’hiver», explique Sonia Desbiens, intervenante pour Le Fablier, sur la Rive-Sud de Montréal.

Hydro-Québec peut signer des ententes

«On est conscient des efforts que doivent faire certains clients et c’est pour ça qu’on est ouvert à signer des ententes», rappelle Nathalie Vachon, porte-parole d’Hydro-Québec.

«On souhaite en fin de compte que les montants impayés ne provoquent pas une facture pour l’ensemble des consommateurs du Québec».

Kathy Poulin a pu être rebranché rapidement, après une interruption de 24 heures, grâce à l’intervention de son député.

En juin dernier elle devait 856$ à la société d’État. Grâce à une nouvelle entente, elle paiera désormais pendant deux ans 60$ dollars par mois et sa dette sera radiée en même temps, si elle paie régulièrement tous les mois.

Avant l’entente, elle payait en moyenne deux fois plus, uniquement pour l’électricité consommée, soit 115$ par mois; des chiffres confirmés par Hydro-Québec. Si Kathy Poulin a été admissible à ce traitement, c’est parce qu’elle est considérée comme faisant partie de la clientèle à faible revenu.

Depuis le début de l’année 204 000 ententes ont été conclues par des clients en difficulté avec leur compte d’électricité. L’an dernier, ce chiffre était de 203 000 pour la période des neuf premiers mois.

Enfin, l’an dernier, il y a eu 70 000 interruptions de service. C’était un record de tous les temps, en augmentation d’environ 40% sur l’année précédente. Hydro semble avoir révisé à 62 000 ces chiffres dévoilés l’an dernier, mais avec les chiffres de 53 000 interruptions depuis le début de l’année, confirmés par Hydro-Québec, un nouveau record d’interruption devrait être établi d’ici la fin de l’année… si la tendance se maintient.

-D’après un reportage de Michel Morin

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Hydro-Québec fait une erreur et réclame 21 000$

13 octobre 2015 – Source : Ici Radio-Canada

Qui ne rêve pas d’une résidence secondaire à la campagne, en bordure d’un lac? Il y a quatre ans, un couple de Montréal a décidé de se lancer dans l’aventure. Mais un fil électrique d’Hydro-Québec a bien failli faire dérailler leur projet.

Un texte de Nancy Desjardins de La facture

Albert Deschamps et Marie-France Guay possèdent deux terrains adjacents dans la municipalité du Lac-des-Seize-Îles, dans les Laurentides.

En 2011, le couple entreprend la construction d’une résidence située sur le terrain de Marie-France Guay. Cependant, un fil d’Hydro-Québec les empêche de le faire. Il faut déplacer la ligne électrique.

La société d’État accepte d’effectuer les travaux, mais exige qu’ils paient la facture de plus de 21 000 $. Hydro-Québec explique que, selon les conditions de service qui encadrent la distribution d’électricité, un client qui est branché au réseau et qui demande des modifications doit payer le coût des travaux.

Le petit chalet d’Albert Deschamps est effectivement branché au réseau. Mais ce n’est pas lui qui fait la demande de modification. C’est sa conjointe qui, elle, n’est pas cliente.

« Hydro nous répond qu’ils considèrent les deux terrains comme étant un seul terrain. Pourtant, on a acheté vraiment deux terrains distincts », s’étonne Albert Deschamps.

Radio-Canada a demandé un avis juridique à l’avocat Gilles Thibault. « Le tout s’est effectué comme si c’était une seule et même personne qui transigeait avec Hydro-Québec. Alors que dans la réalité juridique, il y a deux personnes distinctes qui ont des statuts totalement différents. »

Après deux ans de bataille, Hydro-Québec persiste et exige le paiement de la facture. La société d’État indique au couple qu’il peut en appeler devant le tribunal administratif de la Régie de l’énergie. C’est ce qu’il fait en août 2013, refusant de payer pour les travaux effectués.

Contre toute attente, les avocats d’Hydro-Québec soutiennent devant la Régie que les plaignants n’étaient pas clients de la société d’État au moment des travaux « puisqu’ils n’étaient pas titulaires d’un abonnement ». Les Deschamps-Guay n’y comprennent plus rien.

« On a trouvé Hydro-Québec vraiment malhonnête dans leur démarche. »
— Albert Deschamps

Confusion

La porte-parole d’Hydro-Québec, Nathalie Vachon, reconnaît qu’il y avait un peu de confusion à l’époque. « Mme Guay était l’unique propriétaire du terrain qui faisait l’objet de la demande, mais c’était M. Deschamps, son mari, notre interlocuteur. »

Ce n’est qu’en juillet dernier, après quatre ans de bataille acharnée de Marie-France Guay et Albert Deschamps, qu’Hydro-Québec accepte de revoir le dossier. La société d’État reconnaît enfin son erreur.

« On avait une analyse qui était incomplète à ce moment-là, on en convient, on le reconnaît », dit la porte-parole d’Hydro-Québec.

La facture de 21 297 $ a finalement été annulée… après une aventure « pénible et cauchemardesque » pour les Deschamps-Guay.

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Le bordel de 7 milliards $

10 octobre 2015 – Source : Journal de Montréal

Après le bordel informatique, peut-on parler du bordel des éoliennes? Car plus on creuse dans ce dossier, plus on apprend que ces foutus contrats vont nous coûter collectivement une fortune.

On parle maintenant d’une facture qui va dépasser les 7 milliards $ au cours des 10 prochaines années pour les clients d’Hydro-Québec. Ayoye!

Quoi? Y a-t-il un pilote dans l’avion? Y a-t-il quelqu’un qui peut mettre fin à ce scandale? Nenni. Aucun politicien ne veut s’en mêler.

La bourde vient pourtant de haut. C’est le Conseil des ministres du gouvernement qui a ordonné à Hydro-Québec d’acheter de l’électricité dont elle n’avait pas besoin, et ce, à des coûts hors de l’entendement. Il serait très surprenant aujourd’hui que ces mêmes politiciens reconnaissent leur incompétence.

Ces commandes (à coups de décrets ministériels pour des achats d’électricité à des parcs éoliens) ont été réalisées très majoritairement sous le gouvernement de Jean Charest. Le gouvernement de Pauline Marois a aussi collaboré à ce stupide «effort de guerre» visant à faire rentrer davantage de fric dans les coffres de la société d’État.

Déstabiliser l’offre

En intervenant directement dans les affaires courantes d’Hydro-Québec, le gouvernement du Québec a — en plus de ne pas se mêler de ses affaires — complètement déstabilisé l’offre et la demande d’électricité au Québec.

Résultat: Hydro-Québec se ramasse aujourd’hui avec des surplus d’électricité monstres dont elle ne sait plus trop quoi faire et dont personne ne veut.

