vendredi 25 mars 2016

TVA Nouvelles s’intéresse aux enfants électrohypersensible

22 mars 2016 – Source : Richard Olivier, reporter à TVA
TVA Nouvelles s’intéresse aux enfants électrohypersensible

« Bonjour,
Nous sommes à la recherche d’enfants électrosensibles incapables de fonctionner normalement à l’école. Nous avons déjà interviewé le docteur Louis Jacques du CHUM Notre-Dame qui confirme que des enfants puissent souffrir de l’électromagnétisme tout comme leurs parents. Nous pouvons très bien tourner l’entrevue pour préserver l’anonymat de l’enfant si c’est votre souhait (nous en avons l’habitude). Si vous gardez votre enfant à la maison ou si une école a fait des accommodements pour lui faciliter la vie, nous aimerions vous entendre.

Cordialement

Richard Olivier
Reporter
1600, boul. de Maisonneuve Est, Montréal (Québec) H2L 4P2 cel. 514
245-5766
514 526-9251 poste 3779 |
richard.olivier@tva.ca »

Ondes toxiques ou effet nocebo? Quand «Les Francs-tireurs» se tirent dans le pied

19 mars 2016 – Source : Journal Huffington Post Québec

Le 9 mars dernier, l’émission Les Francs-tireurs de Télé-Québec diffusait un reportage sur l’hypersensibilité électromagnétique. Malheureusement, ce reportage a perpétué des mythes qui ne font qu’accroître la souffrance du nombre croissant d’enfants et d’adultes souffrant de cette condition (lire ce rapport du comité permanent de la Santé de la Chambre des communes) ; on y trouvait également des failles journalistiques importantes.

Experts peu crédibles

En effet, les seuls «experts» interviewés par l’animateur Richard Martineau étaient deux sceptiques qui n’ont jamais signé d’étude sur les effets biologiques des champs électromagnétiques (CEM) dans une revue scientifique révisée par des pairs. Ceux-ci n’étaient certes pas qualifiés pour se prononcer sur la nocivité possible des radiofréquences (RF) dans la gamme des micro-ondes émises par les appareils sans fil.

D’abord, l’ingénieur Thomas Gervais, qui enseigne à l’école Polytechnique, a notamment prétendu que les seuls effets nocifs possibles des micro-ondes sont thermiques (échauffement des tissus). M. Gervais passe pour un expert indépendant. Or, la Brigade électro-urbaine de la Polytechnique, qu’il a mise sur pied dans le but de démontrer l’innocuité des RF dans l’environnement actuel, est financée par la Fondation Trottier, établie par Lorne Trottier, fondateur de la compagnie d’imagerie numérique Matrox.

M. Trottier est aussi webmestre du site Web emfandhealth.com qui prétend démystifier les CEM en se basant sur des preuves scientifiques. La mission de ce site est plutôt militante, car il y discrédite les études identifiant les effets biologiques non thermiques des CEM.

Ce site est rédigé en collaboration avec nul autre que le Dr Michel Plante, responsable de la Santé et de la sécurité du public chez Hydro-Québec, ainsi que des chimistes de McGill financés à coups de millions par la Fondation Trottier. Pour la neutralité et la crédibilité, on repassera.

Le second expert, le Dr Serge Marchand, chercheur sur les mécanismes de la douleur au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS), affirmait avec assurance que les réactions aux CEM sont psychosomatiques et causées par une phobie des ondes.

Effets non thermiques des radiofréquences

Pourtant, près de 23 000 études scientifiques ont été publiées sur les effets biologiques des CEM depuis six décennies. Portant pour la très vaste majorité sur leurs effets non thermiques, ces études sont répertoriées sur emf-portal.de.

Bien que non concluantes (hors de tout doute raisonnable), les plus probantes ont incité le Centre international de recherches sur le cancer à classer de «peut-être» cancérogènes les champs magnétiques domestiques (60 Hz), en 2001, et les radiofréquences en 2011.

