dimanche 31 mai 2015

100 autres compteurs intelligents ont explosé le 20 mai 2015 à cause d'une surcharge électrique

28 mai 2015 – Source : Stop Smart Meters

(en anglais)

100 More Smart Meters Explode–in Capitola, CA This Time

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“On 5.12, the Smart Meters blew off my house and about 100 neighbors, just like in Stockton. I didn’t see any mention of the Smart Meters blowing up in Capitola on 5.12 on your website and feel like PG&E just brushed it under the rug. My washing machine broke in the process and PG&E is not helpful at all.”

This follows a similar incident in Stockton, CA in March where meters blew off houses and many appliances were damaged after an electrical surge.

Utilities kindly correct us if we are mistaken, but this is not a phenomenon affecting glass and steel electromechanical analog meters. It’s too bad that we have such corrupt “oversight” that has not only allowed utilities to deploy this untested, hazardous technology on nearly every building- in violation of numerous laws- but then destroy millions of safe meters making it harder for policymakers to order a recall (which of course must be done).

Sounds like a stitch-up and believe us- it is.

Capitola was one of 15 local governments in California to pass an ordinance banning the meters back in 2010 when we had just started our campaign. If PG&E and the corrupt California Public Utilities Commission had respected local law in 2010/11, smart meters may not be exploding on people’s homes today.

If the Santa Cruz County Sheriff had protected public safety and enforced the law rather than protecting and escorting those who violated it. If the Sheriff had not arrested us for civilly disobeying and rightfully blocking what we knew then was an unsafe deployment, the exploding meters and chronic RF sickness that have become part of the California landscape in 2015 might have been avoided.

How many millions of unsafe meters are sitting on people’s homes right now, waiting for a surge that can instantly transform them into incendiary bombs or flying projectiles?

This morning, we called PG&E for comment (they always love to hear from us), and asked what the cause of the problem was, and asked for evidence of any similar incidents with analog meters. They said they would call us back. (they haven’t yet)

We also contacted the Capitola City Council as well as state legislators for the area, State Senator Bill Monning and Assemblymember Mark Stone and have demanded an independent statewide investigation into these incidents.

We will report here what their responses are, and any updates or more information that comes in. If you were personally affected by this incident or know someone who was, we would like to hear from you.

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If you are living in the area, please contact your elected officials and ask them to step in and protect the public’s safety.

State Senator Bill Monning (831) 425-0401

State Assemblymember Mark Stone (831) 425-1503

Capitola City Council (831) 475 7300

Capitola City Council Meets at 7pm Thursday May 28th at 420 Capitola Ave. Speak up and encourage action!

Hundreds of thousands of smart meters have been recalled in Saskatchewan, Oregon, Florida, and Pennsylvania because of fire risk. People have died and homes have been destroyed.

One thing is for sure- the only thing the California Public Utilities Commission is protecting is corporate utility profits.

Update May 22nd 10am: We have not heard back from either PG&E or state legislators. Nothing to see here folks. Just 21st century utility dysfunction. The cost of “progress” perhaps?

Update May 27th 9am: Still no word from either PG&E or state legislators. Since the facts are damning, they’d obviously prefer to sweep their incompetence under the rug.

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samedi 30 mai 2015

Loto-Québec recrute Patrice Lavoie chez Hydro-Québec

30 mai 2015 – Source : Journal de Québec

Loto-Québec vient de frapper un grand coup en recrutant le porte-parole numéro un d’Hydro-Québec, Patrice Lavoie. Ce dernier remplacera une autre figure bien connue des médias chez Loto-québec, Jean-Pierre Roy. M. Roy, après plus de 25 ans comme porte-parole chez Loto-québec, prendra sa retraite cet automne. Patrice Lavoie connaît bien Loto-Québec puisqu’avant de rallier les rangs d’Hydro-Québec, il était porte-parole à la Société des casinos.

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Hydro est Dieu

29 mai 2015 – Source : Journal de Montréal

L’omniscience d’Hydro-Québec n’a d’égale que celle de Dieu. Elle sait tout et son infaillibilité est absolue. Elle en est si convaincue que son arrogance et sa suffisance dégoûtent.

Le pire pour l’abonné otage est qu’il ne sent pas de volonté politique de remettre au pas la plus grosse société d’État québécoise. Il ne faut pas traumatiser la poule aux œufs d’or qui lui produit plus de 3 milliards $ par année de dividendes.

Mercredi encore, suite au rapport de la vérificatrice générale qui reprochait à Hydro-Québec d’avoir liquidé pour 75 000 $ sans appel d’offres public une turbine inutilisée achetée 79 millions $, dans le cadre du projet de mise à niveau de la centrale Gentilly-2, le ministre de l’Énergie, Pierre Arcand, a banalisé l’affaire. Si le dossier n’est pas suffisamment documenté, Hydro le garnira mieux, a-t-il substantiellement indiqué.

Interrogé par le député Bernard Drainville sur le taux usuraire de 14 % imposé aux clients dont des paiements retardent, le même ministre s’est lancé dans une attaque bassement démagogique contre le chef du PQ, Pierre Karl Péladeau dont l’une des entreprises de Québecor, Vidéotron, a un taux d’intérêt plus élevé qu’Hydro.

Le ministre a fait abstraction du fait qu’Hydro-Québec a un monopole sur un service public essentiel alors que Vidéotron perçoit un intérêt inférieur à ses concurrents dans cette industrie et que ses clients sont libres de se désabonner.

Pratiques indéfendables

Toujours mercredi, les perroquets du service des communications d’Hydro-Québec soutenaient, à la face des Québécois, qu’une liquidation pour 75 000 $ d’un équipement neuf de 79 M$ était un gain puisque les dépenses reliées au dossier de Gentilly-2 avaient été rayées des livres comptables.

Le recours à un tel sophisme est indigne, tellement il est grossier dans sa tentative de justifier une décision indéfendable.

Jeudi, le député de la CAQ, Éric Caire, a relevé que l’entreprise qui avait ainsi fait l’acquisition de cette turbine était la même, Robert Fer et Métaux qui, en 2013, avait pu acheter d’Hydro-Québec pour 34 000 $, 24 roulottes entièrement équipées dont douze n’avaient jamais été utilisées et qui les avait aussitôt revendues 375 000 $. Les roulottes avaient une valeur de 2,3 millions $.

Dans ce cas également, Hydro n’avait pas procédé par appel d’offres en bonne et due forme. Elle avait tout simplement invité par courriels des entreprises choisies dans son fichier de fournisseurs.

Manipulation politique

Hydro-Québec a dilapidé 1 milliard $ dans le projet de rénovation de la centrale nucléaire Gentilly-2 lancé par le gouvernement Charest, mais abandonné en 2012 pour des raisons idéologiques par celui de Pauline Marois. Les libéraux avaient aussi tourné le dos au nucléaire en raison de l’explosion des coûts.

Gentilly-2 a fait l’objet d’une utilisation électoraliste comme plusieurs grands projets d’Hydro-Québec: devancement de construction de centrales, les éoliennes et autres. Les clients d’Hydro-Québec assument les coûts de ces manœuvres politiques.

Par ailleurs, les histoires d’horreur s’empilent sur les pratiques administratives et commerciales d’Hydro-Québec.

L’installation d’une nouvelle direction pourrait reposer sur un mandat gouvernemental de donner un gros coup de barre. Mais je n’y crois pas.

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Rapport de la VG : Pierre Arcand veut une plus grande transparence de la part d’Hydro-Québec

29 mai 2015 – Source : Journal Le Devoir

Le ministre de l’Énergie, Pierre Arcand, appelle à une plus grande transparence de la part Hydro-Québec. À ses yeux, la société d’État doit ouvrir une nouvelle « ère » au moyen de différents « changements » dans ses « façons de faire ».

« Nous allons travailler pour faire en sorte que les choses soient mieux faites », a-t-il déclaré à l’Assemblée nationale jeudi, au lendemain du dépôt du rapport de vérification sur la valorisation des actifs de la centrale nucléaire Gentilly-2.

Le prochain président-directeur général d’Hydro-Québec — dont l’identité sera vraisemblablement connue d’ici au 1er juillet prochain — s’attellera à la tâche de mettre en oeuvre un nouveau plan stratégique pour « faire en sorte qu’Hydro-Québec soit plus performante à l’avenir » tout en « protége[ant] le consommateur québécois », a fait valoir M. Arcand.

La vérificatrice générale du Québec, Guylaine Leclerc, a déposé mercredi un rapport « dévastateur » pour la société d’État, a fait valoir le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault. « J’espère que quelqu’un va payer pour avoir mal géré l’appel d’offres », a-t-il lancé, ne digérant pas la vente d’équipements tout neufs destinés à la centrale nucléaire Gentilly-2 à un montant de 75 000 dollars, alors qu’ils avaient été achetés quelques années auparavant au coût de 79 millions de dollars.

M. Arcand n’était pas d’humeur, lui, à admonester Hydro-Québec pour avoir écoulé diverses pièces conçues sur mesure pour la turbine de la centrale nucléaire — rotors, diaphragmes, supports et autres outillages — à 0,1 % de leur coût d’achat. « Le prix qui a été payé pour la turbine de Gentilly-2 reflétait, à ce moment-là, les conditions du marché. Il y a eu sept groupes qui ont fait des offres pour cette turbine-là. Il y a un groupe qui […] demandait à Hydro-Québec de payer 460 000 $ pour la débarrasser de la turbine. Dans les circonstances, Hydro-Québec en est arrivée à accepter la meilleure offre [soit] 74 000 $ », a-t-il répété jeudi.

À ce prix, Hydro-Québec a « minimalement sous-estimé la valeur des lots d’environ 44 000 $», a spécifié Mme Leclerc dans son rapport de vérification déposé à l’Assemblée nationale mercredi. « Après des mois d’étude sur cette question-là [elle a] dit : “ Ça devrait être 118 000 dollars. ” Alors, moi, j’ai demandé à Hydro-Québec, et j’insiste fortement : qu’ils améliorent leurs façons de faire. Et, c’est ce qu’ils vont faire », a poursuivi M. Arcand.