Ce que reconnaît d’ailleurs le nouveau PDG d’Hydro-Québec, Éric Martel, qui a été contraint d’effectuer une sortie publique plus tôt cette semaine pour calmer la grogne. «Les Québécois paient actuellement trop cher pour cette gestion», a-t-il admis lors d’une tournée des médias en précisant que «dans le futur, on va aligner la demande et on sera plus conservateurs». Wow!

Nous voilà rassurés. Or, rien ne garantit qu’Hydro-Québec sera à l’abri d’une nouvelle intervention politique dans ses affaires courantes. Sachez que l’on compte actuellement 130 lobbyistes inscrits au Québec concernant le secteur énergétique…

Les rois des cons

Mais qui va payer pour ces âneries? Les clients d’Hydro-Québec. Depuis deux ans, votre facture a explosé de 7,2 % alors que le taux d’inflation n’a progressé que de 2,1 % durant cette même période.

Cette année, n’eussent été ces achats inutiles imposés par nos politiciens, les tarifs d’Hydro-Québec auraient baissé d’environ 200 $ par ménage.

Le 1er avril dernier, Hydro-Québec a plutôt obtenu la bénédiction de la Régie de l’énergie pour les augmenter de 2,9 %.

En 2015, Hydro-Québec va dépenser 745 millions $ pour de l’électricité dont elle n’a pas besoin. En 2016, ce sont 945 millions $ qui passeront dans la trappe. En 2017, c’est plus d’un milliard $ qui servira à éponger ces surplus.

Entre 2015 et 2024, Hydro-Québec prévoit maintenant gérer des surplus estimés à 71,2 térawattheures (TWh), soit 14,9 TWh de plus que prévu l’an dernier (56,3 TWh).

Autrement dit, c’est pire qu’on l’imaginait. Les surplus estimés de 71,2 TWh représenteront des dépenses inutiles de 7 milliards $ au cours des 10 prochaines années pour Hydro-Québec.

Gênés, nos politiciens? Pas du tout. Le ministre des Ressources naturelles, Pierre Arcand, en a même remis une couche cette semaine en affirmant que d’autres contrats d’énergies éoliennes seront bientôt annoncés. Ouch!

En clair, le gouvernement du Québec n’a pas l’intention d’arrêter le train de la bêtise. Au contraire, il veut en remettre.

Sachant tout ce que l’on sait déjà, l’inefficacité de ce gouvernement dans ce dossier devient très troublante. Et si l’Unité permanente anti corruption (UPAC) s’en mêlait? Les trouvailles pourraient être surprenantes.,

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Les achats inutiles d’électricité par Hydro-Québec

8 octobre 2015 – Source : Horizon CFVD 95.5 FM

Les achats inutiles d’électricité par Hydro-Québec vont s’élever à 945 M$ en 2016. Michaël en parle avec Marc-Olivier Moisan-Plante, analyste en énergie à l’Union des consommateurs. Jeudi 08 octobre 2015.

> Écouter l’entrevue en ligne sur le site d’Horizon CFVD 95.5 FM

Le PDG d’Hydro-Québec reconnaît que les Québécois font les frais des surplus d’énergie

8 octobre 2015 – Source : Journal de Montréal

MONTRÉAL – Hydro-Québec se retrouve avec des surplus d’énergie, car la demande d’électricité qu’elle anticipait est moindre que prévu. Les Québécois paient actuellement trop cher pour cette gestion, a admis jeudi le nouveau PDG d’Hydro-Québec, Éric Martel.

«C’est clair qu’on a des surplus d’énergie au Québec, a dit à TVA Nouvelles le président-directeur général, entré en fonction le 6 juillet dernier. Mais quand on regarde les besoins énergétiques du Québec 15 ou 20 ans d’avance, ce n’est pas facile de prévoir ce qui va arriver.»

En 2000, Hydro-Québec prévoyait une croissance de la demande. La récession économique de 2008-2009 a fait mentir ces prévisions. «Cette demande a fondu, on n’a pas eu la même croissance et on s’est ramassé avec des surplus», a tenu à rappeler M. Martel.

«Moi, je regarde vers l’avant, philosophe-t-il. Avec mon comité de direction, on est en train de faire des analyses extrêmement pointues pour voir de quelle énergie on aura besoin dans les 15-20 prochaines années.»

«C’est clair qu’on ne va pas acheter des choses dont on n’a pas besoin, a-t-il assuré. Dans le futur, on va aligner la demande et on sera plus conservateurs.»

Le nouveau PDG veut également accroître ses exportations.

Pour l’instant, Hydro-Québec doit respecter des contrats impossibles à renégocier, a précisé Éric Martel.

Cette électricité coûte donc trop cher? «Exactement», a-t-il répondu.

Lorsque le client d’Hydro-Québec prend connaissance des augmentations de tarif d’électricité autorisées par la Régie de l’énergie, en hausse de 7,2 % depuis deux ans et de 28,9 % depuis 2004, il peut avoir l’impression de payer trop cher.

«Hydro-Québec, actuellement, a les tarifs d’électricité les plus bas en Amérique du Nord», a réitéré M. Martel, affirmant que de l’électricité vendue 100 $ à Montréal serait facturée 200 $ à Toronto et 400 $ à New York.

Il a aussi donné l’exemple d’une consommation d’électricité de 100 $ d’électricité en 1963, lorsque la société d’État a nationalisé les distributeurs privés d’électricité au Québec. «Cette année, ça vous coûte 750 $. Prenez le prix du gaz naturel, ce sera 1500 $. Le prix du mazout, ce sera 2500 $.»

«Les hausses de tarif, c’est normal. Il y a une inflation, tout le monde subit ça», a conclu Éric Martel, soutenant que les tarifs de l’hydroélectricité ont suivi «parfaitement» l’inflation.

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Achat inutile d’électricité – Québec doit faire le ménage dans sa politique énergétique

7 octobre 2015 – Source : Gouvernement du Québec

QUÉBEC, le 7 oct. 2015 /CNW Telbec/ – Manon Massé, députée de Sainte-Marie-St-Jacques, réagit vivement aux nouvelles évaluations d’achats inutiles d’électricité, qui atteindront 945 millions de dollars cette année.

« Depuis des années, Québec solidaire presse les gouvernements Charest, Marois et maintenant Couillard d’arrêter d’en rajouter. À qui profite ce bar ouvert? Certainement pas aux Québécoises et aux Québécois, qui encaissent une énième augmentation des tarifs d’électricité en plus des conséquences néfastes de l’austérité libérale », martèle Manon Massé. « Non, ce milliard atterrit dans les poches des firmes de génie conseil – les mêmes qui finançaient la caisse du Parti grâce à un système de prête-noms – et à des producteurs privés. »

Paradoxalement, Transcanada Énergie recevra 100 millions de dollars pour garder fermée la centrale au gaz naturel de Bécancour.