Dès les années 1950, des cliniques médicales furent ouvertes dans plusieurs villes soviétiques et d’Europe de l’Est pour étudier et traiter les milliers de travailleurs atteints de cette mystérieuse condition, alors baptisée «maladie des ondes radio» ou «maladie des micro-ondes». Environ 15 % des travailleurs exposés à des micro-ondes développaient des symptômes et 2 % devaient quitter leur emploi (Sadchikova 1960, Lkimkova-Deutschova 1973), selon l’historique présenté sur le site cellphonetaskforce.org.

En 1969, la vaste littérature médicale soviétique et est-européenne sur les effets biologiques des RF fut résumée par Christopher H. Dodge de la division des biosciences de l’Observatoire naval américain. Son rapport confirmait le lien entre les RF et les symptômes dont se plaignent aujourd’hui le nombre croissant de personnes atteintes d’hypersensibilité électromagnétique (HSEM), aussi appelée électrohypersensibilité (EHS) ou syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques (SICEM). Selon le rapport Dodge, l’exposition chronique à de faibles doses de RF peut nuire principalement aux systèmes neurologique, dermatologique, cardiaque, endocrinien et sanguin.

Ces symptômes disparaissent dans les environnements sans champs électromagnétiques, ont reconnu en 2000 les pays européens nordiques – dont la Suède et le Danemark – en classant l’EHS comme maladie professionnelle. «La preuve est irréfutable», a confirmé en 2015 le Tribunal de l’incapacité de Toulouse, premier tribunal français à reconnaître l’EHS comme un handicap donnant droit à une indemnité.

Patients et médecins mal informés

Comme l’expliquait dans une lettre envoyée à M. Martineau l’ergothérapeute montréalaise Lucie Montpetit : «La plupart des gens qui en souffrent ne savent même pas que ce sont les micro-ondes qui les rendent malades. Beaucoup se retrouvent avec un diagnostic de dépression, d’insomnie ou de trouble de l’adaptation mais ils ne répondent pas aux traitements classiques permettant de les traiter. Lorsqu’ils viennent me consulter, je passe en revue avec eux la liste des agents stressants potentiels. Souvent, ils dorment juste au-dessus d’une pièce où se trouvent plusieurs compteurs de nouvelle génération d’Hydro-Québec ou avec leur routeur Wi-Fi allumé et souvent présent dans leur chambre, en plus d’un téléphone cellulaire allumé sur leur table de chevet ou sous leur oreiller. Certains sont exposés à des champs magnétiques causés par des erreurs de filage électrique non mis à la terre. Or, plusieurs retrouvent un sommeil réparateur lorsqu’on éloigne ou élimine ces appareils de leur environnement et après avoir réglé les erreurs de filage.»

Bien que très peu d’études indépendantes sur le sujet aient été financées en Occident, le lien entre l’exposition aux CEM et les symptômes d’EHS est de plus en plus clair. Au moins deux études (Rea et al, 1991, McCarthy et al, 2011) de provocation à double insu (des sujets comme des chercheurs) ont confirmé que les symptômes dépendent de l’exposition aux ondes. L’un des électrohypersensibles participant au reportage des Francs-Tireurs, José Lévesque, qui éprouve des symptômes objectifs impossibles à provoquer par une réaction phobique, a d’ailleurs proposé au Département de santé publique d’effectuer sur lui les tests de réactions à l’aveugle, ce qui fut refusé.

Méthode de diagnostic

Récemment, une étude dirigée par l’oncologue parisien Dominique Belpomme a proposé une méthode pour diagnostiquer ce syndrome. Ses 727 sujets atteints d’EHS affichaient tous des biomarqueurs de souffrance cérébrale observables grâce à de simples prises de sang et d’urine et à un scan du cerveau. Bien que les symptômes et biomarqueurs soient non spécifiques à une seule maladie et varient d’un individu à l’autre, les chercheurs ont remarqué des recoupements importants. Par exemple, 72 % des électrohypersensibles affichaient des taux élevés d’histamine et de protéines indiquant un stress oxydatif ainsi que l’ouverture de la barrière hémato-encéphalique, filtre très sélectif qui protège le cerveau des agents pathogènes présents dans le sang. L’une de ces protéines, la 100B, est un marqueur de dysfonction ou dommage cérébral chez les personnes atteintes de maladie neurodégénérative comme l’Alzheimer. Chez les gens en santé, les niveaux de S100B reviennent à la normale dans les deux heures suivant l’usage d’un téléphone cellulaire.