La vente au rabais des équipements de la centrale nucléaire Gentilly-2 aura sans doute une incidence sur les « primes » à verser aux gestionnaires d’Hydro-Québec à l’origine de la vente, a suggéré M. Arcand. « Les dirigeants d’Hydro-Québec, lorsqu’ils reçoivent des primes, c’est quand ils ont une bonne performance financière, d’une part. Et donc, s’ils n’ont pas vendu comme ils devaient vendre, les montants, bien, ils auront ça de moins en primes. »

D’autres pièces ?

Le député péquiste Alain Therrien a interpellé M. Arcand en Chambre afin de savoir « si d’autres pièces ont été liquidées de cette façon ». Il n’a pas obtenu de réponse.

« Contrairement aux dirigeants d’Hydro-Québec », le ferrailleur Robert Fer et Métaux « connaît ça, la “ business ” », a fait valoir le député caquiste Éric Caire. « On se souvient du triste épisode des roulottes vendues 34 000 $ à Robert Fer et Métaux qu’il a revendues deux jours plus tard 375 000 $. 1000 % de profit ! »

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jeudi 28 mai 2015

Mauvaise gestion chez Hydro-Québec : Des changements à venir, promet le ministre

28 mai 2015 – Source : TVA Nouvelles

Le rapport de la vérificatrice générale qui critique sévèrement Hydro-Québec déposé mercredi a suscité de vives réactions à l’Assemblée nationale. La CAQ veut que les responsables en subissent les conséquences.

En entrevue à TVA Nouvelles, le ministre Pierre Arcand affirme qu’il y aura un changement de culture chez Hydro, lorsque la nouvelle direction va entrer en fonction.

La CAQ veut faire payer ceux qui ont mal géré l’appel d’offres lorsqu’ils ont vendu cette turbine payée 79 millions pour 75 000$ sur la base d’une évaluation peu rigoureuse, selon la vérificatrice générale.

«Les Québécois ne sont pas des guichets automatiques à qui on demande toujours: « Payez, payez plus »», a martelé François Legault, chef de la CAQ.

Le rapport souligne que le même ferrailleur, comme le révélait notre Bureau d’enquête, a acheté 24 roulottes pour 34 000$ qu’il a revendues dix fois plus cher.

Bonus contestés

La CAQ a voulu savoir si les dirigeants d’Hydro recevront les bonus que le gouvernement avait votés.

«S’ils n’ont pas vendu comme ils devaient vendre les montants, bien, ils auront ça de moins en bonus», a affirmé Pierre Arcand, ministre des Ressources naturelles.

«Nous sommes actuellement à la recherche de nouveaux dirigeants au sein d’Hydro-Québec. Et il est clair qu’une ère de changement doit s’opérer aussi à Hydro-Québec», a-t-il ajouté.

Nombreuses démissions

En quelques mois, quatre hauts dirigeants ont démissionné. Thierry Vandal, le PDG, la numéro 2, Marie-Josée Nadeau, le responsable du dossier des compteurs intelligents et l’avocate en chef.

Au cours des dernières années, Hydro a été montrée du doigt pour son manque de transparence.

«Disons que j’aimerais mieux que les choses aillent mieux, particulièrement suite au rapport du vérificateur général. »

En entrevue à TVA Nouvelles, le ministre annonce un changement de culture. «Je regarde ce que les citoyens nous disent. Hydro doit travailler à être plus transparente, Hydro doit travailler à être plus aux services des citoyens», a expliqué le ministre Arcand.

Le ministre, qui peaufine un nouveau plan stratégique, va rencontrer son homologue ontarienne la semaine prochaine pour négocier une entente d’échange d’électricité.

C’est le conseil d’administration d’Hydro-Québec qui fera des recommandations pour remplacer Thierry Vandal. On prévoit une nomination d’ici la fin juin.

Parmi les noms qui circulent, il y a celui de la présidente de Gaz Métro, Sophie Brochu.

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Hydro-Québec a liquidé des équipements de 79 millions pour 75 000$

28 mai 2015 – Source : Journal Le Devoir

Hydro-Québec a vendu à un ferrailleur québécois des équipements tout neufs destinés à la centrale nucléaire Gentilly-2 pour 75 000 $, alors qu’ils avaient été acquis quelques mois plus tôt à un montant 1000 fois plus élevé, c’est-à-dire 79 millions dollars.

La société d’État a vite renoncé à vendre les diverses pièces conçues sur mesure pour la turbine de la centrale nucléaire — rotors, diaphragmes, supports et autres outillages — en raison du « peu de succès » d’un appel d’intérêt. Elle s’est tournée vers le marché du recyclage des métaux. À la lumière des informations disponibles, « il est difficile d’évaluer si la décision de cesser la recherche d’acquéreurs potentiels du domaine nucléaire, après trois mois de démarchage en 2014, était appropriée », a indiqué la vérificatrice générale du Québec, Guylaine Leclerc, mercredi.

Chose certaine, Hydro-Québec a effectué « un appel de propositions restreint pour la vente des équipements sur le marché du recyclage des métaux sur la base d’une évaluation peu rigoureuse de la valeur marchande des biens ». En sous-évaluant le poids des équipements à vendre et en occultant les particularités de leur composition, Hydro-Québec a « minimalement sous-estimé la valeur des lots d’environ 44 000 $», a spécifié Mme Leclerc.

Hydro-Québec dit avoir convenu d’écouler sur le marché du recyclage des métaux les équipements conçus sur mesure pour la centrale nucléaire, dont l’arrêt de mort avait été signé par le gouvernement Marois à l’automne 2012, après avoir « déployé d’importants efforts pour vendre ces équipements ». Mais, les coûts d’entreposage — 250 000 $ par année — poussaient la société d’État à se départir de ses pièces encombrantes « dans les meilleurs délais ». « Une évaluation plus détaillée de la valeur des métaux aurait occasionné des délais et des dépenses additionnelles de location d’entrepôt, d’assurances et de pesée du métal. Ces dépenses auraient annulé le gain supplémentaire potentiel », a indiqué Hydro-Québec par voie de communiqué.

Le ministre de l’Énergie, Pierre Arcand, s’est dit satisfait des « explications » d’Hydro-Québec. « Les offres allaient de moins 460 000 $ jusqu’à 74 000 $. Moins 460 000 $, ça veut dire qu’il y en a qui ont [demandé] d’avoir un chèque d’Hydro-Québec pour pouvoir disposer de la turbine », a-t-il affirmé lors d’un impromptu de presse. Les équipements vendus à un ferrailleur « n’avaient pas ou à peu près pas de valeur sur le marché ».

La vente de matériel acheté 79 millions pour 75 000 $ est un « un non-sens », a fait valoir le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault. « C’est impensable ! » Cette transaction éveille les soupçons du chef caquiste. « Est-ce qu’il y a des problèmes de corruption ? Est-ce qu’il y a des problèmes de mauvaise gestion ? » s’interrogeait-il. M. Legault ne se satisfait pas du rapport de la VG. « Il faut aller au fond du dossier », a-t-il dit.

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«Un rapport dévastateur pour Hydro-Québec»

28 mai 2015 – Source : Journal Le Courrier du Sud

POLITIQUE. Le député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, qualifie de dévastateur le rapport que vient de publier la Vérificatrice générale du Québec au sujet de la vente d’actifs d’Hydro-Québec reliés aux installations de la centrale Gentilly-2.

Donald Martel affirme que le rapport de la Vérificatrice générale démontre que la société d’État a fait preuve, pour le moins, d’insouciance, de grossière négligence et de manque total de rigueur dans l’ensemble du processus qui a mené à la vente pour 75 000 $ d’actifs, acquis à un coût mille fois plus élevé.

Le rapport mentionne notamment que les dirigeants d’Hydro-Québec n’ont pas suivi les conseils de la firme d’experts mandatée pour les conseiller dans ces transactions, que le processus de sollicitation des acheteurs potentiels était inadéquat et que l’évaluation des équipements à vendre était approximative et incomplète.

«C’est comme si vous achetiez une maison au prix de 200 000 $ et que vous la revendiez deux ans plus tard au prix de 200 $. C’est clair que c’est une transaction plutôt suspecte. C’est pour cette raison que j’ai commencé à faire des démarches pour comprendre ce qui s’était réellement passé», explique le député Donald Martel.

Rappelons que ce rapport avait été demandé à la suite d’une motion unanime adoptée en décembre dernier par l’Assemblée nationale, sous l’initiative de la Coalition Avenir Québec.

Donald Martel voulait notamment qu’on explique comment il se fait que des équipements acquis pour 79 millions de dollars avaient ensuite été cédés pour 75 000 $.

«Je pense que toute la lumière n’est pas encore faite et que les conclusions de la VG ne sont que la pointe de l’iceberg. C’est certain que je vais continuer de fouiller ce dossier », a conclu M. Martel, qui estiment que les conclusions du rapport viennent confirmer les craintes qu’il avait exprimées depuis plusieurs semaines.

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¸François Legault critique la gestion d'Hydro-Québec

28 mai 2015 – Source : M 103.5 FM

Par André Giroux

Le député de l’Assomption et chef de la CAQ François Legault, dénonce la gestion d’Hydro-Québec à la suite du rapport de la vérificatrice-générale du Québec.

Cette dernière met en doute la façon dont le dossier de Gentilly 2 a été traité par la Société d’État.

Le député de l’Assomption François Legault en avait long à dire sur la question.

La vérificatrice-générale voit d’un mauvais œil la façon dont s’est déroulé le processus de liquidation de l’équipement après l’annonce de la fermeture de la centrale qui a coûté 983 millions à Hydro-Québec.

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Vente de feu chez Hydro-Québec: Legault veut que des têtes roulent

28 mai 2015 – Source : La Presse

La Coalition avenir Québec (CAQ) souhaite que des têtes roulent chez Hydro-Québec pour avoir envoyé à la ferraille une turbine payée 79 millions.

En point de presse jeudi, le chef François Legault a exigé la sanction ultime pour les dirigeants de la société d’État qui ont choisi d’écouler au coût de 75 000 $ sur le marché du recyclage de l’équipement neuf payé 1000 fois plus cher pour la centrale nucléaire Gentilly-2.

«Je demande des sanctions, je demande que les responsables soient identifiés et qu’un ménage soit fait pour s’assurer qu’on gère mieux Hydro-Québec. Ce n’est quand même pas un »stand» à patate frite», a soutenu M. Legault, choqué par la vente de débarras révélée par la vérificatrice générale du Québec.