« Depuis 2008, Hydro-Québec a payé bien au-delà d’un milliard de dollars à Transcanada pour que la centrale de Bécancour ne produise pas d’énergie. D’ici 2026, La société d’État va continuer de verser des centaines de millions de dollars à la pétrolière albertaine pour honorer son engagement, tout ça sans fournir un seul mégawatt. Cet argent qui part en fumée, ne pourrions-nous pas l’utiliser autrement? » déclare Mme Massé.

Pour la députée solidaire, la prochaine politique énergétique doit affronter directement la question des surplus d’électricité. « Si le Québec veut atteindre ses cibles de réduction d’émission de GES et arriver à la Conférence de Paris la tête haute, il devra cesser d’hypothéquer Hydro-Québec et d’allonger la facture des contribuables québécois. Au contraire, la société d’État doit jouer un rôle de premier plan dans l’électrification des transports et notre transition énergétique ».

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Les Dominicains refusent les compteurs intelligents

1er octobre 2015 – Source : Take Back Your Power

Last week, hundreds of Edenorte customers in the Dominican Republic removed so-called ‘smart’ meters from their homes and businesses.

Watch the action here on Facebook (with over 1.3 million views!), or on Youtube below – this updated video has translation:

The title of the video loosely translates to: “Take off your meters and bring it to EDENORTE in Piedra Blanca.”

While ‘smart’ meters facilitate unlawful surveillance, cause fires and emit strong pulsed microwave radiation, it appears that these organized customers were most irate about the unjustifiable increases in their utility bills.

We commend Dominicans for such unified, inspiring action, and we commend their military and police for doing the right thing and supporting the people.

UPDATE: Video Translation:

“Hundreds of meters were removed and put in front of the electricity company offices of the north (in the city of Peidro Blanca, Provinice of Monseñor Nouel).”

“The reason was high rates combined with frequent electrical outages in the region. The outages became prolonged and the electricity bills arrived at nearly double that of the month before.”

One guy (in pink t-shirt) holds up a meter and asks how it is possible in X days for it to register 1041 Kilowatts. And he says, “this is why we say that they have rigged these meters to benefit them.”

“The residents say that the lower their consumption, the higher the bills.”

“Since yesterday, residents from numerous barrios had gone out in the streets to protest this.”

We’ve also received this background info:

The electric company (Edenorte) has changed all of the meters to “smart” digital meters. They began that process a year ago, and so throughout the city we all have these meters which the electricity company says are a “more accurate” reading of the usage of every home.

And also because the electric company is now a “free entity” meaning that they are no longer under government regulation, they can essentially do whatever they want, hence charge whatever they want.

A commenter below notes: The electricity was being cut off out of nowhere and they would have no power for a couple of hours every day, sometimes more.

They are also saying that the electric bills are coming in double for the same usage as last year, and that is true.

The bills came this month, and the video is an example of public outrage.

They’re turning over the trucks of the electric company, slashing the tires, and braking the windows – but other than that it’s just a normal calm beautiful day here.

> Lire la nouvelle en ligne sur le site de Take Back Your Power

dimanche 4 octobre 2015

Conférence à Lévis le 14 octobre sur l’électro-pollution


L’ÉLECTRO-POLLUTION
Y A-T-IL UN DANGER POUR VOUS?
ÊTES-VOUS PROTÉGÉS?

Notre engouement pour tout ce qui est de la technologie du sans fil et des appareils utilisant des ondes AM, FM, micro-ondes ou WIFI nous a rendu la vie beaucoup plus facile… mais, à quel prix?

Avez-vous pensé aux effets et aux conséquences possibles sur votre santé, celle de vos enfants, de vos animaux de compagnie et de l’environnement?

On parle de téléphone sans fil à la maison, Cellulaire, Ordinateur, I-pad, Ipod, GPS, Tablette, Bluetooth, Wifi, Routeur, Géo localisation et four à micro-ondes, etc…

Voici d’autres types de pollution : antennes relais de cellulaire, ligne à haute tension, système électrique, transformateurs électriques, compteurs électriques intelligents et sans oublier les conséquences de la radiation secondaire en provenance des autres, etc.

Dans les faits, beaucoup d’experts médicaux considèrent l’électro-pollution comme étant le plus grand risque pour la santé au 21e siècle.

C’est pour cette raison que les experts suggèrent de trouver des solutions viables, pour réduire les effets néfastes résultant de notre exposition à cette intoxication invisible.

M. William Faber, conférencier renommé en matière de santé globale sera disponible pour une rencontre

Mercredi 14 octobre à 19 h
À l’Épicerie Santé Lévisienne l’Heptade
Au 5350, boul. Guillaume-Couture, Lévis

Pour information et RÉSERVATION : 418-835-3191

Monsieur Faber partagera avec vous ses connaissances et expériences dans ce domaine tout en vous proposant des solutions efficaces, simples et faciles à utiliser!

BIENVENUE À TOUS!

> Lire la nouvelle en ligne sur le site de Lévis Refuse

La population peu informée et mal protégée des risques de la radiation sans fil

Édition septembre 2015 – Source : Magazine La Rumeur du Loup

L’Omni présence des technologies dans l’environnement actuel pourrait porter plusieurs à croire qu’elles ne présentent pas de dangers pour la santé. Or, un rapport déposé au Parlement canadien le 17 juin dernier par le Comité permanent de la santé laisse entrevoir une réalité bien différente.

> Cliquez ici pour lire l’intégralité de l’article

> Lire la nouvelle en ligne sur le site de La Rumeur du Loup

Le rayonnement électromagnétique de radiofréquences et la santé des canadiens

Juin 2015 – Source : Comité permanent de la Santé

Conformément au mandat que lui confère l’article 108(2) du Règlement, le Comité a étudié le Code de sécurité 6 de Santé Canada et a con venu de faire rapport de ce qui suit…

> Lire le rapport complet sur le site du Parlement du Canada

Pascal Bérubé demande la fin des frais de relève de compteur d’Hydro-Québec

1er octobre 2015 – Source : CHRM 105.3 FM

Le député de Matane-Matapédia Pascal Bérubé a demandé ce matin au ministre Pierre Arcand, responsable d’Hydro-Québec, quand Hydro cesserait de charger pour les relèves de compteurs.

Le ministre Arcand a dit que l’installation des compteur intelligent n’était pas terminée pour le moment.

> Lire/écouter la nouvelle en ligne sur le site de CHRM 105.3 FM

Compteurs intelligents : Saskatoon installe de nouveaux relais

1er octobre 2015 – Source : Ici Radio-Canada

La Ville de Saskatoon amorce jeudi l’installation de nouveaux dispositifs de transmission de données automatisés. Ils seront reliés à l’ensemble des nouveaux compteurs intelligents et en relayeront l’information à la ville.

Au cours des trois prochains mois, 42 dispositifs seront installés sur l’ensemble du territoire desservi par le réseau électrique de la ville.

Le remplacement des compteurs électriques des 60 000 clients de la ville par des compteurs intelligents a commencé en 2008. À ce jour, 60 % du projet est complété.

