mardi 14 février 2017

Hausse de 7 % de la facture d’Hydro-Québec cet hiver

13 février 2017 – Source : Journal de Québec

Le coût s’élève à 677 $ pour une maison unifamiliale moyenne

Le temps froid observé en décembre a fait augmenter de 7 % la facture moyenne d’électricité des Québécois depuis le début de l’hiver.

Les données compilées par Hydro-Québec montrent que l’hiver actuel est légèrement plus froid que celui observé l’an dernier malgré un temps doux en janvier.

Résultat: la société d’État note une hausse moyenne de 7 % des factures d’électricité pour les mois de décembre et de janvier.

Le temps froid observé en décembre a fait augmenter de 7 % la facture moyenne d’électricité des Québécois depuis le début de l’hiver.

Les données compilées par Hydro-Québec montrent que l’hiver actuel est légèrement plus froid que celui observé l’an dernier malgré un temps doux en janvier.

Résultat: la société d’État note une hausse moyenne de 7 % des factures d’électricité pour les mois de décembre et de janvier.

Pour un client d’Hydro-Québec qui se chauffe à l’électricité, le chauffage représente plus de 60 % de sa consommation en hiver. Il y a deux ans, la saison hivernale avait été passablement rigoureuse et froide, faisant augmenter les coûts de chauffage de 11 % par rapport à la moyenne hivernale normale.

Prédiction

Un expert contacté en novembre dernier par Le Journal avait prédit un hiver plus froid et une facture de chauffage plus élevée pour les ménages québécois.

«On est dans nos cibles. Il sera intéressant de voir si le temps doux persistera en mars et en avril», a précisé l’analyste en énergie Jean-François Blain.

Il faut savoir qu’Hydro-Québec a augmenté ses tarifs de 0,7 % le 1er avril dernier. Depuis 2013, les tarifs d’électricité ont augmenté de plus de 10 %. Or, les clients d’Hydro-Québec qui se chauffent à l’électricité paient également plus cher leur électricité dans un second palier de tarifs imposé à 8,68 cents le kWh par rapport à 5,71 cents facturé pour chacun des 30 premiers kWh consommés chaque jour.

Coûts de chauffage d’une maison moyenne (1700 pieds carrés) au Québec en hiver depuis 4 ans

Période et coût moyen:

Décembre 2016/Janvier 2017: 677 $

Décembre 2015/Janvier 2016: 632 $

Décembre 2014/Janvier 2015: 715 $

Décembre 2013/Janvier 2014: 711 $

Source : Hydro-Québec

> Lire la nouvelle en ligne sur le site du Journal de Québec

Hydro One – Incendie d’un compteur intelligent à Toronto

12 janvier 2017
Source : CityNews Toronto

Un résident de la GTA (Greater Toronto Area) est venu récemment à la maison pour trouver son compteur intelligent d’Hydro One entièrement englouti dans les flammes.

Voir la vidéo de la nouvelle sur le site de CityNews Toronto en cliquant ici.
https://levisrefuselescompteurs.wordpress.com/2017/02/14/hydro-quebec-doit-elle-craindre-une-cyberattaque/

Hydro-Québec doit-elle craindre une cyberattaque?

3 janvier 2017 – Source : La Presse

Les réseaux électriques sont de plus en plus sophistiqués et deviennent intéressants pour les pirates informatiques, comme vient le rappeler l’attaque informatique détectée contre un petit distributeur d’électricité du Vermont. Et personne ne le sait mieux qu’Hydro-Québec.

« C’est une menace réelle », explique Mourad Debbabi, professeur à l’Université Concordia et titulaire de la nouvelle Chaire de recherche industrielle sur la sécurité des réseaux électriques intelligents.

Hydro-Québec, qui est victime chaque année de nombreuses tentatives d’intrusion de la part de pirates informatiques, finance les travaux de la Chaire et de son équipe de 25 chercheurs.

Le but est de prévenir les cyberattaques, qui visent de plus en plus les réseaux électriques, selon le professeur Debbabi.

« Les réseaux électriques deviennent plus intelligents et plus vulnérables aux attaques. C’est relativement nouveau, et comme ce sont des infrastructures stratégiques et critiques pour les pays, il faut prendre cette menace très au sérieux. » – Mourad Debbabi, professeur à l’Université Concordia

L’EXEMPLE DE BURLINGTON

Un code associé à l’opération de piratage baptisée Grizzly Steppe par le gouvernement américain a été détecté dans un ordinateur de Burlington Electric, le distributeur municipal d’électricité de la ville de Burlington, au Vermont. Il n’en fallait pas plus pour que les premiers reportages fassent état d’une intrusion de pirates, des Russes, selon les autorités américaines, dans le réseau électrique des États-Unis.

Burlington Electric a par la suite précisé que l’ordinateur infecté n’était pas relié aux opérations et ne constituait pas une menace pour son réseau. Une enquête est toutefois en cours pour retracer le trajet de l’intrus connu sous le nom de APT 29 et APT 28, soit le même qui aurait pénétré dans les ordinateurs du Parti démocrate pendant la campagne présidentielle et que l’administration Obama a relié au gouvernement russe.