Dans un rapport déposé la veille, la vérificatrice Guylaine Leclerc souligne qu’Hydro-Québec n’a pas jugé bon de lancer un appel de propositions en bonne et due forme pour vendre la turbine à vapeur de la centrale.

Hydro a plutôt opté pour un appel de propositions restreint afin de se débarrasser des rotors, supports et autres outillages rendus inutiles par la fermeture de la centrale décrétée par le gouvernement du Parti québécois en 2012.

Pour la vérificatrice générale, Hydro-Québec s’est contenté d’une évaluation «peu rigoureuse» de la valeur marchande des biens liquidés.

M. Legault veut que les «responsables» de la gestion de ce dossier soient identifiés et que les «coupables» passent à la trappe. Plus précisément, il montre du doigt le président de la division Équipement et services partagés d’Hydro-Québec, Réal Laporte.

«Est-ce que le président est compétent? Est-ce qu’il y a quelqu’un qui va payer pour cette mauvaise gestion? Si on a des mauvais gestionnaires qui sont responsables d’une partie de la gestion de notre plus grosse société d’État, j’espère qu’on va s’en débarrasser», a lancé le leader caquiste.

M. Legault réclame aussi un examen approfondi de la vérificatrice générale sur la gestion de la société d’État.

«Il est temps que la vérificatrice générale regarde pas juste la vente d’une turbine, mais l’ensemble de la gestion et qu’on fasse une vraie vérification d’optimisation chez Hydro-Québec», a-t-il argué.

En Chambre, le député Éric Caire a relaté que l’acheteur de la turbine à rabais, Robert Fer et métaux, une entreprise de la Mauricie, s’était aussi portée acquéreuse en 2013 auprès d’Hydro-Québec de 24 roulottes pratiquement neuves. Ces roulottes avaient été cédées pour un plat de lentilles.

«On se souvient du triste épisode des roulottes vendues 34 000$ à Robert Fer et métaux qu’il a revendues deux jours plus tard 375 000 $, 1000% de profit. La même entreprise s’est portée acquéreur de la turbine – d’après moi, lui, il a flairé la bonne affaire, contrairement aux dirigeants d’Hydro-Québec», a lancé avec ironie le député de La Peltrie.

Pressé de questions, le ministre de l’Énergie, Pierre Arcand, a reconnu sur la base des conclusions de la vérificatrice générale qu’Hydro-Québec aurait pu obtenir un meilleur prix pour la turbine, et cela, même sur le marché de la ferraille.

«Ce dont on parle aujourd’hui, c’est une erreur de la part d’Hydro-Québec, si on veut. Et, encore une fois, c’est une estimation théorique du Vérificateur général qui dit que, dans ce cas-ci, on aurait peut-être pu aller chercher 44 000 $ de plus», a-t-il dit.

M. Arcand, qui s’était empressé la veille de défendre les décisions d’Hydro-Québec, semblait plus prudent jeudi à l’Assemblée nationale.

À la recherche d’un nouveau président-directeur général pour succéder au retraité Thierry Vandal, le ministre a promis des changements dans les façons de faire d’Hydro-Québec.

«Nous sommes actuellement à la recherche de nouveaux dirigeants au sein d’Hydro-Québec. On espère être en mesure de l’annoncer au cours des prochaines semaines et il est clair qu’une ère de changement doit s’opérer aussi à Hydro-Québec», a concédé M. Arcand.

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La vérificatrice générale écorche Hydro-Québec

27 mai 2015 – Source : Argent/Canoe

QUÉBEC – Hydro-Québec (HQ) s’est fait semoncer par la vérificatrice générale (VG) pour avoir évalué de façon «peu rigoureuse» le matériel neuf destiné à la rénovation de Gentilly-2, qui a été vendu au rabais lors du déclassement de la centrale.

Acquise au coût de 79 millions $, une turbine a été vendue pour 75 000 $ à un ferrailleur, a révélé Guylaine Leclerc mercredi.

«Nous n’avons pas vu d’analyse économique qui pouvait justifier de ne pas aller en appel d’offres public», a-t-elle déploré dans son premier rapport depuis sa nomination comme vérificatrice générale du Québec. Mme Leclerc confirme ainsi plusieurs reportages du Bureau d’enquête à ce sujet.

«Hydro-Québec n’a pas précisé les critères retenus pour appuyer la décision de cesser la recherche d’acquéreurs potentiels. Elle a fait un appel de propositions restreint pour la vente des équipements sur le marché du recyclage des métaux sur la base d’une évaluation peu rigoureuse de la valeur marchande des biens», a noté Mme Leclerc.

Elle souligne d’ailleurs que la société d’État a dépensé pour rien 983 millions $ avant que le gouvernement Marois n’annonce officiellement la fermeture de la centrale et l’abandon du projet en septembre 2012.
Une turbine neuve à la ferraille

La VG et son équipe de limiers se sont particulièrement intéressées à la vente d’une partie des équipements, acquis dans le cadre du projet de réfection.

En novembre 2014, HQ a annoncé qu’une entreprise de recyclage des métaux de la région de la Mauricie a racheté pour 75 000 $ une turbine neuve payée 79 millions $.

La VG reconnaît que la situation associée au déclassement de Gentilly-2 était exceptionnelle. Autorisées en 2008, les rénovations ont été abandonnées en 2012 après une hausse vertigineuse des coûts. Mais les «décisions importantes qui ont influencé l’issue du processus de vente des équipements neufs de la turbine n’ont pas été documentées», écrit Mme Leclerc.

La turbine était difficile à revendre puisque certaines composantes étaient faites sur mesure, selon le fabricant.

«La vente d’équipements neufs et usagés à des entreprises du secteur nucléaire n’est pas au cœur du savoir-faire de l’entreprise. Nous nous attendions donc à ce que les décisions clés soient bien documentées et assumées par un niveau décisionnel adéquat. Or, certaines décisions importantes ne sont pas documentées et la responsabilité de celles-ci demeure floue», ajoute-t-elle.
Pas d’appel de propositions

Faute d’expression d’intérêt de la part d’acheteurs potentiels, Hydro-Québec n’a pas jugé pertinent de lancer un appel de propositions, comme le prévoyait son processus de vente. La VG estime d’ailleurs que cette liquidation a été faite dans «l’urgence» puisqu’Hydro-Québec a résilié le bail de l’entrepôt où se trouvaient les pièces avant son échéance.

Elle a donc choisi de vendre à un ferrailleur de la Mauricie les turbines et équipements. Or, la direction du matériel a «sous-évalué le poids des équipements à vendre et n’a pas tenu compte des particularités de leur composition pour en estimer la valeur».

La «valeur estimative» de 75 000 $ a été attribuée sans «documentation complète à l’origine de cette évaluation».
Hydro se défend

De son côté, Hydro-Québec estime que «les coûts d’entreposage justifiaient la décision de l’entreprise d’agir le plus rapidement possible». Elle affirme que le coût d’entreposage élevé justifiait une vente rapide à rabais.

«Il est à noter que la valorisation des autres actifs de la centrale s’est traduite par une rentrée de fonds de près de 9 millions $», a-t-elle rétorqué. Elle «adhère» toutefois aux recommandations de la vérificatrice.
Autres pertes d’argent

Ce n’est pas la première fois qu’Hydro se fait prendre à vendre au rabais de l’équipement coûteux. Le Bureau d’enquête avait révélé qu’Hydro-Québec a vendu 24 roulottes pratiquement neuves pour 34 000 $ à un entrepreneur qui les a immédiatement revendues sans modification pour 375 000 $.

«Ce rapport confirme nos craintes. Selon nous, c’est même uniquement la pointe de l’iceberg. La gestion d’Hydro-Québec depuis la fermeture de Gentilly-2 est clairement déficiente et les conclusions du rapport me troublent énormément. L’argent des Québécois ne peut pas continuer à être jeté par les fenêtres ainsi», a dénoncé le député caquiste de Nicolet-Bécancour, Donald Martel.

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Privatisation d'Hydro-Québec: «Tout est sur la table», dit le ministre Coiteux

27 mai 2015 – Source : Journal Le Soleil

(Québec) Le président du Conseil du trésor, Martin Coiteux, n’écarte pas l’idée de privatiser Hydro-Québec pour améliorer l’état des finances publiques.

Le ministre a glissé cette indication lors d’un premier échange avec le critique péquiste Bernard Drainville.

En chambre, à l’Assemblée nationale, le député de Marie-Victorin lui a demandé si «vous envisagez, oui ou non, la privatisation d’Hydro-Québec»?

«L’objectif qu’on poursuit, c’est d’éliminer le déficit, puis de le maintenir par la suite», a commencé par répondre Martin Coiteux. Il a poursuivi en martelant que «tout va être sur la table, tout va être sur la table».

M. Coiteux a rappelé que deux commissions seront mises sur pied par son gouvernement – l’une sur la fiscalité, l’autre sur les programmes – pour juguler un déficit qui atteindrait 7 milliards $, en 2015-2016, «si rien n’était fait».

Mais le ministre s’est gardé de répéter que la vente au privé de la société d’État fait partie des options qu’il considère.

Il s’est contenté d’ironiser sur le député péquiste «extrêmement habile à débattre avec lui-même» et qui «parle d’un problème qui n’existe pas».

Quelques semaines après son accession au pouvoir, le gouvernement libéral a donné le mandat à deux experts de trouver des solutions pour rétablir une situation budgétaire jugée déplorable.

Luc Godbout et Claude Montmarquette ont suggéré notamment de vendre 10 % des actifs de la société d’État, une solution que n’a pas reniée le premier ministre Philippe Couillard.

Cap sur les minicentrales

Le gouvernement libéral continue d’aller de l’avant dans le dossier des minicentrales. Attaqué comme une source d’énergie inutile et un gaspillage de fonds publics, le dossier a été défendu par le ministre Pierre Arcand.

En mêlée de presse, le détenteur du portefeuille de l’Énergie et des Ressources naturelles a fait valoir que les quantités d’énergie des minicentrales sont minimes et, de ce fait, sans impact sur le prix de l’électricité.

Et l’impact social n’est pas négligeable, a-t-il suggéré.

«Le programme des minicentrales fait travailler des gens dans les régions. En ce sens, c’est important. On peut voir les coûts de bien des façons. Du monde en chômage, ça coûte aussi cher à l’État.»

À la période des questions, le chef de la Coalition avenir Québec a continué de critiquer la relance de six petites centrales.