De plus, tous les patients présentaient une réduction de la circulation sanguine dans la zone dite capsulothalamique du cerveau, ce qui explique plusieurs de leurs symptômes. En effet, cette réduction du flux sanguin suggère l’inflammation du système limbique (centre des émotions et de la mémoire) et du thalamus (vigilance, sommeil, organes sensoriels). Le Dr Belpomme et plusieurs autres chercheurs et politiciens ont récemment demandé à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ainsi qu’au ministère français de la Santé de reconnaître l’EHS comme une maladie à part entière.

L’effet nocebo : des tomates phobiques ?

Selon le Dr Serge Marchand, les symptômes attribués à l’exposition aux CEM seraient en fait causés par l’effet nocebo, soit une crainte de la nocivité des ondes. C’est du moins ce qu’a conclu le psychologue britannique James Rubin dont les études sont toutefois financées par l’industrie des télécommunications sans fil. Ceci sur la base d’études de provocation dans le cadre desquelles des gens qui se disaient EHS n’ont pu détecter une exposition aux micro-ondes.

Des études bidon, selon le docteur en radiobiologie russe Igor Belyaev, auteur de plus de 70 études sur les effets non thermiques des CEM. Ces études de provocation ont été conçues pour échouer, dit Belyaev, en faisant fi des nombreuses variables physiques et biologiques liées à l’apparition de symptômes d’EHS : fréquences multiples, largeur de bande, modulation, polarisation, dose, durée et cohérence du temps d’exposition et de non exposition, environnement électromagnétique alternatif et statique, densité des cellules, génétique, sexe, âge, différences individuelles et autres particularités physiologiques des sujets, présence de métaux lourds dans l’organisme et consommation de puissants antioxydants et de capteurs de radicaux libres, comme les suppléments de mélatonine et le gingko biloba. Membre du groupe de travail sur les CEM de l’OMS, professeur agrégé de génétique à l’université de Stockholm (Suède) et à l’université de Saint-Petersbourg (Russie), Belyaev fut colauréat du prix du meilleur article publié de 2005 à 2009 par la revue scientifique Bioelectromagnetics. Parue en mai 2006, son étude a démontré que les micro-ondes émises par un cellulaire pouvaient modifier dans le cerveau de rats des protéines essentielles à la lutte au cancer et autres maladies.

La théorie de l’effet nocebo sur les symptômes d’EHS perd toute crédibilité quand on sait que les micro-ondes nuisent à la vie animale et végétale. En 2008, le biologiste français Gérard Ledoigt a perdu ses fonds de recherche et son laboratoire après avoir signé une étude parue en 2006 dans la revue de botanique Physiologia Plantarum. Son crime : avoir modifié l’expression génétique de plants de tomates ! Ceci en les exposant pendant dix minutes à des ondes radio de 900 mégahertz (900 millions d’oscillations par seconde, bande de fréquence des compteurs intelligents). La densité de puissance n’était que de 5 volts par mètre, soit 12 fois moindre que celle tolérée par l’OMS pour prévenir l’échauffement des tissus humains. «La plante réagissait comme si elle était pincée ou brûlée, traumatisée, alors qu’on ne la touchait pas», m’a expliqué en entrevue Gérard Ledoigt, qui enseigne à l’université Blaise-Pascal, à Clermont-Ferrand. «Ça nous a étonnés car la fréquence était stable, sans harmoniques ni modulation» qui rendent les ondes des téléphones portables plus nocives.