L’autre distributeur d’électricité du Vermont, Green Mountain Power, une filiale de Gaz Métro, a fait une revue complète de ses systèmes informatiques à la suite de l’incident, sans rien détecter d’anormal.

Les deux distributeurs achètent de l’électricité d’Hydro-Québec.

QUELLES CONSÉQUENCES ?

Le professeur Debbabi estime que l’incident de Burlington Electric est inquiétant, même s’il n’a pas eu de conséquence grave. Une fois entré, ce type de code malicieux ouvre une brèche dans un système informatique qui permet soit de voler de l’information, soit de s’en servir pour un autre genre d’attaque, explique-t-il.

Dans le cas de Burlington Electric, on peut penser que l’objectif des pirates n’était pas de priver ses clients d’électricité, parce que leur nombre est très peu élevé, souligne Mourad Debbabi.

Sans électricité, le pays le mieux organisé peut très rapidement être paralysé. Il y a un an, alors que les tensions étaient vives dans cette partie du monde, une partie de l’Ukraine avait été privée d’électricité à la suite d’une attaque informatique reliée à la Russie.

Même si les suspects nient la plupart du temps leur responsabilité dans ce genre d’attaques, il est possible d’identifier leurs auteurs avec assez de précision, selon le spécialiste de Concordia.

« On remonte la chaîne jusqu’au réseau qui a été utilisé et au pays qui héberge ce réseau. Les enquêteurs peuvent ensuite demander la liste des utilisateurs et si le pays ne collabore pas, vous pouvez vous poser des questions », explique-t-il.

BURLINGTON ELECTRIC

Distributeur d’électricité de la ville et de l’aéroport de Burlington

19 600 clients

GREEN MOUNTAIN POWER

Distributeur d’électricité, filiale de Gaz Métro

265 000 clients

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Compteurs électromécaniques : une décision de la Régie de l’énergie déçoit

15 janvier 2017 – Source : Journal La Tribune / Sherbrooke

(Sherbrooke) Une décision rendue par la Régie de l’énergie, concernant un stock de compteurs électromécaniques appartenant à Hydro-Québec, déplaît fortement aux groupes qui défendent les personnes souffrant d’électrosensibilité.

La requête étudiée par la Régie de l’énergie avait été soumise par Hydro-Québec elle-même. Dans ce dossier, la société d’État était opposée au Regroupement des activistes pour l’inclusion au Québec (RAPLIQ) ainsi qu’au groupe baptisé Stratégies énergétiques – Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (SÉ-AQLPA).

Pour l’essentiel, les deux organisations souhaitaient qu’Hydro-Québec conserve quelque 294 000 compteurs électromécaniques qu’elle avait préalablement récupérés chez ses clients. La société refusait de se plier à cette demande et la Régie lui a donné raison après avoir entendu les arguments des deux parties.

La « sauvegarde » de ces vieux compteurs était importante aux yeux des deux associations, car ce type d’appareil n’émet aucune onde électromagnétique. Les personnes qui se prétendent électrosensibles ne les craignent donc pas.

Ancienne porte-parole de Magog refuse et présidente de la Fondation air et vie, Jacinthe Ouellet reconnaît que la décision de la Régie de l’énergie l’a déçue. « Un compteur à roulette, c’est ce que j’aurais voulu avoir », déclare-t-elle.

«Droit de retrait»

Il faut toutefois savoir qu’Hydro-Québec offre malgré tout un « droit de retrait » à ses clients. Cela permet à ceux qui le désirent d’éviter l’installation à leur domicile d’un compteur communicant, un type d’appareil qui émet fréquemment des ondes électromagnétiques.

« Quand on refuse le compteur communicant, ils installent un appareil non communicant numérique, note Jacinthe Ouellet. Ça peut sembler mieux, mais ce n’est pas parfait du tout parce que ce genre d’appareil pollue les circuits électriques des maisons, une réalité que bien des gens ignorent. Les gens électrosensibles, comme moi, sont affectés par la pollution produite. »

Électricien d’expérience, Jean-Claude Morin compatit avec les gens qui se déclarent électrosensibles. « Il faudrait des zones blanches où on ne retrouverait aucune onde électromagnétique pour que ces gens puissent vivre en santé. Ces gens sont touchés par un problème qui n’est pas reconnu par les instances officielles, un peu comme la cigarette à une autre époque », soutient ce dernier.

Porte-parole d’Hydro-Québec, Marc-Antoine Pouliot révèle que 3,8 millions de compteurs électromécaniques ont jusqu’à présent été retirés par la société d’État. Seulement 75 000 clients ont profité de l’option de retrait.

Par ailleurs, M. Pouliot indique que les 294 000 appareils entreposés et les 119 000 encore à remplacer seront recyclés par une organisation indépendante à court ou moyen terme.

« Nous, on se réfère à Santé Canada dans ce dossier. En plus, il y a un consensus scientifique au sujet des compteurs de nouvelle génération. La science est claire : ce n’est pas ce type de compteur qui cause l’électrosensibilité », note finalement le porte-parole de la société d’État.

> Lire la nouvelle en ligne sur le site du Journal La Tribune / Sherbrooke