François Legault a exigé, sans obtenir de réponses, de savoir quelles seront les pertes annuelles générées par le programme. «Dix, 20 ou 30 millions $?»

Le premier ministre a rétorqué que ces installations ne représenteront qu’une goutte dans la mer de 40 000 mégawatts que produit Hydro-Québec.

«Les études montrent que l’impact sur les tarifs est minime, très minime comparé à l’éolien qui est un autre point d’intérêt, je crois, du chef de la deuxième opposition», a commenté Philippe Couillard.

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Les libéraux esquivent les critiques sur Hydro-Québec en s'en prenant à Vidéotron

27 mai 2015 – Source : Ici Radio-Canada

L’opposition officielle a critiqué avec virulence le gouvernement Couillard mardi sur la gestion d’Hydro-Québec. Mais plutôt que d’affronter les critiques, le ministre Pierre Arcand a détourné le débat à l’Assemblée nationale en s’interrogeant sur la façon dont sont gérées les entreprises du chef péquiste, Pierre Karl Péladeau. Des attaques, estime ce dernier, qui commencent à ressembler à du « harcèlement ».

Le Parti québécois cherchait à obtenir des réactions sur le rapport très critique que la vérificatrice générale vient de publier sur la façon dont Hydro-Québec avait géré la vente de certains équipements de la centrale nucléaire Gentilly-2.

Le porte-parole péquiste en matière d’énergie, Bernard Drainville, est monté à l’assaut en citant l’essentiel des reproches formulés dans le rapport de la vérificatrice générale, Guylaine Leclerc.

« Vous avez liquidé 80 millions d’actifs à Gentilly, vous avez vendu ça pour 75 000 piastres, a déclaré le député de Marie-Victorin. Alors que vous « chargez » des taux usuraires de « shylock » aux Québécois », a-t-il lancé, faisant allusion au taux annuel de 14,4 % qu’impose Hydro-Québec aux clients qui tardent à payer leur compte d’électricité.

« Vous devriez avoir honte de défendre ces taux-là », a rajouté Bernard Drainville à l’intention du ministre des Ressources naturelles et de l’Énergie Pierre Arcand. « Allez-vous corriger ce taux, qui est indécent? »

Or, plutôt que de répondre à ces attaques, le ministre a tourné les projecteurs sur les entreprises du conglomérat de Pierre Karl Péladeau.

« Dans le cas de Vidéotron, quand les clients sont en tort, c’est 19,56 % [ d’intérêt] », a déclaré le ministre Arcand.

« Dans l’entreprise qu’est Vidéotron, comme les entreprises de câble, on demande aux clients en plus de payer d’avance. Avant que le service soit fait. Voilà la réalité. »
— Pierre Arcand, ministre des Ressources naturelles et de l’Énergie du Québec

De plus, M. Arcand a rappelé que, du temps où M. Péladeau présidait le conseil d’administration d’Hydro-Québec, il trouvait « normal » que la société d’État facture ces taux d’intérêt à ses clients retardataires.

Un peu plus tard, en marge d’un caucus de son parti, Bernard Drainville a déploré le manque de jugement des libéraux.

« Comparer une entreprise privée qui doit vivre avec d’autres entreprises privées concurrentes et un monopole comme Hydro-Québec qui donne un service essentiel, ça n’a pas rapport », a-t-il avancé, appelant le ministre a défendre plutôt les usagers d’Hydro-Québec.

Le ministre Pierre Arcand, qui s’est montré avare de commentaires durant la période de questions au sujet du rapport de la vérificatrice générale, l’a toutefois commenté lors d’un impromptu de presse. Le ministre se dit satisfait des explications rendues par Hydro-Québec dans le dossier de la vente des équipements de la centrale Gentilly-2.

Une comparaison sans rapport, estime PKP

Le chef de l’opposition officielle, Pierre Karl Péladeau, considère que le ministre Arcand devrait répondre aux questions qui lui sont posées sur Hydro-Québec.

« Je pense que c’est ce que les citoyens devraient avoir si nous avons le moindrement de respect à leur endroit », affirme-t-il.

Lorsque les journalistes lui ont demandé s’il n’allait pas souvent devoir faire face à des allusions à ses actifs, dans le cours de sa vie politique, Pierre Karl Péladeau a répondu que ces rapprochements faits par les libéraux « n’avaient aucun rapport ».

Hydro-Québec est une « propriété collective », a rappelé M. Péladeau, laissant entendre que ce n’est pas le cas pour les entreprises dans le giron de l’empire Québecor.

Si les choses continuent de la sorte, Pierre Karl Péladeau pense que cela entraînera des conséquences politiques.

« Il va y avoir ce qu’on pourrait considérer du harcèlement et puis ce sera à la population le cas échéant de déterminer s’il y en a trop ou pas assez […] Quelle est la nature du rapprochement entre Hydro-Québec et Vidéotron? Si j’appelle ça du harcèlement ou de l’intimidation, de toute façon on utilise toutes sortes de termes, parce qu’on est en contradiction, ou en contrariété, on est rendu à faire de l’intimidation. »
— Pierre Karl Péladeau, chef du Parti québécois et de l’opposition officielle

M. Péladeau dit espérer que ses adversaires vont changer ou faire évoluer leur discours, ajoutant qu’il reviendra alors à la population de juger.

De son côté, le chef de la CAQ, François Legault, a traité d’un « peu déplacée du gouvernement Couillard d’indirectement faire la promotion de Bell ».

« Parce que, ce qu’on laisse entendre c’est que, si vous faites affaire avec Bell au lieu de Vidéotron, ça va vous coûter moins cher d’intérêt. »
— François Legault
Vidéotron réplique au ministre Arcand

La sortie du ministre Arcand pas manqué de faire réagir Vidéotron. L’entreprise, propriété de Québecor, dont le patron est Pierre Karl Péladeau, a tenu à « rétablir les faits au sujet des taux d’intérêt exigés sur les comptes des clients en défaut de paiement ou les comptes en souffrance ».

Vidéotron soutient que les taux demandés sont les plus bas dans l’industrie au Québec : « Ainsi, le taux demandé par Vidéotron est de 1,5 % par mois, soit 19,56 % par année, comparativement à Bell dont le taux demandé est de 3% par mois, soit 42,58 % par année. Quant à Telus, Rogers, Cogeco et Shaw le taux demandé est de 2 % par mois, soit 26,82 % par année ».

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Taux d'intérêt usuraire d'Hydro-Québec - Le ministre Arcand est-il complètement insensible?

27 mai 2015 – Source : Portail Québec

QUÉBEC, le 27 mai 2015 /CNW Telbec/ – Le député de Marie-Victorin et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’énergie et de ressources naturelles, Bernard Drainville, a vivement dénoncé le fait que la société d’État Hydro-Québec, propriété de l’ensemble des Québécois, impose un taux d’intérêt ridiculement élevé aux clients qui peinent à joindre les deux bouts.

« On a fait état, dernièrement, de plusieurs pratiques discutables ayant cours chez Hydro‑Québec : investissements de 1 G$ pour une ligne de transport dont la nécessité n’est pas démontrée, installation de compteurs intelligents sur des maisons appelées à être démolies, 67 M$ en frais de relève facturés, alors que l’opération, en principe, n’existe plus… Pendant ce temps, la société d’État impose un taux d’intérêt annuel de 14,4 % aux familles québécoises qui peinent à payer leur facture d’électricité – elles sont quelque 300 000 à avoir conclu une entente de remboursement avec Hydro-Québec. Est‑ce que le ministre trouve cette situation normale? Estime-t-il ce taux d’intérêt raisonnable? », a demandé le député, ce matin, au ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Arcand. Celui-ci ne s’est d’ailleurs pas ému de la situation, préférant faire diversion plutôt que de la prendre en main. Le Parti libéral serait-il tellement obnubilé par sa crainte du nouveau chef de l’opposition officielle qu’il en devient incapable de défendre les contribuables du Québec?

Par ailleurs, dans son rapport déposé ce matin à l’Assemblée nationale, la vérificatrice générale critique sévèrement Hydro-Québec pour avoir vendu une turbine neuve d’une valeur de quelque 80 M$ pour seulement 75 000 $. Elle parle d’une évaluation « peu rigoureuse » du matériel et questionne l’ardeur avec laquelle la société d’État a cherché les acquéreurs potentiels.

« Manifestement, Hydro-Québec a des devoirs à faire; d’une main, elle liquide les actifs des Québécois et, de l’autre, elle leur impose un taux d’intérêt scandaleux. Les clients d’Hydro‑Québec sont donc captifs, puisqu’il s’agit d’un monopole d’État, et c’est d’autant plus ironique qu’ils en sont aussi les propriétaires. Le ministre doit s’engager à mettre fin à cette pratique indécente », a exigé Bernard Drainville.

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mercredi 27 mai 2015

Capsule vidéo – Des citoyens de Sainte-Rose-de-Watford et des environs refusent

Capsule vidéo – Témoignages et entrevues : Des citoyens de Sainte-Rose-de-Watford et des environs refusent

Synopsis
L’impact nocif et direct qu’ont les radiofréquences sur la santé humaine, animale et végétale préoccupe énormément les gens, ainsi que les risques d’incendie et la surfacturation, entre autres. Bien qu’ils se sentent obligés d’accepter à leur demeure un compteur intelligent émetteur de radiofréquences ou un compteur non communicant, même après avoir reçu des menaces de la part d’installateurs d’Hydro-Québec, des citoyens entendent bien continuer à dire non à cette technologie qu’ils rejettent du revers de la main.

https://youtu.be/sPOVxoQBwKs

Pour visionner en haute résolution avec le lecteur de YouTube : cliquez sur le bouton « Paramètres », en forme de petite roulette, situé dans la barre latérale du menu lecteur (voir démo ici), puis cliquez sur la flèche du menu « Qualité » et choisissez un format HD. Par exemple, 720p HD, 1080p HD. (voir démo ici)

Cette capsule vox pop a été réalisée dans le cadre d’une soirée d’information offerte par Beauce Refuse. Lire l’article du reportage : http://bit.ly/1cYR090

Réalisation
Andrée Darveau

Reportage, photos, captation vidéo et montage
Andrée Darveau

Invités-entrevues
Lise Paquet
Mario Baillargeon
Michel Chouinard
Rose-Hélène Morin
Émilienne Michaud

Lieu de tournage
Salle J.A.-Nadeau à Sainte-Rose-de-Watford le 26 mai 2015

micro-vox-pop-1Dans cette nouvelle rubrique, vous trouverez des vox pop, topos et reportages vidéos et audios réalisés par l’équipe de Lévis Refuse. Cette section regroupera, entre autres, des entrevues de toutes sortes, des sondages d’opinion publique et divers témoignages. Le tout, en lien avec les compteurs d’Hydro-Québec.