La ville assure que ces nouveaux compteurs sont différents de ceux qui ont été rappelés par SaskPower après que certains eurent pris feu et qu’ils ont fait l’objet d’analyses poussées.

Pour l’instant, 75 clients de la ville ont refusé l’installation des nouveaux compteurs, mais ils devront tout de même se plier à ce changement tôt ou tard, selon la Ville.

> Lire la nouvelle en ligne sur le site d’Ici Radio-Canada

Communiqué de presse du collectif SEMO, sur les effets néfastes sur la santé des technologies sans fil

28 septembre 2015- Source : SEMO

La croissance fulgurante des technologies sans fil ne doit pas faire oublier que les rayonnements



> Lire la nouvelle en ligne sur le site de SEMO

Compteurs d’Hydro-Québec : Près de 3,6 millions de compteurs installés

30 septembre 2015 – Source : L’Actualité Gouvernementale.ca

Hydro-Québec a fait savoir que près de 3,6 millions de compteurs nouvelle génération ont été installés partout au Québec. La phase du déploiement massif est maintenant terminée. «Le remplacement des anciens compteurs qui sont toujours en fonction sera intégré aux activités courantes de l’entreprise.» Le déploiement massif «des compteurs a débuté en février 2013 et devait s’échelonner sur une période de 5 ans. Il se termine plus tôt que prévu et s’est réalisé à l’intérieur de l’enveloppe budgétaire allouée. Le projet permettra des économies récurrentes de 81 M$. Ces gains réduiront la pression sur les tarifs d’électricité.» Un des avantages du nouveau compteur : la détection de panne en temps réel. Au total, 3,8 millions de compteurs seront en fonction sur le territoire. Les 200 000 restants seront installés dans le cadre des activités régulières de l’entreprise.

> Lire la nouvelle en ligne sur le site de L’Actualité Gouvernementale.ca

Hydro nie que ses employés ont transmis des informations

28 septembre 2015 – Source : Journal de Montréal

Hydro-Québec conclut que ses employés n’ont pas transmis les informations personnelles d’une cliente à des entreprises après avoir mené une enquête interne.

«Les employés d’Hydro-Québec n’ont rien à voir avec les appels de sollicitation et ont agi dans le respect du code d’éthique», a assuré la porte-parole d’Hydro-Québec, Nathalie Vachon.

Le Journal rapportait la semaine dernière que Véronique Bénard avait reçu deux appels d’entreprises de rénovation qui voulaient lui faire économiser de l’électricité quelques minutes à peine après en avoir parlé avec Hydro-Québec. La résidente de Bois-des-Filion craignait que des employés de la Société d’État aient vendu ses informations à des entreprises.

À lire aussi: Une drôle de coïncidence

Mais la porte-parole d’Hydro-Québec précise que les enquêteurs ont rencontré les employés qui ont parlé avec Mme Bénard et qu’ils ont vérifié leurs courriels et l’historique de recherche sur l’ordinateur. Ils ont également rencontré la plaignante ainsi que les entreprises qui ont sollicité Mme Bénard.

Dans un communiqué de presse, la Société d’État suggère que les entreprises ont utilisé des sources publiques et l’outil du site d’Hydro-Québec qui permet d’estimer le coût d’électricité d’une résidence pour se créer une banque de données.

Cependant, Mme Bénard assure que l’enquêteur au dossier lui a indiqué que ses recherches n’étaient pas terminées et qu’il ne pouvait pas en venir à un tel bilan. À ce sujet, la porte-parole d’Hydro-Québec a indiqué qu’ils restaient en effet certains détails à régler, mais que ceux-ci ne changeraient pas les conclusions de l’enquête.

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dimanche 27 septembre 2015

Sollicitée par des vendeurs de fenêtres et de thermopompes après avoir contacté Hydro

20 septembre 2015 – Source : Journal de Montréal

Une drôle de coïncidence

Elle est sollicitée par des vendeurs de fenêtres et de thermopompes après avoir contacté Hydro-Québec

Véronique Bénard craint que ses informations personnelles aient été transmises à des entreprises par quelqu’un chez Hydro-Québec.

Une résidente de Bois-des-Filion se demande si des entreprises de rénovation n’auraient pas des complices chez Hydro-Québec, car elle a été sollicitée par des vendeurs tout juste après avoir demandé conseil à la société d’État pour réduire sa consommation.

«Je ne peux pas croire qu’une société d’État pourrait vendre mes informations personnelles à des entreprises», dit Véronique Bénard.

Choquée, elle a d’ailleurs porté plainte au Centre antifraude du Canada.

Étonnée par la hausse importante de ses factures après l’installation d’un compteur intelligent, Mme Bénard a contacté Hydro-Québec à la fin août pour prendre une entente de paiement et obtenir des conseils pour diminuer sa consommation.

«J’ai passé 1 heure 30 au téléphone avec Hydro. Lorsque j’ai raccroché, je n’ai même pas eu le temps de me faire un café que le téléphone a sonné. C’était une compagnie de portes et fenêtres qui me demandait si je voulais économiser de l’électricité», relate-t-elle.

Pas intéressée, Mme Bénard a mis fin rapidement à la conversation. Mais quelques minutes plus tard, le téléphone sonne de nouveau.

On lui demande encore une fois si elle a des problèmes de consommation d’électricité.

Pas de logi-rénov

«Deux entreprises de suite qui me parlent de la même chose que ce que je viens de discuter avec Hydro, seulement 10 minutes après. Ça ne peut pas être le hasard», soutient Mme Bénard.

La personne au bout du fil dit alors être «mandatée par le programme gouvernemental Logi-Rénov pour la rencontrer».

Or, Logi-Rénov était un crédit d’impôt valide pour les ententes antérieures au 1er juillet. «Personne ne travaille pour Logi-Rénov. Il n’y a pas de compagnies accréditées», précise Geneviève Laurier, porte-parole de Revenu Québec.

Mais ainsi faussement mise en confiance, Mme Bénard accepte de recevoir le représentant.

«On m’a dit qu’on ne me vendrait rien, mais on a finalement tenté de me faire signer un contrat de 12 000 $ pour changer le panneau électrique et installer une thermopompe», déplore Mme Bénard.

Malgré l’insistance du vendeur, elle décide d’y penser avant de s’engager dans cette voie.

Ce dernier refuse de lui laisser l’estimation, mais lui remet sa carte au nom de Nick Savage. On y aperçoit le logo de Rénovation sans limite, une entreprise bien connue de l’Office de la protection du consommateur (OPC), où elle fait l’objet de 46 plaintes depuis 2013.

Questionné par Le Journal, Steve Benoit, le propriétaire de Rénovation sans limite a cependant assuré que le vendeur n’était plus à son emploi depuis le printemps.

« Appelez la GRC »

Quant à M. Savage, il a dit avoir fait simplement erreur avec sa carte professionnelle. Il œuvre maintenant pour Rénovation Domicili-air, où on ignorait tout de la situation.