Il est dommage que Richard Martineau n’ait pas choisi d’interviewer le physicien Paul Héroux, professeur de médecine du travail à l’université McGill. Ce chercheur estime avoir découvert comment de très faibles doses de CEM favoriseraient le développement du cancer et du diabète et induiraient des changements biologiques importants, notamment la formation de radicaux libres et une altération du métabolisme du calcium.

Un minimum de crédibilité journalistique exige que l’on interviewe des spécialistes représentant les deux avis divergents. Quant aux personnes électrohypersensibles présentes à l’émission, il apparaît qu’elles ont été piégées par leur besoin d’exprimer une souffrance d’autant plus intense qu’elle est vécue dans le déni, le cynisme et le rejet. Le grand responsable en est d’abord le ministère de la Santé et des Services sociaux, qui s’emploie à discréditer ces malades et les prive de tous services, d’où les suicides déjà constatés. Or, les hôpitaux du Québec tirent des revenus substantiels de la présence sur leurs toits de plus de 300 antennes de télécommunication…

Remerciements à Hélène Vadeboncoeur et à Jacinthe Ouellet pour leur collaboration

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Compteurs intelligents : Beauce Refuse n’a pas atteint son objectif

22 mars 2016 – Source : Journal L’Éclaireur-Progrès

Opposé au déploiement des compteurs intelligents, le regroupement Beauce Refuse n’aura pas réussi à convaincre le public de tenir tête à Hydro-Québec dans ce dossier.

Fondé en janvier 2015, Beauce Refuse s’inquiétait particulièrement de l’exposition des consommateurs aux radiofréquences produites par les compteurs de troisième génération et même ceux de la deuxième génération.

Comme d’autres regroupements similaires au Québec, Beauce Refuse voulait le maintien des compteurs électromécaniques (à roulette) et invitait les gens à barricader leur compteur électromécanique pour qu’il ne soit jamais remplacé par un compteur intelligent.

L’organisme a toutefois cessé ses activités l’automne dernier à cause d’un manque de fonds et d’implication bénévole. Le site web du groupe (beaucerefuse.com) a été désactivé.

«Je tenais ça à bout de bras en plus de payer toutes les dépenses. Par contre, c’était important d’informer la population sur la désinformation d’Hydro-Québec. Je ne suis pas amer de ce qui est arrivé. J’estime qu’on a livré la marchandise», de dire Jacques Doyon, responsable du comité.

Suivi personnel

La plus importante activité de Beauce Refuse avait été la tenue d’une soirée d’information en mars 2015 à laquelle ont assisté plus de 300 personnes au Cégep Beauce-Appalaches. D’autres assemblées à plus petite échelle ont aussi eu lieu un peu partout en Beauce.

«On ne fera plus d’activités étant donné que l’organisme a disparu. Je vais quand même continuer à suivre ce dossier. Marie-Michelle Poisson (Fondatrice de Villeray Refuse) parle de créer une fondation pour les victimes de l’électrosensibilité», mentionne M. Doyon.
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Respectant ses convictions, il a demandé l’installation d’un compteur non communicant par Hydro-Québec pour remplacer son compteur de deuxième génération.

«Si j’avais su que ce compteur-là émettait aussi des radiofréquences comme ceux de la troisième génération, j’aurais barricadé mon premier compteur à roulette», mentionne ce dernier.

À défaut de s’impliquer pour contester les compteurs intelligents, Jacques Doyon donnera du temps auprès de la Coalition Citoyenne Beauce-Etchemin qui s’oppose à l’exploitation du gaz et du pétrole de schiste.

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L’installation est presque terminée en Beauce

22 mars 2016 – Source : Journal l’Éclaireur-Progrès

Hydro-Québec aura conclu l’installation de ses compteurs intelligents de troisième génération en Beauce d’ici la fin de l’année.

À la mi-mars, 94 % des 62 320 compteurs en Beauce avaient été remplacés par des compteurs de troisième génération.

Ceux-ci prennent la place des compteurs de première génération de modèle électromécanique (à roulette), ainsi que ceux de deuxième génération qui sont numériques et utilisent des radiofréquences.