Si vous avez des informations d’intérêt public importantes et pertinentes à nous soumettre ou pour nous faire part de votre histoire, contactez-nous : levis.refuse@gmail.com

D’autres capsules traitant de plusieurs sujets seront disponibles bientôt.

Des compteurs intelligents à Sainte-Rose-De-Watford? Non, non et non!



27 mai 2015 – Source : Lévis Refuse

Sur l’invitation de monsieur Jacques Doyon fondateur de Beauce Refuse, plusieurs résidents de Sainte-Rose-De-Watford et des environs ont assisté le 26 mai 2015, à une soirée d’information sur les compteurs intelligents d’Hydro-Québec, donnée par Jocelyne Breton de Lévis Refuse, Luc Forbeaux de Stoneham Refuse et Claude Lachapelle préventionniste en sécurité-incendie.

Les citoyens, déjà au parfum à propos des compteurs de nouvelle génération qu’Hydro-Québec est à déployer en grande pompe partout au Québec depuis plusieurs mois déjà, ont manifesté leur désarroi et leur désaccord total avec cette technologie qu’ils jugent dangereuse à plusieurs points de vue.

L’impact nocif et direct qu’ont les radiofréquences sur la santé humaine, animale et végétale préoccupe énormément les gens, ainsi que les risques d’incendie et de la surfacturation, entre autres. Bien qu’ils se sentent obligés d’accepter à leur demeure un compteur intelligent émetteur de radiofréquences ou un compteur non communicant, et dont certains d’entre eux ont même reçu des menaces de la part d’installateurs d’Hydro-Québec, les citoyens de Sainte-Rose-De-Watford n’ont pas dit leur dernier mot et entendent bien continuer de dire non à cette technologie qu’ils refusent du revers de la main.


Dans la petite salle communautaire J.A. Nadeau le 26 mai dernier, nous pouvions entendre, comme c’est le cas un peu partout d’ailleurs, des commentaires récalcitrants autant en murmures qu’à voix haute, tels que : « Ce n’est pas ni à Hydro ni au gouvernement de me m’obliger à avoir ça chez nous et ils vont respecter mon choix de ne pas en vouloir un point c’est tout », « Je trouve ça louche qu’Hydro tienne mordicus à installer ça partout soi-disant que les compteurs à roulette sont désuets, j’y crois pas », « Mon compteur est barricadé et il va le rester », « À mes yeux ils ont perdu toute crédibilité », « S’ils pensent que je vais céder ils se fourrent le doigt dans l’oeil »…

Tous sans exception, ont signé une lettre de contestation des pratiques de la Régie de l’énergie et d’Hydro-Québec, demandant un moratoire pour la suspension immédiate de l’installation des compteurs intelligents et la mise sur pied d’une commission d’enquête indépendante, publique et transparente sous l’égide du BAPE. Cette lettre s’adresse au gouvernement du Québec, au ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, à la Régie de l’énergie et à Hydro-Québec.


Vous pourrez entendre sous peu dans notre prochaine capsule vidéo, quelques témoignages de gens qui ont exprimé leurs opinions. Cette capsule sera disponible dans cette page ainsi que dans notre section Vox pop et reportages.

Reportage et crédit photos : Andrée Darveau

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mardi 26 mai 2015

Hydro-Québec «inféodée» déplorent des chercheurs

26 mai 2015 – Source : Journal Le Soleil

(Rimouski) On se représente souvent Hydro-Québec comme un «État dans l’État», protégé des diktats de politiciens par sa propre force et par la Régie de l’énergie. Or si ce fut déjà le cas, force est de constater que le politique a fini par mettre au pas la société d’État, ont déploré lundi plusieurs chercheurs au congrès de l’ACFAS.

«J’en suis venue à conclure qu’Hydro-Québec n’est plus autonome [du politique] parce qu’elle peut se faire imposer des décisions qui vont jusqu’à l’absurde», a plaidé la chercheuse de l’École nationale d’administration publique Marie-Claude Prémont, avec son collègue Luc Bernier.

Ces décisions «absurdes», illustre-t-elle, consistent par exemple à accepter de signer des contrats d’approvisionnement [éolien ou autre] où Hydro-Québec doit acheter de l’électricité plus cher que le prix qu’elle pourra en retirer. Ou alors à payer 150 millions $ par année à TransCanada pour maintenir sa centrale au gaz naturel de Bécancour fermée.

«Si on regarde de façon historique, explique Mme Prémont, avait pour objet de s’assurer de l’approvisionnement en électricité pour les Québécois au meilleur tarif. La loi le dit clairement aussi, c’était ça l’objet. Et les bas tarifs ont aussi un but de développement économique […] parce qu’ils favorisent un développement industriel. Mais maintenant, on est dans une situation où […] on a imposé l’éolien pour des fins de développement régional. C’était pour aider la Gaspésie, et c’est une chose qu’il faut vraiment faire, mais je pense qu’on prend la mauvaise voie parce que ça nuit à l’ensemble, en faisant monter les taux de l’électricité jusqu’à un point où ils ne sont plus compétitifs. Et ça va plus loin parce qu’on est en train de donner les bénéfices à la grande entreprise internationale [propriétaire des parcs éoliens, puisque Hydro-Québec ne fait pas de développement éolien].»

Cette inféodation au politique a par ailleurs eu des conséquences très concrètes sur la façon dont s’est développée la filière éolienne, en dirigeant le développement de parcs dans des endroits qui n’étaient pas toujours idéaux, a témoigné le physicien Gaétan Lafrance, professeur émérite à l’INRS qui a beaucoup travaillé sur la prédiction de la demande en électricité. En principe, pour maximiser les retombées de l’éolien, il faut construire les parcs dans les régions les plus venteuses, évidemment, mais aussi proche de lignes de transport existantes ou proche des grands centres, afin d’éviter d’avoir à construire de coûteuses lignes à haute tension sur de grandes distances.

Ajout de coûts

Or si le Québec avait appliqué ces critères, dit M. Lafrance, «il y aurait eu moins d’éoliennes en Gaspésie, parce que la demande est faible là-bas. Et les lignes de transport n’étaient pas suffisantes, on a été obligé de renforcer le réseau beaucoup en Gaspésie pour favoriser l’éolien là-bas. Ça, c’est vraiment une politique du gouvernement du Québec, au sens où on a dit : on va payer plus cher notre éolien que si on avait mis ça à la baie James ou à Montmagny.»

La construction de lignes de transport a ajouté un coût de l’ordre de 1,5 ¢ du kilowattheure à l’éolien gaspésien, relate M. Lafrance.

«L’erreur, poursuit-il, ça a été de laisser le concours ouvert. Hydro-Québec a une petite grille pour écarter certaines propositions, mais ce n’est pas optimal. Par exemple, il y a beaucoup de parcs éoliens qui se sont construits dans la région de Montréal. Or du point de vue [du vent], ce n’est pas le meilleur endroit : on est à 6 mètres par seconde de vitesse de vent [en moyenne annuelle], alors qu’on a des endroits à 8 et 9 m/s. Ça veut dire qu’on a une perte de rentabilité importante à cause de ça.»

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François Legault veut retourner l’argent aux Québécois

26 mai 2015 – Source : La Revue

TROP-PERÇUS D’HYDRO-QUÉBEC

Le 13 mai, le chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ) et député de l’Assomption, François Legault, a accusé le gouvernement de détourner des fonds qui appartiennent aux Québécois en empêchant Hydro-Québec de leur retourner 1,4 G$ en trop-perçus de la société d’État. Pour M. Legault, le gouvernement écoute la Régie de l’énergie uniquement quand cela lui convient. «Quand Hydro-Québec augmente les tarifs de plus que l’inflation, le premier ministre dit qu’il ne peut pas agir et évoque l’autonomie de la Régie de l’énergie. D’un autre côté, quand Hydro-Québec doit rembourser les consommateurs, il passe une loi pour l’en empêcher! C’est deux poids, deux mesures!» argue-t-il. Selon lui, le gouvernement ne s’est pas empêché de piger dans le portefeuille des contribuables de la classe moyenne, et a raté l’occasion de leur «redonner un peu d’air» en leur retournant ces trop-perçus. «On est d’accord pour qu’on rétablisse l’équilibre de nos finances publiques, mais ce n’est pas vrai que l’effort doit être fait entièrement sur le dos de la classe moyenne, qui est déjà surtaxée. Le premier ministre doit annuler cette taxe déguisée», a réclamé le chef de la Coalition Avenir Québec.

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Le Protecteur du citoyen, un recours simple et efficace

26 mai 2015 – Source : Le Droit Inc.

Par : Jean-Claude Paquet

Opinions
Selon cet avocat à la retraite, pour permettre aux clients d’Hydro-Québec de faire valoir efficacement leur plainte, la société d’état devrait être soumise à la compétence du Protecteur du citoyen.

Mme Stéphanie Grammond a bien décrit le mur auquel fait face tout client d’Hydro-Québec aux prises avec un problème le moindrement complexe, qui ne trouve pas satisfaction par une plainte au service à la clientèle de cette société d’État.

Ce problème, c’est l’absence d’un recours simple, gratuit, accessible, rapide, sans formalités, sans besoin d’un avocat, à un organisme impartial et indépendant dont le rôle premier, voire unique, est d’intervenir lorsqu’un citoyen ou client d’une telle société subit une « lésion », un préjudice à la suite d’un geste ou d’une inaction de celle-ci, ou est aux prises avec un problème de qualité des services. Or, ce recours existe au Québec depuis 1968 et c’est la plainte au Protecteur du citoyen!

Mme Nathalie Vachon, attachée de presse chez Hydro-Québec a fait un vaillant effort pour nous convaincre que la Régie de l’Énergie peut protéger les clients d’Hydro-Québec « au meilleur coût possible et avec un mécanisme efficace de traitement des plaintes ».