Tous les gens contactés ont nié avoir un lien avec un employé d’Hydro-Québec.

Après la visite du vendeur, Véronique Bénard a décidé de rappeler Hydro-Québec pour leur faire part de ses doutes concernant les deux appels reçus.

«La personne m’a dit: “On est au courant, il y a un problème à l’interne. Appelez la GRC”, avant de raccrocher aussitôt», raconte-t-elle.

Le Centre antifraude a confirmé avoir reçu la plainte et qu’elle serait transférée au corps policier concerné après analyse.
Hydro lance une enquête

Préoccupée par les événements rapportés par Mme Bénard, Hydro-Québec a décidé d’ouvrir une enquête interne.

«Les préoccupations de la cliente sont prises très au sérieux par Hydro-Québec. En aucun cas, on ne vend ou ne partage ce type d’information», assure Nathalie Vachon, porte-parole de la société d’État.

Mme Vachon indique qu’Hydro-Québec s’engage à ne pas communiquer les renseignements personnels de ses clients.

Des dispositifs sont d’ailleurs mis en place pour s’assurer du respect de cette volonté.

Code d’éthique

Les représentants du service à la clientèle doivent également respecter un code d’éthique qui proscrit ce genre de pratique.

«C’est la première fois que nous entendons qu’une telle situation ait pu survenir. Hydro-Québec protège la confidentialité des renseignements personnels de ses clients. C’est très clair dans nos procédures», soutient Mme Vachon.

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samedi 19 septembre 2015

Augmentation des plaintes de 168% chez Hydro

18 septembre 2015 – Source : Journal de Québec

Les plaintes ont explosé de 168 % contre HydroQuébec, surtout concernant les compteurs intelligents. Or, la protectrice du citoyen n’a pas le pouvoir d’enquêter sur le monopole d’état et demande qu’on élargisse son mandat. Le gouvernement a toutefois répliqué que ce serait trop cher.

> Lire la nouvelle en ligne sur le site du Journal de Québec

17 septembre 2015 – Source : Journal Le Soleil

Extrait…

Tribunaux

Raymonde Saint-Germain dénonce par ailleurs le fait que des ministères et des organismes privilégientle recours aux tribunaux pour régler des litiges avec des citoyens.

Les plaintes contre Hydro-Québec ont bondi à son bureau au cours des derniers mois, entre autres en raison des «compteurs intelligents». Malheureusement, dit Mme Saint-Germain, la société d’État échappe à son regard. Elle aimerait que cette situation soit corrigée.

> Lire la nouvelle en ligne sur le site du journal Le Soleil

Interférence – Compteurs intelligents à Nouvelle : Hydro-Québec se défend



18 septembre 2015 – Source : TVA CHAU

Dans la foulée de notre reportage sur l’interférence possible entre les compteurs intelligents et le réseau Internet à Nouvelle, une porte-parole d’Hydro-Québec affirme que les problèmes vécus par les citoyens du secteur du Village Allard étaient antérieurs à l’arrivée des compteurs de nouvelle génération.

La société d’État déclare n’avoir eu que 0,02 % de cas d’interférence sur plus de 3,3 millions de compteurs installés. Ces cas étaient principalement associés à des détecteurs de mouvements installés trop près du compteur.

Hydro-Québec a quand même procédé aux vérifications nécessaires pour répondre aux préoccupations de la municipalité et de ses citoyens. La Société d’État a procédé à une analyse du spectre dans la région, autant celui des compteurs que celui des antennes par lesquelles transite le réseau Internet des clients. Hydro-Québec a aussi tenu des rencontres avec la municipalité au cours desquelles les résultats préliminaires ont été partagés.

> Lire la nouvelle en ligne sur le site de TVA CHAU

Internet à Nouvelle: interférence avec les compteurs intelligents?

17 septembre 2015 – Source : TVA CHAU

Le printemps dernier, plusieurs citoyens du secteur du Village Allard à Nouvelle se sont plaints d’un mauvais signal Internet sur le réseau communautaire. L’hypothèse de la municipalité : une interférence avec les compteurs intelligents. Hydro Québec soutient que ses compteurs ne peuvent pas être à l’origine de la défaillance.

Les citoyens de Nouvelle ont accès à un réseau Internet communautaire. Chaque contribuable paie 50$ par année et peut obtenir un récepteur qui lui permet de recevoir le signal Internet chez lui. Le système est en place depuis 2008. Il permet, d’une part, de rendre Internet accessible à tous les budgets, mais il a surtout été mis sur pied dans une période où aucun fournisseur Internet ne voulait offrir ses services jusqu’à Nouvelle. Aujourd’hui, les citoyens ont le choix entre quelques entreprises, mais le réseau communautaire est toujours utilisé dans 550 foyers.

Problème dans le secteur Village Allard

Village Allard est situé dans une zone où l’émetteur du signal Internet est à quelques kilomètres des récepteurs, ce qui rend le risque d’interférence plus élevé. En mai dernier, la municipalité a commencé à recevoir plusieurs plaintes des résidents du secteur qui rapportaient que leur signal Internet faisait défaut. Comme le système semblait en ordre, la municipalité s’est demandé ce qui pouvait bien être en cause et a réalisé qu’Hydro Québec installait, au même moment, ses nouveaux compteurs.

La municipalité a rapidement contacté Hydro Québec pour lui faire part de ses doutes. Aussi tôt qu’au début juin, des équipes étaient sur place pour faire des tests durant quelques jours. Les employés d’Hydro Québec relèvent certaines failles dans l’équipement du réseau communautaire, mais surtout, soutiennent que les compteurs intelligents ne sont pas fautifs. Selon eux, plusieurs choses peuvent causer de l’interférence, allant jusqu’à un simple moniteur pour bébé. «Je me dis si de si petites choses peuvent influencer notre signal de réseau… Si tu additionnes des dizaines, des centaines de compteurs intelligents… Est-ce qu’il y a des chances, quelque part, que ça influence notre signal de réseau ? D’après eux non, mais moi j’ai quand même un petit doute là-dessus. Mais si je voulais une contre-expertise, ça prendrait beaucoup de temps et ça coûterait des milliers de dollars», révèle le maire, Richard Saint-Laurent, qui attend toujours le rapport d’expertise final pour étudier les conclusions d’Hydro Québec.

Entre temps, des équipements ont été remplacés. Le système semble moins sensible aux interférences. La situation pourrait même être réglée. Le maire sondera les citoyens du secteur dans les prochains jours.

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Nouveaux compteurs électriques et incendies : rapport dévoilé

17 septembre 2015 – Source : Ici Radio-Canada

Une distance d’un mètre entre un réservoir fixe de propane et un compteur électrique de nouvelle génération ne poserait finalement pas de risque d’incendie ou d’explosion. Mais une mesure préventive est toutefois suggérée.

Telle est la conclusion d’une étude commandée à l’Institut de recherche d’Hydro-Québec, l’IREQ, réalisée sous l’observation du Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ), qui a été rendue publique jeudi.