«Les compteurs qui restent à remplacer touchent essentiellement des bâtiments commerciaux. Le déploiement complet était prévu pour plus tard, car les compteurs commerciaux doivent enregistrer des mesures beaucoup plus grandes et prennent plus de temps à installer», explique Nathalie Vachon, attachée de presse pour Hydro-Québec.

Option de retrait

Autrefois, la lecture des données était effectuée par un technicien à côté du compteur (première génération) ou à partir de la rue (deuxième génération).

Sur les compteurs de troisième génération, la consommation d’énergie est enregistrée et transmise jusqu’à un routeur. Les données sont acheminées vers le système de gestion de mesurage faisant le lien avec le système de facturation d’Hydro-Québec.

Les consommateurs réfractaires à ces changements avaient accès à une option de retrait. Ces derniers pouvaient demander l’installation d’un compteur non communicant n’émettant aucune radiofréquence. Des frais mensuels de 5 $ s’ajoutaient à la facture.

«Je n’ai pas le pourcentage pour la Beauce, mais ce n’est que 2 % des clients qui ont choisi cette option pour l’ensemble du Québec. Tous nos compteurs sont installés par des employés dûment formés par Hydro-Québec», rappelle Nathalie Vachon.
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Elle apporte une nuance sur les incendies qui auraient été causés par des compteurs de troisième génération. Selon Mme Vachon, ces incendies ont pris naissance à cause d’une défectuosité dans l’embase qui soutient le compteur, un objet dont l’entretien est la responsabilité du consommateur.

En novembre 2013, la Corporation des maîtres électriciens du Québec (CMEQ) rappelait d’ailleurs aux consommateurs l’importance de faire vérifier l’embase électrique sur une base périodique.

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De plus en plus de refus du compteur communicant d’Hydro-Québec

21 mars 2016 – Source : FM 98.5

Le nombre de Québécois qui se méfient des compteurs intelligents d’Hydro-Québec continue d’augmenter en flèche.

Selon les plus récentes données déposées par Hydro-Québec devant la Régie de l’Énergie, quelque 12 270 clients de la société d’État se sont prévalus de leur option de retrait pendant le quatrième trimestre de 2015.

Cela fait passer le total des sceptiques à 74 500, soit une hausse de 20 % par rapport au précédent total enregistré au 30 septembre 2015 ( 62 285 ).

Tous ces gens ont demandé qu’on leur installe un compteur de nouvelle génération non communicant plutôt que le compteur qui peut être lu à distance par Hydro-Québec.

Ils représentent globalement environ 2 % des clients chez qui un compteur a été remplacé.

Les plaintes au sujet des compteurs intelligents ont aussi augmenté de 7 % au quatrième trimestre. Le reproche le plus fréquent demeure la crainte d’interférence des ondes d’émission avec d’autres appareils électroniques.

Le projet de remplacement des compteurs électromécaniques devait coûter 1 milliard $, mais Hydro-Québec prévoit finalement réaliser une économie de 36 M$ d’ici au déploiement complet, en 2017.

Un total de 726 postes seront abolis, la plupart liés à l’abandon de routes de relève.

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Electrosensibles : la guerre des ondes

22 mars 2016 – Source : Monde Édition – Le courrier du parlement

Il n’y a pas qu’ici que le combat a lieu, c’est le cas un peu partout ailleurs, entre autres récemment en France :

En février, Laurence Abeille et Michelle Rivasi d’EELV ont organisé à l’Assemblée nationale un colloque pour la reconnaissance de l’électrosensibilité. Véritable maladie ou simple phobie des ondes, ses partisans plaident pour que soit reconnu le statut d’handicapé aux personnes affligées de ce mal contemporain.