Rappelant que la Régie est « une instance disposant d’un pouvoir quasi judiciaire », elle affirme que l’appel à cet organisme, qui joue d’abord un rôle de régulation économique et dont la compétence première est de statuer sur les tarifs de l’énergie et de l’électricité, constitue un système qui fonctionne bien. Mais pour qui ?

Je n’ai aucun doute sur le bon fonctionnement de cet organisme dans l’exercice de sa compétence à l’égard des entreprises et sociétés du domaine de l’énergie, et même quant aux plaintes des très rares clients d’Hydro-Québec qui ont le temps, le courage et les moyens de s’y adresser pour régler un problème, après avoir franchi le système à paliers multiples que représente le service à la clientèle d’Hydro. Mais il ne peut en aucun cas se comparer, de par son rôle de tribunal et de régie, à un ombudsman.

Qu’il suffise de se référer à la brochure de la Régie, « Votre plainte à la Régie de l’énergie; toutes les étapes pour bien vous préparer », qui explique en 20 pages comment le faire. Mentionnons les frais de 30 dollars pour déposer la plainte, le passage sur « le choix d’être représenté par avocat », où l’on explique que « le distributeur sera presque toujours représenté par avocat » et que « la Régie ne paie pas les honoraires de votre avocat ».

Quant au cheminement de la plainte, un schéma le décrit en neuf étapes, qui culminent par le déroulement de l’audience, en passant par l’assermentation des témoins, leur témoignage, interrogatoire, contre-interrogatoire par les parties et l’avocat de la Régie, les plaidoiries etc.. Un système sans doute efficace pour les entreprises et Hydro-Québec, où les avocats (dont je suis…) sont particulièrement à l’aise !

Un processus de traitement des plaintes plus accessible

Comparons le fonctionnement de ce tribunal avec celui de l’ombudsman parlementaire du Québec, le Protecteur du citoyen, qui offre un recours simple, gratuit, sans formalités compliquées, qui fait lui-même sa propre enquête, rigoureuse et objective, écoutant toutes les parties concernées, transmettant par la suite ses recommandations, dont 98% sont acceptées, aux autorités concernées, afin qu’elles corrigent la situation le plus rapidement possible. On ne peut que constater qu’il serait de loin beaucoup plus facile et préférable de s’adresser à ce véritable ombudsman !

Quant à l’argument de l’attachée de presse voulant que « l’entreprise est visée par une loi qui lui est propre et est une société à volonté commerciale qui a son propre service à la clientèle », plusieurs des entités soumises à la compétence du Protecteur du citoyen sont aussi régies par leur propre loi constitutive, dont la CSST, la Régie des rentes, l’Autorité des marchés financiers etc., et agissent dans presque toutes les sphères de l’activité économique au Québec.

De plus, la plupart de ces ministères, organismes et sociétés d’État se sont dotés, outre d’un service à la clientèle classique, d’un mécanisme interne de traitement des plaintes ouvert et efficace, qui relève des plus hautes autorités et agit à la manière d’un ombudsman interne. Ce qui n’empêche pas le recours au Protecteur du citoyen, qui peut toujours agir sur plainte ou de sa propre initiative.

Enfin, en ce qui concerne l’aspect dit « commercial » du service d’Hydro-Québec, la Cour suprême du Canada a déjà rejeté avec force, en 1984, dans l’affaire Friedmann, l’argument voulant qu’une activité commerciale ne pouvait être soumise en principe à la compétence d’un ombudsman parlementaire, alors qu’une société d’État britanno-colombienne contestait la compétence de l’Ombudsman de la Colombie-Britannique.

D’ailleurs, les citoyens de l’Ontario et des autres provinces du Canada peuvent s’adresser à leur propre ombudsman quant aux activités et services des sociétés équivalentes à Hydro-Québec.

Comme le souligne Stéphanie Grammond, dont j’endosse les propos, il suffit, si on a la volonté politique, pour accorder ce recours simple et efficace aux clients d’Hydro-Québec, d’ajouter un alinéa à la Loi sur le Protecteur du citoyen.

L’Assemblée nationale vient d’ailleurs de soumettre Hydro-Québec à la compétence du Vérificateur général, autre mandataire de celle-ci, qui en exerce aussi le pouvoir de surveillance et de contrôle. Les clients d’Hydro-Québec bénéficieraient alors de la même protection qu’ils ont à l’égard des ministères, organismes et sociétés d’État déjà sous la surveillance du Protecteur du citoyen.

Jean-Claude Paquet est un avocat la retraite, auteur de « L’ombudsman au Québec » (2014). Il a été responsable des affaires juridiques au Protecteur du citoyen de 2001 à 2009.

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Plaintes contre Hydro (bonne chance!)

26 mai 2015 – Source : Ligue des contribuables

La chroniqueure Stéphanie Grammond dénonce le processus des plaintes chez Hydro-Québec en donnant l’exemple d’un groupe de Montréalais victime d’une surtension entraînant des dégâts majeurs. La cause? Une erreur d’un employé d’Hydro. La société d’État a reconnu sa faute et s’est engagée à dédommager les clients. 18 mois plus tard, le dossier n’est toujours pas réglé!

Mme Grammond ne mâche pas ses mots au sujet de la manière dont Hydro traite certaines plaintes: « Lenteur. Manque de communication. Condescendance. Intimidation. La société d’État aurait voulu les pousser à abandonner leur plainte qu’elle n’aurait pas agi différemment ». La chroniqueure demande, à l’instar d’autres intervenants, que le Protecteur du citoyen soit chargé d’entendre les clients qui se sentent lésés par la Société d’État.

En ce moment, c’est la Régie de l’énergie qui règle les différents entre Hydro et les consommateurs. Mais le processus pour déposer une plainte à la Régie est lourd, compliqué et n’est pas gratuit. La brochure expliquant le processus compte 20 pages. Le cheminement de la plainte comporte neuf étapes comme l’audience, l’assermentation des témoins, l’interrogatoire et le contre-interrogatoire, ainsi que les plaidoiries! Comme devant un tribunal où d’ailleurs Hydro est représenté par un avocat!

C’est ce qu’explique dans une lettre d’opinion Jean-Claude Paquet, ancien responsable des affaires juridiques au Protecteur du citoyen. Il rappelle également que cet organisme offrirait un recours simple et gratuit aux clients mécontents d’Hydro (comme il le fait pour les citoyens lésés par Revenu Québec, notamment). Le Protecteur du citoyen est un arbitre impartial, qui fait sa propre enquête et transmet ensuite ses recommandations aux organismes concernés. Pas moins de 98% de ses recommandations sont appliquées.

Qu’est-ce que le gouvernement attend pour permettre au Protecteur du citoyen d’aider les clients d’Hydro qui se sentent lésés?

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Legault dénonce les « hausses de tarifs » du gouvernement

25 mai 2015 – Source : Vigile Québec

Le chef caquiste estime que les Québécois sont les « dindons de la farce », en raison des nombreuses hausses de tarifs imposées à la « classe moyenne » depuis l’arrivée au pouvoir des libéraux, dont celle d’Hydro-Québec de 7 %.

Après Philippe Couillard samedi, c’était au tour de François Legault d’accompagner les candidats de sa formation pour les élections partielles dans Chauveau et Jean-Talon, Jocelyne Cazin et Alain Fecteau.

Selon le chef caquiste, cette hausse est due principalement à l’énergie éolienne. « Même la candidate libérale dans Chauveau critique le gouvernement Couillard pour ses pertes dans l’éolien, qui sont financées par tous les citoyens », a-t-il martelé. « Je lui demande [à Philippe Couillard] de revoir la Loi sur la Régie de l’énergie, pour qu’à l’avenir, les augmentations de tarifs n’excèdent pas l’inflation », a indiqué M. Legault.

« 1400 $ supplémentaires »

Selon le chef caquiste, le gouvernement Couillard « est allé chercher 1400 $ supplémentaires en taxes et en tarifs dans les poches de la classe moyenne », au cours de la dernière année.

La candidate dans Chauveau en a rajouté, estimant que les citoyens de sa circonscription ne font pas exception.

« bataille à deux »

« C’est du perdant perdant, non seulement pour les citoyens de Chauveau, mais pour ceux de partout au Québec », a déploré Jocelyne Cazin.

Admettant qu’il s’agira d’une « bataille à deux » dans la circonscription de Chauveau, Mme Cazin estime toutefois que les « gens l’ont adoptée ». « Je serai dans la continuité de Gérard Deltell. Moi, je peux vraiment dire ça », a-t-elle ajouté.

> Lire la nouvelle en ligne sur le site de Vigile Québec

La CAQ attaque les libéraux sur les tarifs

25 mai 2015 – Source : Journal Le Devoir

À deux semaines des élections partielles, François Legault courtise Québec

Québec — En misant tous sur l’énergie éolienne, libéraux et péquistes sont les grands responsables des hausses draconiennes des tarifs d’électricité, affirme la Coalition avenir Québec (CAQ).

De passage dimanche à Québec pour appuyer les candidats de sa formation pour les élections partielles dans Chauveau et Jean-Talon, Jocelyne Cazin et Alain Fecteau, le chef caquiste, François Legault, n’a pas raté l’occasion d’écorcher les « vieux » partis politiques qui se sont succédé au pouvoir ces dernières années et qui ont fait la promotion de l’énergie éolienne.

À son avis, les hausses de 7 % des tarifs d’électricité depuis l’arrivée au pouvoir des libéraux, qui avaient pourtant promis de limiter toutes les augmentations au taux d’inflation, servent à couvrir les pertes découlant du choix de la coûteuse énergie éolienne.

Libéraux et les péquistes vont payer à Québec pour les votes qu’ils ont essayé d’obtenir en Gaspésie, a prédit M. Legault.

La CAQ recommande au gouvernement de s’assurer que la Régie de l’énergie limite ses hausses de tarifs à l’inflation.

1,4 milliard en trop

Mme Cazin affirme que les électeurs qu’elle croise dans Chauveau sont nombreux à dénoncer ces hausses qui se traduisent par une somme annuelle de 160 $ en moins dans les poches des familles de la classe moyenne.

De plus, récemment, à son avis, comme si cela ne suffisait pas, les libéraux se sont arrogé le droit de récupérer les sommes que les Québécois avaient versées en trop à Hydro-Québec. Depuis sept ans, ce sont 1,4 milliard en trop-perçu qui a été détourné, et cet argent devait être retourné aux Québécois, selon l’ancienne journaliste.