Les auteurs de l’étude concluent que pour les installations résidentielles, lorsqu’on applique une mesure préventive, la distance d’un mètre entre le compteur de nouvelle génération et un réservoir fixe de propane ne pose pas de risque d’explosion ou d’incendie. Il est toutefois recommandé de diriger la sortie d’évent des régulateurs de pression vers le sol, à titre préventif.

Bien que d’autres mesures préventives soient évoquées dans le rapport, celle qui est recommandée a le mérite d’être plus simple.

« L’installation d’un conduit afin de diriger la sortie d’évent des régulateurs de pression vers le sol est la mesure préventive recommandée. Cette solution requiert peu de temps à mettre en place. »
— Une des conclusions de l’étude commandée à l’IREQ

Les régulateurs de pression qui sont disponibles sur le marché sont déjà prévus pour l’utilisation d’un conduit de dérivation, fait-on valoir.

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Une nouvelle étude au sujet des compteurs intelligents

17 septembre 2015 – Source : Tag Média Shawinigan

Les compteurs intelligents suscitent plusieurs inquiétudes dans la région. Plusieurs se sont questionnés sur les dangers liés à la santé, mais aussi aux risques d’incendie.

Hydro-Québec a dévoilé les conclusions de l’étude portant sur la distance à maintenir entre un compteur de nouvelle génération et un réservoir fixe de propane. Les résultats de l’étude menée par l’Institut de recherche d’Hydro-Québec (IREQ), sous l’observation du Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ), montrent qu’une distance de un mètre entre l’appareil de mesurage et un réservoir fixe de propane ne pose pas de risque avec l’application d’une mesure préventive simple.

Selon le rapport du CRIQ, le «programme d’essais a permis de déterminer que pour les installations résidentielles, en appliquant une mesure préventive, une distance de 1 mètre entre un compteur de nouvelle génération et un réservoir de propane ne pose pas de risque d’explosion».

De plus, le rapport mentionne que les scénarios de fuite, que ce soit lors du remplissage du réservoir ou lors de son exploitation courante «n’ont montré aucune infiltration de propane dans l’embase ou le compteur. Les seuls scénarios où du propane s’est infiltré dans l’embase et le compteur sont les scénarios de défaut ou de bris de régulateur».

La reprise des essais après l’application de mesures d’atténuation a démontré que le niveau d’inflammabilité n’a jamais été atteint dans ces conditions.

À la suite du dépôt des rapports, Hydro-Québec a soumis une demande à la Régie du bâtiment du Québec afin que le compteur de nouvelle génération soit traité de la même façon que le compteur traditionnel qui peut être situé à un mètre d’un réservoir de propane selon les dispositions en vigueur. D’ici à ce que la RBQ rende une décision, la fonction d’interruption à distance du compteur de nouvelle génération demeurera inactive pour les installations considérées non conformes.

LES MESURES À PRENDRE

Les chercheurs recommandent d’orienter la sortie des régulateurs de pression de telle sorte qu’elle soit du côté opposé au compteur. Il est aussi possible d’installer un conduit afin de diriger la sortie des régulateurs de pression vers le sol. Dans le rapport du CRIQ, il est stipulé que «cette solution ne requiert que peu de temps à mettre en place. Les régulateurs de pression disponibles sur le marché sont déjà prévus pour l’utilisation d’un conduit de dérivation».

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60 000 Québécois contre la hausse des tarifs d’Hydro-Québec

17 septembre 2015 – Source : Journal La Nouvelle Union

SOCIETE. La députée d’Arthabaska, Sylvie Roy, a déposé à l’Assemblée nationale une pétition de près de 60 000 signatures demandant à la Régie de l’énergie de ne pas permettre de hausse des tarifs d’électricité pour Hydro-Québec.

L’instigatrice de la pétition, Julie Germain de Princeville dans le comté d’Arthabaska, avance que les profits record réalisés par Hydro-Québec ne justifient aucunement une hausse des tarifs, d’autant plus que la dernière hausse d’Hydro de 2,9 % est bien au-delà de l’inflation.

«Nous soussignés demandons à l’Assemblée nationale de bien vouloir interdire la Régie de l’énergie d’autoriser toute hausse subséquente des tarifs d’électricité à Hydro-Québec, de réclamer à Hydro-Québec une baisse des tarifs de l’ordre de 10 % et d’ordonner à Hydro-Québec de gérer la société d’État de manière efficiente, en réalisant des profits avec les ventes à l’exportation», peut-on lire en conclusion de cette pétition.

Mme Germain a recueilli 59 116 signatures jusqu’à la date limite du premier juillet dernier sur le site de l’Assemblée nationale. À cela, s’ajoutent 800 autres signatures manuscrites acheminées en format papier.

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Souffrez-vous des ondes électromagnétiques?

15 septembre 2015 – Source : Santé Nature Innovation

Chère lectrice, cher lecteur,

Imaginez que la simple présence d’un téléphone portable, d’une antenne-relais, d’appareils électriques même, déclenche chez vous des douleurs, maux de tête, maux de dents, sonnerie dans les oreilles, sensations de brûlure sur la peau.

Vous ne pouvez plus entrer dans un bureau, une galerie commerciale… Vous devez dépenser des fortunes et consacrer un temps considérable à aménager votre maison pour vous mettre à l’abri. Vous ne pouvez même plus sortir dans un centre-ville sans vous protéger la tête avec un casque recouvert d’aluminium…

Mais au lieu de vous plaindre, tout le monde se moque de vous.

Côté médecine, vous ne rencontrez qu’incompréhension, sourires en coin, sarcasmes. Les seules personnes qui s’intéressent à votre cas sont des journalistes télé qui cherchent à faire un documentaire sur la bête curieuse que vous êtes.

En fait, toute la société s’arc-boute pour nier une réalité incontestable : les ondes électromagnétiques nous ont envahis, et les conséquences sur le fonctionnement de nos cellules sont aussi certaines que le fait que la Terre tourne autour du soleil, ainsi que je vais l’expliquer dans un instant.
Une propagande massive pour nier la réalité

Les personnes qui s’inquiètent des ondes électromagnétiques sont victimes d’une propagande massive. Tous les efforts sont faits pour les mettre dans la catégorie des fous ou des hypochondriaques (malades imaginaires).

Il est vrai que les enjeux financiers derrière ce débat sont énormes. Si, demain, il était officiellement reconnu que les ondes électromagnétiques rendent les enfants hyperactifs, stressent les adultes, tuent les cellules, accélèrent le vieillissement et donnent le cancer… des pans entiers de l’économie s’écrouleraient.

Non seulement l’industrie des télécommunications mais aussi tous les secteurs qui recourent au wifi, aux téléphones mobiles, aux radios, aux communications par satellite pour fonctionner.