« Eteignez vos portables, nous sommes électrosensibles ! ”. À cette annonce qui ouvre le rassemblement, tous reprennent en cadence le mantra répété à longueur de temps par toute personne souffrante d’électrohypersensibilité (EHS), chacune ajoutant son expérience personnelle à ce cri du cœur collectif. “Même en mode avion” ou encore “non, pas seulement en veille” résonne de temps à autre à l’égard des éventuels distraits. Très bien, mais quid du Wi-Fi diffusé dans toute l’Assemblée nationale ? “Malheureusement, nous n’avons pas pu le couper ”, déplore Laurence Abeille. Soupir de désespoir, voire de souffrance chez certains qui s’enroulent dans d’épaisses couvertures, sans se résoudre à quitter la salle pour autant. Après avoir réussi à traverser le déluge électromagnétique que représente Paris, ce ne sont pas quelques routeurs qui auront raison des résistants.

Tous électrosensibles

Qu’est-ce que signifie être électrosensible ? Le seul énoncé de cette question suffit à faire diverger les avis. Pour le cancérologue Dominique Belpomme, nous le sommes tous, c’est-à-dire que notre corps réagit aux ondes électromagnétiques. Des vibrations que nous ne percevons pas, émises en quantité par le Wi-Fi, smartphones, objets connectés et autres antennes-relais, mais qui sont la cause de tous les problèmes. Les médecins expliquent que tenir un smartphone contre son oreille pendant une certaine durée peut augmenter la température corporelle du visage d’un degré, ce qui est une réaction physiologique aux ondes. Les choses se compliquent chez les électro-hypersensibles (ou EHS) car leur seuil de tolérance à ces ondes diminue drastiquement. Il peut s’ensuivre des effets né- fastes, qui vont de simples maux de tête à toute une gamme de troubles musculaires, voire cognitifs. Ce n’est pas tout : il semblerait que les champs électromagnétiques puissent être liés aux cancers et à la maladie d’Alzheimer. Les électrosensibles estiment même que cette menace invisible atteindra de plus en plus de personnes, et créera à terme une véritable pandémie mondiale. Pour l’eurodéputée Michelle Rivasi, il s’agit d’un “scandale sanitaire similaire à celui de l’amiante ou du tabac ”.

Un manque de preuves

Au travers de cette conférence, les scientifiques expliquent ce phénomène qu’ils refusent d’assimiler à une simple cause psychologique. Les juristes défendent le droit d’être considéré comme handicapé tandis que les politiques critiquent la sourde oreille que leur opposent les pouvoirs publics. L’ensemble des discours constitue une journée consacrée à la défense de ceux considérés comme “des réfugiés environnementaux” par Étienne Cendrier, cofondateur de l’association Robin des toits qui milite pour une diminution de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques. En effet, ces derniers sont souvent obligés de s’exiler loin des zones urbaines, qui en sont saturées. Néanmoins, les preuves tangibles manquent encore. L’OMS s’était penchée sur la question une première fois en 2005, puis en 2014. Si elle reconnaît les EHS, elle n’y voit pas forcément une maladie provoquée directement par les ondes. Ce serait plutôt un effet nocebo, c’est-à-dire que les personnes atteintes se jugent malades à cause des ondes, sans pour autant que ce lien soit véritablement établi. Cause psychologique ou physiologique, le débat n’est pas clos. En août 2015, le Tribunal du contentieux de l’incapacité de Toulouse a reconnu le handicap à 80 % subi par un malade atteint d’EHS. D’autre part, un rapport sur cette question, réalisé par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation de la santé et du travail, doit être publié à la fin de l’année. En conclusion de ce colloque, un appel pour une reconnaissance de l’EHS comme maladie, signé par 50 professionnels de la santé, a été envoyé à la ministre de la Santé Marisol Touraine.

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L’électro-hypersensibilité : un fléau sourd mais ravageur

21 mars 2016 – Source : TNTV News

SANTE – Les ondes électromagnétiques nous tuent à petit feu. Le professeur Belpomme, cancérologue spécialisé dans la sensibilité électromagnétique, est actuellement en Polynésie. Il appelle les usagers de téléphones et d’internet à la vigilance: téléphoner plus de 20 minutes par jour peut entraîner des troubles graves et irréversibles, voire, une intolérance aux champs électromagnétiques.