Enfin, M. Legault s’interroge sur le fait que le gouvernement veuille poursuivre le développement de mini-centrales, comme l’a promis vendredi le premier ministre Philippe Couillard. Le chef caquiste s’explique mal cette idée de subventionner encore la construction de mini-centrales alors qu’Hydro-Québec nagera dans des surplus énergétiques pendant une période de 10 à 15 ans.

> Lire la nouvelle en ligne sur le site du Journal Le Devoir
https://levisrefuselescompteurs.wordpress.com/2015/05/25/la-caq-attaque-les-liberaux-sur-les-tarifs/

lundi 25 mai 2015

Rappel – Invitation : 26 mai à Sainte-Rose-De-Watford : Soirée d’information sur les compteurs intelligents



COMMUNIQUÉ
Pour diffusion immédiate

Le 26 mai 2015 à Sainte-Rose-De-Watford
Soirée d’information sur les compteurs intelligents d’Hydro-Québec
Monsieur Jacques Doyon, fondateur de Beauce Refuse, invite les citoyens à venir s’informer le mardi 26 mai 2015, à la Salle communautaire J.A. Nadeau de Sainte-Rose-De-Watford, à propos des dangers réels des compteurs intelligents d’Hydro-Québec.

Conférenciers invités : Jocelyne Breton de Lévis Refuse et Luc Forbeaux de Stoneham Refuse.

Il sera également présenté une courte vidéo du Dr Paul Héroux, physicien et professeur de santé au travail au Département de médecine de l’Université McGill, lequel a fait des recherches depuis des années sur les effets des champs électromagnétiques, ainsi qu’une courte présentation vidéo d’un collectif de médecins, de scientifiques et de chercheurs de renommée internationale traitant des effets des radiofréquences sur la santé.

Quand : Mardi 26 mai 2015 à 19h
Où : Salle communautaire J.A. Nadeau
495 rue Principale, Sainte-Rose-De-Watford, Québec, G0R 4G0
(La salle se situe en haut du 505 rue Principale, Caisse Desjardins des Etchemins)
Voir trajet via Google Map : http://bit.ly/1H9Y8MX
Entrée gratuite. Contribution volontaire

Beauce Refuse
www.beaucerefuse.com

En collaboration avec Lévis Refuse et Stoneham Refuse

Crédit image : visuel libre de droit / pixabay.com

Lévis Refuse lance un blitz de signatures...

http://bit.ly/1dqRfdG

La CAQ dénonce la hausse des tarifs d’électricité imposée par les libéraux

24 mai 2015 – Source : Coalition Avenir Québec

(QUÉBEC, le 24 mai 2015) – Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, de même que les candidats de sa formation politique pour les élections partielles dans Chauveau et Jean-Talon, Jocelyne Cazin et Alain Fecteau, ont interpellé dimanche le gouvernement libéral au sujet de l’impact de la hausse des tarifs d’électricité sur les citoyens de la classe moyenne des deux circonscriptions en élection.

Le chef de la CAQ a rappelé que Philippe Couillard a brisé sans gêne sa promesse électorale de ne pas hausser les taxes et les tarifs des Québécois au-delà de l’inflation. « Philippe Couillard fait preuve d’une grande imagination pour imposer 50 nuances de taxes et de tarifs aux Québécois depuis qu’il est en poste. En un an, ce sont 1400$ supplémentaires en taxes et tarifs que son gouvernement est allé cherchés dans les poches d’une famille de la classe moyenne », a-t-il rappelé.

« Un des tarifs qui a le plus augmenté est celui de l’électricité. On parle d’une augmentation de 4,3% l’an dernier et de 2,9% cette année. C’est beaucoup plus que l’inflation et les hausses des revenus des Québécois. Pour une famille moyenne, cela constitue 160$ de moins dans son budget à la fin de l’année, et ce sans compter la facture additionnelle liée au fait que les deux derniers hivers ont été froids. Et pour quelle raison ? Essentiellement parce que les libéraux ont passé la commande politique, comme le faisaient les péquistes, de subventionner à perte l’énergie éolienne », a-t-il ajouté, en soulignant qu’Hydro-Québec a elle-même reconnu qu’il s’agissait d’une commande politique.

« Récemment, les libéraux ont ajouté l’injure à l’insulte en adoptant de force une loi leur permettant de récupérer les sommes que les Québécois avaient versées en trop à Hydro-Québec. Depuis sept ans, ce sont 1,4 milliards de dollars en trop perçus qui ont été détournés. Cet argent devait être retourné aux Québécois, elle leur appartenait. Mais les libéraux se sont approprié ces sommes », a-t-il poursuivi.

Pour Jocelyne Cazin, la hausse des tarifs d’électricité est un fardeau à porter pour les libéraux pendant les partielles, en raison de son impact sur la classe moyenne. « Certains diront que les familles ont les moyens de payer 160$ de plus en frais d’électricité. Mais quand vient le temps d’établir le budget familial, ce sont tous ces petits 160$ accumulés qui font en sorte qu’on doit se priver de payer ses dettes ou d’un petit voyage en famille. En bout de ligne, les 1 400$ de hausses imposées par les libéraux nuisent clairement à la qualité de vie des familles », a-t-elle expliqué.

Pour Alain Fecteau, en plus de nuire à la qualité de vie de la classe moyenne, ces hausses de tarifs d’électricité nuisent tout simplement à l’économie du Québec. « La consommation des ménages représente 60 % du PIB du Québec. Desjardins a publié une note économique la semaine dernière rappelant que l’une des principales inquiétudes pour la relance de notre économie était la consommation des ménages. Pas besoin d’un doctorat en science économique pour comprendre que la baisse du pouvoir d’achat a un impact concret sur l’ensemble de l’économie. C’est très simple : chaque coup que l’on porte au pouvoir d’achat de la classe moyenne, c’est un coup que l’on porte à la relance de notre économie », a-t-il expliqué.

Rappelons que la Coalition Avenir Québec a fait de la défense de la classe moyenne le thème principal de sa campagne à l’occasion des élections partielles dans Chauveau et Jean-Talon.

> Lire la nouvelle en ligne sur le site de la Coalition Avenir Québec

La CAQ passe à l’attaque sur les tarifs d’Hydro


24 mai 2015 – Source : Journal Le Soleil

(Québec) François Legault et la Coalition avenir Québec (CAQ) réclament une révision de la Loi sur la Régie de l’énergie afin que les augmentations de tarifs d’Hydro-Québec ne dépassent jamais l’inflation.

Les élections partielles dans les circonscriptions de Chauveau et de Jean-Talon prennent une résonnance provinciale. Au lendemain de la visite de Philippe Couillard, venu encourager les candidats libéraux Véronyque Tremblay (Chauveau) et Sébastien Proulx (Jean-Talon), le chef de la CAQ s’est lui aussi payé un petit tour à Stoneham, dimanche, en profitant pour passer à l’attaque.

François Legault a qualifié de «détournement de fonds» l’adoption sous bâillon par le gouvernement libéral du projet de loi 28, à la fin du mois d’avril. Le projet de loi fourre-tout de plus de 300 articles incluait des mesures pour les trop-perçus d’Hydro-Québec.

Ces fonds, qui sont en fait des surplus par rapport aux bénéfices estimés par la Régie de l’énergie, atteignent 1,4 milliard $ sur sept ans, selon François Legault. «La Régie de l’énergie autorise des augmentations de tarifs sur des estimés de bénéfices pour qu’Hydro-Québec fasse des bénéfices raisonnables», a plaidé le chef caquiste, flanqué de Jocelyne Cazin, candidate dans Chauveau, et d’Alain Fecteau, qui brigue les suffrages dans Jean-Talon. «Les tarifs d’Hydro-Québec ont augmenté de 7 % sur deux ans, c’est beaucoup plus que l’inflation qui est estimée à 1,4 % [par année].»

Les trop-perçus devaient normalement être redistribués aux consommateurs, soutient François Legault. Or, le projet de loi 28 permet au gouvernement du Québec d’envoyer ces sommes dans le fonds général de l’État québécois. «M. Couillard détourne des fonds qui appartiennent aux consommateurs.»

Selon le chef de la deuxième opposition, il n’y a aucune raison, en regard des trop-perçus, que des augmentations de tarifs au-delà de l’inflation aient été imposées aux citoyens ces dernières années.

L’éolien dans la mire

Comme c’est le cas depuis des mois, les caquistes ont demandé la fin du financement gouvernemental à l’industrie éolienne. Legault en a ajouté dimanche en ironisant sur une chronique écrite par Véronyque Tremblay lorsqu’elle collaborait avec le Journal de Québec.

«Même la candidate libérale dans Chauveau critique le gouvernement Couillard pour les pertes qui sont financées par les citoyens dans l’éolien», de lancer M. Legault. «Le 1er avril, vos factures d’électricité feront un bond de 2,9 %. Les deux tiers de cette augmentation serviront à payer les fameuses éoliennes qui nous coûtent les yeux de la tête, même si nous n’en avons même pas besoin. Je ne comprends pas cet entêtement des libéraux à soutenir cette industrie. C’est un non-sens», écrivait Mme Tremblay, le 13 mars dernier.

M. Legault s’est ensuite attaqué à Pierre Karl Péladeau, chef du Parti québécois, qui est selon lui mal placé pour dénoncer les pratiques d’Hydro-Québec. «Pierre Karl Péladeau, comme président du conseil d’administration d’Hydro-Québec [entre mai 2013 et mars 2014], n’a rien fait [pour empêcher les hausses de tarif au-delà de l’inflation]. Il ne peut pas parler.»

Pierre Karl Péladeau sera à son tour dans Chauveau et Jean-Talon, lundi, pour appuyer les candidats péquistes Sébastien Proulx et Clément Laberge.

> Lire la nouvelle en ligne sur le site du Journal Le Soleil

La CAQ dénonce les promesses brisées des libéraux sur divers tarifs

24 mai 2015 – Source : FM 93

QUÉBEC – En misant tous deux sur l’énergie éolienne, libéraux et péquistes sont les grands responsables des hausses draconiennes des tarifs d’électricité, affirme la Coalition avenir Québec (CAQ).