Dans les pays riches, inutile d’insister : c’est toute la société qui serait à réorganiser. Mais ce qu’on ignore en général, c’est que c’est encore plus vrai dans les pays pauvres.

Ces pays n’ont jamais développé d’infrastructures de télécommunication terrestres (par les câbles et les fils électriques). Ils sont par contre couverts par des relais de téléphonie mobile, devenus indispensables aux populations pour leurs activités quotidiennes : commerce, transport, information et même services bancaires. Sans cela, ce serait la catastrophe.
Omerta sur l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques

Il ne faut donc pas s’étonner de l’omerta qui pèse aujourd’hui sur les cas d’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques.

Il s’agit de cas cliniques, décrits par des médecins, de personnes souffrant des symptômes les plus divers en présence d’ondes électromagnétiques : maux de crâne, maux de dents et de gencives, acouphènes (sonneries dans les oreilles), troubles du rythme cardiaque, douleurs articulaires, sommeil agité, fatigue, irritabilité…

Pour se protéger des ondes, ces personnes sont obligées de vivre dans les rares forêts, montagnes, grottes qui sont encore préservées des ondes électromagnétiques artificielles. En ville, là où les ondes sont omniprésentes, elles doivent se couvrir de protections métalliques.

Magda Havas et David Stetzer, dans une célèbre étude de cas publiée en 2004, ont décrit la situation de cinq personnes ayant installé chez elles un appareil permettant de diminuer les courants électromagnétiques dans l’air (filtre Havas/Stetzer). Entre autres cas de personnes ayant témoigné d’une forte baisse de leurs maux de tête, problèmes de sommeil, anxiété, etc., ils rapportent le cas, plus spectaculaire encore, d’une dame de 80 ans souffrant de diabète.

Pour traiter sa maladie, elle devait mesurer son niveau de sucre sanguin (glycémie) chaque matin à 7 heures, avant de prendre son petit-déjeuner, et prendre de l’insuline.

Avant l’installation du filtre, sa glycémie à jeun le matin variait entre 152 et 209 mg/dL, avec une moyenne de 171 mg/dL. Le diabète est défini par un taux supérieur à 126 mg/dL, le prédiabète par un taux de 100 à 125.

Le lendemain du jour où le filtre fut installé, son taux de sucre à jeun était normal, à 87 mg/dL. Elle ne prit donc pas son insuline (sans quoi elle serait tombée en hypoglycémie). Durant la première semaine, sa glycémie à jeun fut en moyenne de 119 mg/dL. Le filtre n’eut pas d’effet sur sa glycémie à 5 heures de l’après-midi. Les jours où elle sortait et se rendait dans des lieux publics susceptibles d’avoir de hauts niveaux d’ondes, son niveau de glucose augmentait de façon significative [1]. Toutefois, malgré ces études, malgré les spectaculaires émissions régulièrement diffusées par les télévisions, la réalité même de l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques reste vigoureusement contestée.

Il est de bon ton de souligner que les études sur ces personnes ont montré qu’elles étaient incapables de savoir, en fonction des symptômes qu’elles prétendent ressentir, si elles étaient réellement soumises à un rayonnement électromagnétique.
Les compagnies d’assurance se couvrent

Les ondes électromagnétiques sont officiellement encore « inoffensives », mais les assureurs, eux, ont pris leurs précautions depuis longtemps. Depuis 2003, ils ont pris soin d’inscrire en toutes lettres dans leurs contrats qu’ils se désengagent des « dommages de toute nature liés aux champs et ondes électromagnétiques » vis-à-vis des opérateurs de téléphonie mobile [2]. Les dégâts liés aux ondes ont donc acquis le même statut que ceux causés par l’amiante : ils sont inassurables, même dans la catégorie « grand risques ». Les ondes figurent d’ailleurs aussi aux côtés de l’amiante dans la catégorie 2B des agents cancérogènes possibles définie par le Centre international de recherches sur le cancer de l’OMS, tout comme le plomb et le DDT [3]. Et pour cause : médicalement parlant, il y a de très bonnes raisons de penser que le fonctionnement de nos cellules est fortement influencé, et même perturbé, par les ondes électromagnétiques qui circulent autour de nous [4].
Les champs magnétiques jouent un rôle fondamental dans notre biologie

Les ondes électromagnétiques, comme leur nom l’indique, interfèrent avec tous les courants électriques et les champs magnétiques. Or, l’électricité et les champs magnétiques jouent un rôle fondamental dans notre biologie et il est impossible qu’il n’y ait pas d’interférence.

Par exemple, toutes les cellules vivantes ont un « plus » et un « moins », comme un aimant.

C’est cela qui leur permet de faire entrer et sortir des substances, en les attirant ou en les repoussant, comme les ions sodium et potassium qui sont en flux permanent, ou les ions calcium et magnésium.

Les scientifiques savent même mesurer avec des électrodes le potentiel électrique des membranes cellulaires.

L’électricité sert aussi à nos cellules nerveuses (neurones) pour communiquer : quand vous touchez quelque chose avec votre main, un récepteur dans votre peau produit un petit choc électrique. Il passe d’une cellule nerveuse à l’autre par les synapses, qui sont les connecteurs électriques entre les cellules, jusqu’à votre cerveau.

L’électricité est même utilisée pour penser : quand vous réfléchissez ou ressentez des émotions votre cerveau s’active, on pourrait presque dire qu’il s’allume comme une ampoule ! Il est possible de suivre cette activité en faisant passer des ondes magnétiques à travers votre cerveau. Ces ondes sont perturbées par les courants électriques internes et c’est en mesurant ces perturbations qu’on sait quelle est la partie du cerveau qui travaille. C’est ce qui permet la technique de l’IRM, ou imagerie par résonance magnétique. L’IRM est un énorme électro-aimant qui fait passer à travers votre corps des ondes électromagnétiques et qui mesure ainsi ce qui se passe en vous.

Ce n’est donc pas une « théorie » d’expliquer que le corps humain est influencé par les ondes électromagnétiques de l’environnement, c’est un fait avéré.

Ces ondes ont toujours existé mais elles étaient historiquement faibles. Dans la nature, les plus notables proviennent du champ magnétique terrestre qui explique le phénomène de la boussole, où une aiguille aimantée s’aligne spontanément sur l’axe nord-sud.

Depuis l’invention et la diffusion de l’électricité, par contre, des ondes électromagnétiques incomparablement plus fortes ont envahi notre environnement.

Nous sommes aujourd’hui inondés de fréquences électromagnétiques variant de 20 Hertz (train électrique) à un milliard de Hertz (communication sans fil).

Elles ont commencé à se multiplier avec la radio dans les années 1920, le radar dans les années 1940, la télévision dans les années 1950, les ordinateurs dans les années 1970, les téléphones portables dans les années 90 et le wifi dans les années 2000.

Se pourrait-il que ces ondes perturbent le métabolisme de nos cellules, accélérant le vieillissement et favorisant certaines maladies ? Se pourrait-il qu’elles aient des conséquences sur notre système nerveux, en provoquant maux de tête, fatigue, stress ?

