29 juillet 2016 – Source : Journal de Québec
Constatant que les Québécois en ont marre des hausses de tarifs
d’électricité, l’ACEF de Québec assure qu’Hydro-Québec rencontrera les
organismes de défense des droits des consommateurs sur son chemin d’ici à
ce que la Régie de l’énergie rende sa décision.
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«On fini par en avoir marre, les consommateurs, de payer, payer
toujours plus, alors que les revenus n’augmentent pas en conséquence», a
réagi Francine Hamel, consultante budgétaire à l’ACEF de Québec.
Avec 2,4 G$ versés en dividende au gouvernement du Québec, l’an
dernier, Mme Hamel constate qu’Hydro-Québec, plus que jamais, est
devenue «la vache à lait du gouvernement».
Comme plusieurs autres organismes de défense des droits des
consommateurs (vacances obligent, la plupart n’étaient pas disponibles
pour commenter au moment d’écrire ces lignes), l’ACEF de Québec sera
consulté par la Régie des l’énergie d’ici la fin de l’année concernant
la demande de hausse tarifaire déposée par Hydro-Québec.
Généralement, la Régie fait connaître sa décision en mars, soit un mois avant l’entrée en vigueur des nouveaux tarifs.
Les plus taxés en Amérique du Nord
À Hydro-Québec, qui fait valoir que ses tarifs demeurent les plus bas
en Amérique du Nord, la députée caquiste de Saint-Hyacinthe rappelle
que les Québécois demeurent les plus taxés en Amérique du Nord.
«Depuis le retour des libéraux au pouvoir, c’est environ 1400 $ de
hausses de tarifs que les Québécois doivent subir. En quelque part, ça
fait baisser leur pouvoir d’achat», déplore Mme Soucy.
«On blâme parfois Hydro-Québec, mais souvent Hydro-Québec est
instrumentalisée par le gouvernement, qui depuis plusieurs années est
formé par les libéraux. Ce sont les contribuables qui en paient le
prix.»
La porte-parole caquiste en matière d’énergie songe notamment aux
éoliennes, dans lesquelles le gouvernement a décidé d’investir
massivement, même si l’opération n’était pas rentable.
Interrogé par notre Bureau parlementaire, le porte-parole
d’Hydro-Québec, Marc-Antoine Pouliot, a indiqué que la pression
attribuable au secteur de l’éolienne, des nouveaux approvisionnements en
biomasse et des petites centrales ne représente cette fois que 0,2 % de
la modification tarifaire demandée.
> Lire la nouvelle en ligne sur le site du Journal de Québec
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