De passage dimanche à Québec pour appuyer les candidats de sa formation pour les élections partielles dans Chauveau et Jean-Talon, Jocelyne Cazin et Alain Fecteau, le chef caquiste, François Legault, n’a pas raté l’occasion d’écorcher les « vieux » partis politiques qui se sont succédés au pouvoir ces dernières années et qui ont fait la promotion de l’énergie éolienne.

À son avis, les hausses de 7 pour cent des tarifs d’électricité depuis l’arrivée au pouvoir des libéraux, qui avaient pourtant promis de limiter tous les augmentations au taux d’inflation, servent à couvrir les pertes découlant du choix de la coûteuse énergie éolienne.

Libéraux et les péquistes vont payer à Québec pour les votes qu’ils ont essayé d’obtenir en Gaspésie, a prédit M. Legault.

La CAQ recommande au gouvernement de s’assurer que la Régie de l’énergie limite ses hausses de tarifs à l’inflation.

Comme l’a souligné Mme Cazin, les électeurs qu’elle croise dans Chauveau sont nombreux à dénoncer ces hausses qui se traduisent par une somme annuelle de 160 $ en moins dans les poches des familles de la classe moyenne.

De plus, récemment, à son avis, les libéraux ont ajouté l’injure à l’insulte en s’arrogeant le droit de récupérer les sommes que les Québécois avaient versées en trop à Hydro-Québec. Depuis sept ans, ce sont 1,4 milliard $ en trop perçus qui ont été détournés et cet argent devait être retourné aux Québécois, selon l’ancienne journaliste.

Enfin, M. Legault s’interroge sur le fait que le gouvernement veuille poursuivre le développement des constructions de mini-centrales comme l’a promis vendredi le premier ministre Philippe Couillard. Le chef caquiste s’explique mal cette idée de subventionner encore la construction de mini-centrales alors qu’Hydro-Québec nagera dans des surplus énergétiques pendant une période de dix à 15 ans.

> Lire la nouvelle en ligne sur le site du FM 93

Hydro-Québec : au service d’une politique énergétique ou de la politique?

24 mai 2015 – Source : Journal l’Avantage

Les dix établissements du réseau de l’Université du Québec présenteront de nombreuses contributions scientifiques lors de la 83e édition du Congrès de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS). Ils seront des centaines de professeurs et de chercheurs du réseau à livrer quelque 900 exposés scientifiques, tant lors de colloques que de communications libres.

Pour chacune des journées du Congrès, l’Université du Québec diffusera un communiqué mettant de l’avant une communication scientifique sélectionnée par établissement pour le lendemain ainsi que les coordonnées des personnes à contacter.

Parmi les sujets du lundi 25 mai :

Hydro-Québec : au service d’une politique énergétique ou de la politique?

Luc Bernier et Marie-Claude Prémont – ENAP

Lors du 2e mouvement de nationalisation en 1962-1963, Hydro-Québec [HQ] devient le moteur de la politique énergétique du Québec. La mission et les pouvoirs d’HQ prévus par la loi transforment la société d’État créée en 1944 en véritable locomotive de la politique énergétique avec une priorisation sur l’intérêt de ses abonnés. La mission clairement établie de la société d’État dans sa loi constitutive donne peu d’espace pour une direction politique animée par d’autres objectifs. Peu à peu, pour plusieurs, HQ devient un État dans l’État, trop centrée sur son activité technologique.

Cette époque d’HQ est maintenant derrière nous. Les amendements législatifs importants que connaît le Québec à compter de 1996, avec notamment la création de la Régie de l’énergie, mais aussi avec les pouvoirs que la Loi sur la Régie de l’énergie accorde au gouvernement, inaugurent une nouvelle ère où HQ est maintenant davantage asservie à une direction politique. Les pouvoirs d’HQ ont été graduellement fragilisés depuis quinze ans, de sorte que la société d’État se fait maintenant imposer des axes de développement (petites centrales hydroélectriques ; développement de la filière éolienne ; développement de la Romaine) aujourd’hui soumis à la controverse catalysée par les importants surplus d’HQ.

Comment comprendre aujourd’hui la mission d’intérêt public que doit encore porter HQ et son rapport avec la politique énergétique? C’est ce que nous proposons d’analyser

15 h 20

Bâtiment – Local : Cégep – F108

Relations de presse : Manon Malenfant, 418 641-3000 poste 6212, manon.malenfant@enap.ca

> Lire la nouvelle en ligne sur le site du Journal l’Avantage

samedi 23 mai 2015

Pétition : Tarifs d’électricité d’Hydro-Québec

Pour signer cette pétition, vous devez compléter 3 étapes :

Étape 1 : remplissez le formulaire sous le texte de la pétition et envoyez-le (vous devez accepter les conditions à respecter pour pouvoir signer la pétition avant d’envoyer le formulaire).
Étape 2 : consultez votre boîte de courriels et ouvrez le message envoyé par l’Assemblée.
Étape 3 : dans ce message, cliquez sur le lien vous permettant d’enregistrer votre signature.

Vous ne pouvez signer la même pétition qu’une seule fois.
Texte de la pétition

ATTENDU QU’Hydro-Québec est une société d’État qui appartient à l’ensemble des Québécois vivant au sein d’un système démocratique;

ATTENDU QU’Hydro-Québec détient le monopole de l’électricité au Québec, ne donnant aucun choix aux Québécois en matière d’approvisionnement;

ATTENDU QU’Hydro-Québec a réalisé des profits record atteignant 17 milliards de dollars, dont 80 % de ceux-ci au détriment des Québécois;

ATTENDU les profits réalisés, la hausse des tarifs de 2,9 % autorisée par la Régie de l’énergie à Hydro-Québec n’est aucunement justifiée;

ATTENDU QUE la hausse des tarifs de 2,9 % autorisée par la Régie de l’énergie à Hydro-Québec est presque deux fois supérieure à celle de l’inflation;

Nous, soussignés, demandons à l’Assemblée nationale de bien vouloir interdire la Régie de l’énergie d’autoriser toute hausse subséquente des tarifs d’électricité à Hydro-Québec, de réclamer à Hydro-Québec une baisse des tarifs de l’ordre de 10 % et d’ordonner à Hydro-Québec de gérer la société d’État de manière efficiente, en réalisant des profits avec les ventes à l’exportation.

Date limite pour signer : 1 juillet 2015

> Cliquez ici pour signer la pétition en ligne sur le site de l’Assemblée nationale du Québec

Quand Hydro vend à Hydro…

23 mai 2015 – Source : Journal de Québec

Par : Pierre Couture

Hydro-québec n’a jamais été aussi rentable. La société d’état et son actionnaire principal (le gouvernement du Québec) n’ont toutefois jamais autant bafoué les droits des consommateurs pour remplir leurs coffres.

Pensez-y! Hydro-québec, qui brasse plus de 13 milliards de dollars au Québec, n’est même pas soumise à la Loi québécoise sur la protection du consommateur. Son actionnaire principal, le gouvernement, l’a exclue de cette loi. Autrement dit, Hydro-québec peut faire ce qu’elle veut avec ses clients et en abuser comme bon lui semble. Aucun recours collectif ne peut être déposé contre elle. Hydro-québec le sait très bien, d’ailleurs.

PRATIQUES COMMERCIALES ABUSIVES

Et n’allez surtout pas demander à la Régie de l’énergie de rappeler Hydro-québec à l’ordre. Ce tribunal réglementaire n’est vraiment pas équipé pour faire face à la machine. Le gouvernement du Québec, qui a créé la Régie de l’énergie, ne lui a malheureusement pas donné les pleins pouvoirs d’un vrai tribunal réglementaire.

Résultat: les cas déroutants de pratiques commerciales abusives sont de plus en plus nombreux et inquiétants chez Hydro-québec. Il faut dire que, devant la Régie de l’énergie, Hydro-québec a cette fâcheuse tendance depuis plusieurs années à surestimer ses dépenses et à sous-estimer ses revenus.

TROP-PERÇUS

Prenons, par exemple, le cas des fameux trop-perçus de 1,4 milliard de dollars qu’hydro-québec a surfacturé à ses clients depuis 2008. Les relationnistes de la société d’état parlent plutôt d’«écarts de rendement» et de «gains d’efficience» pour défendre leur cause. Du jargon de relations publiques.

Partout ailleurs sur la planète, une entreprise qui facture trop d’argent à ses clients peut être trouvée fautive. Pas au Québec. Et surtout pas chez Hydro-québec. Les trop-perçus ont ainsi été détournés. Et c’est plutôt le gouvernement du Québec qui va les conserver. Le gouvernement libéral de Philippe Couillard a décidé de les garder par l’entremise d’une loi à ce propos (loi 28).

L’appétit vorace d’hydro-québec ne s’arrête pas là. Notre belle société d’état a tellement faim qu’elle se revend maintenant (à elle-même) de l’électricité à 15 fois son coût de production.

DE NOUS À NOUS…

C’est très tordu comme scénario. Mais cela existe. Hydro-québec Production a revendu de l’électricité lors de l’hiver 2014 à Hydro-québec Distribution à 15 fois son prix coûtant de production, soit 28,4 cents le kilowattheure. Et devinez qui paie la note?

Cet hiver-là, Hydro-québec a acheté pour 380 millions de dollars d’électricité à divers producteurs. Or, elle a pourtant trouvé de l’électricité moins chère ailleurs, en moyenne à 15,7 cents le kilowattheure. Hydro-québec a préféré en acheter à elle-même à 28,4 cents le kilowattheure.ces achats d’électricité durant l’hiver 2014 feront également en sorte d’augmenter éventuellement les tarifs des Québécois puisque c’est une dépense reconnue par la Régie de l’énergie.

Tout cela alors qu’hydro-québec verse plus de 150 millions de dollars par année à Transcanada Énergie pour qu’elle garde fermée sa centrale au gaz naturel de Bécancour de 507 mégawatts (MW).

Hydro-québec qui revend de l’électricité à Hydro-québec pour faire le maximum de profits sur le dos de ses clients québécois. Vous ne trouvez pas que ça sent mauvais? Plusieurs associations de consommateurs ne la trouvent d’ailleurs pas très drôle.on en est rendu là au Québec. Hydro-québec ridiculise ses 3,8 millions de clients québécois avec le consentement du gouvernement. Très gênant et surtout très troublant.

> Lire la nouvelle en ligne sur le site du Journal de Québec