Il semble bien que oui, malheureusement.
Les ondes électromagnétiques hâtent la mort des cellules

En 2007, des scientifiques américains ont exposé des cultures de neurones et d’astrocytes (cellules humaines) à un téléphone mobile GSM. Au bout de deux heures seulement, les gènes de ces cellules ont commencé à s’exprimer différemment. En particulier les gènes associés à l’apoptose, c’est-à-dire le « programme informatique » qui prépare la mort de la cellule, se sont mis en route [5]. C’est une étude évidemment très inquiétante, qui recoupe les résultats d’une étude finlandaise : exposant des cellules à des ondes de téléphone mobile, ces chercheurs ont eux aussi constaté un changement dans les protéines fabriquées par ces cellules [6], ce qui n’est pas étonnant quand on sait que, ultimement, tous les mécanismes biochimiques reposent sur des échanges électriques. À noter toutefois que ces études ont été réalisées sur des cultures cellulaires, non sur des organismes vivants.
Ondes électromagnétiques et stress

Suite à ces résultats, des études ont été réalisées sur des organismes vivants, à commencer par des plantes.

Le Pr Gérard Ledoigt, de l’Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, a publié les résultats d’une expérience sur des plants de tomate, exposés eux aussi à un champ électromagnétique équivalent à celui d’un téléphone portable. Au bout de dix minutes seulement, les cellules ont commencé à produire d’importantes quantités de « molécules du stress » : calmoduline, inhibiteur de la protéinase, calcium-dependent protein kinase [7].

Ces molécules sont les mêmes que dans les cellules humaines, on peut donc supposer qu’elles réagissent de la même manière.

Il est possible que la présence de téléphones portables et d’ondes wifi dans les lieux publics, les bureaux et les habitations, favorise un état de stress généralisé. « Il y a de l’électricité dans l’air », remarquaient les Anciens : juste avant l’orage, en effet, l’atmosphère est chargés d’électricité statique, et les troupeaux s’agitaient, se bousculaient, les bêtes paraissant même ressentir une certaine angoisse.

Pourquoi les êtres humains seraient-ils immunisés contre ce phénomène ? Les professeurs le constatent aussi dans les salles de classe. Quand finalement éclate le tonnerre et tombent des torrents de pluie, un soulagement, une joie même gagne les cœurs, tandis que l’électricité qui appesantissait l’atmosphère est nettoyée.

Les enfants y sont particulièrement sensibles car leur boîte crânienne est moins épaisse et plus molle. Elle absorbe 60 % de rayonnements électromagnétiques de plus que celle des adultes.

Une étude publiée dans la revue Epidemiology a montré que l’utilisation intensive du téléphone portable chez les enfants, et donc l’exposition aux ondes, était associée à un risque 80 % plus élevé de souffrir d’hyperactivité et de troubles du comportement [8].
Les ondes électromagnétiques favorisent les tumeurs au cerveau

En 2011, des chercheurs ont tiré la sonnette d’alarme après avoir étudié l’ensemble des données disponibles sur l’usage du téléphone portable. Ils ont conclu que l’usage du téléphone portable sur le long terme double le risque de tumeur au cerveau [9]. Une autre étude publiée dans la revue Pathophysiology en octobre 2014 a étudié deux populations d’adultes ayant été victimes d’une tumeur du cerveau. Ils ont constaté que le risque augmentait avec l’intensité d’utilisation du téléphone portable. Le risque est plus élevé encore pour les personnes ayant commencé à l’utiliser avant l’âge de 20 ans. Cette augmentation va de 10 à 60 %, avec une moyenne de 30 % [10]. Il s’agit d’informations publiques. Elles semblent avoir été entendues par une partie de la population qui utilise une oreillette ou un kit main-libre pour téléphoner.

Mais la réalité est que cette précaution n’est pas suffisante.
Comment prendre ses précautions

C’est donc à mon avis une précaution élémentaire que de limiter son exposition aux ondes électromagnétiques.

La première mesure à prendre, qui est de loin la plus importante pour sa santé, et pas seulement sur le plan des ondes d’ailleurs, est de déménager et de changer de métier si nécessaire.

Cela semble radical, impossible même à la plupart d’entre nous qui vivons avec cette conviction, que l’on nous a enfoncée dans le crâne, que nous n’avons pas le choix. Je ne dis pas que ce soit facile. Mais je dis qu’il existe des cas innombrables de personnes qui ont fait le choix de vivre loin des centre-villes, souvent au prix d’une moindre rémunération, mais dont la qualité de vie au bout du compte a augmenté. Je n’en dirai pas plus sur cet important sujet que je reprendrai à une autre occasion.

D’une façon générale dans votre maison, placez vos appareils électriques contre les murs donnant sur l’extérieur.
Ne gardez aucun appareil électrique dans votre chambre, et veillez aussi qu’il n’y en ait pas non plus de l’autre côté du mur contre lequel est placé votre lit.
Evitez les lampes basse consommation bon marché dites « fluocompactes ». Leur culot contient un ballast électronique renfermant un générateur d’ondes à basse fréquence. Vérifiez en particulier que vous n’en avez pas dans vos lampes de chevet, et remplacez-les par des ampoules LED lumière chaude.
Utilisez un ordinateur à écran plat et éloignez-vous au maximum du moniteur, en le plaçant le plus loin possible sur votre bureau. Utilisez un clavier et une souris avec fil.
Évitez le wifi pour connecter votre ordinateur à Internet, et utilisez un fil.
Si vous avez un ordinateur portable, ne le posez pas sur vos genoux ou contre vous. Utilisez un clavier, une souris et si possible un écran externe quand vous pouvez. Utilisez au maximum la batterie, plutôt que de le brancher. Lorsque vous devez le recharger, mettez-le dans un endroit isolé de votre maison.
Limitez l’usage de la lumière électrique. Vous redécouvrirez le plaisir de vivre au rythme naturel du cycle du soleil. Si vous téléphonez le soir ou recevez des amis, une lumière très tamisée peut non seulement suffire, mais aussi créer une ambiance plus conviviale.
Débranchez votre borne wifi la nuit.
Limitez au maximum les radios, scanners, IRMs, échographies. Essayez de trouver un médecin désireux et capable de faire un maximum de diagnostics sans se couvrir avec des examens superflus.
Si vous avez un bébé, évitez le babyphone : il émet des micro-ondes pulsées particulièrement nocives pour le cerveau des petits.
Ne dormez pas à côté de votre téléphone portable. Non seulement il faut l’éteindre et le mettre à charger à l’autre bout de la maison, mais il faut qu’il soit le plus loin possible de vous, car un téléphone portable contient un aimant si puissant qu’il continue à émettre des ondes, même éteint ; d’ailleurs, si vous le pouvez, passez-vous de téléphone portable !

À votre santé !

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