L’électro-hyper sensibilité: une pathologie qui touche de plus en plus de personnes, même en Polynésie.

Selon l’OMS 10% des cas sont considérés comme graves.

Invité par l’association Heitaratara, qui lutte contre les effets des ondes électro magnétiques: le professeur Belpomme, cancérologue, appelle à la prudence.

« Les méfaits sur la sante? Il y a deux types de pathologies actuellement. L’électro-hypersensibilité, qui peut éventuellement conduire, s’il n’y a pas de traitement, et surtout de sevrage électromagnétique, à des affections dégénératives du système nerveux. Notamment, vers la maladie d’Alzheimer. Ceci n’est pas encore totalement prouvé, mais nous avons des arguments indirects pour dire que comme les extrêmement basses fréquences et basses fréquences, les radiofréquences et hyperfréquences telles que celles qu’on utilise avec les téléphones portables et la wifi, peuvent également conduire à des états proches de la maladie d’Alzheimer. » explique le spécialiste.

« Le deuxième risque, c’est le cancer. Si on utilise un téléphone portable plus d’1 heure par jour, le risque est cinq fois plus important de faire une tumeur cérébrale si l’on a moins de 20 ans. Ceci est démontré dans une étude prospective européenne. C’est dire qu’il faut absolument lutter contre l’utilisation abusive des téléphones portables ou des téléphones sur socle, notamment chez les adolescents. »

Dominique Belpomme profite aussi de son passage sur le fenua pour faire le point sur les conséquences des essais nucléaires avec les associations de défense des victimes. Il compte examiner l’évolution de certains cancers.

Les symptômes? Maux de tête, troubles de la sensibilité, troubles cognitifs ( perte de mémoire immédiate, et troubles de l’attention et de la concentration), insomnies, fatigue chronique et tendance dépressive.
Selon le professeur Belpomme : on peut traiter mais pas faire régresser la maladie. On supprime les téléphones portables, la wifi, les ordinateurs, ainsi que toute source électromagnétique. Les électrosensibles ne peuvent pas habiter près des antennes relais.
Une partie d’entre eux est contraintes de se désocialiser en partie. Certains perdent leur travail, leur compagnon, les conséquences de cette sensibilité aux champs magnétiques peuvent être dévastatrices, et ne sont pas suffisamment prises en compte.

Le cancérologue prévient : « Avant tout, c’est l’abus de l’utilisation du téléphone portable, et du téléphone sur socle, qui posent problème. Ce qu’il faut, c’est rappeler qu’on ne doit pas utiliser un téléphone portable plus de 20 minutes par jour, avec des séquences de 6 minutes. »

> Écouter le reportage du Dr. Dominique Belpomme :
http://www.tntv.pf/embed/10703/2/?embed=false&share=true&playlist=true&subscribe=true&fromWm=1&

> Lire la nouvelle en ligne sur le site de TNTV News

Ondes : la promotion des cancers se confirmerait

Mars 2016 – Source : electrosensible.info

Source : « Power-Frequency EMFs Promote Cancer in Massive Animal Study » – microwavenews.com – 27 february 2016

Une fois de plus, les champs électromagnétiques issus des réseaux électriques ont été mis en cause dans la promotion du cancer.

Il y a 18 mois, une équipe internationale menée par le Professeur Élisabeth Cardis en Espagne, à démontrer que les travailleurs exposés à des agents chimiques et des extrêmement basses fréquences (ELF). C’est au tour d’une équipe italienne qui a constaté à son tour le même effet de promotion du cancer chez l’animal exposé dans un premier temps à une radiation ionisante puis consécutivement à des ELF.

Les rats ont reçu une dose minime unique de rayon gamma en début de vie et par la suite, ont été exposés à des champs électromagnétiques tout le long de leur vie, ils ont développé à des taux inattendus des cancers de trois types différents : cancer du sein, leucémie/lymphome, et un autre type de cancer très rare appelé schwannome malin du cœur.

Cette nouvelle étude, qui a été réalisée par l’institut Ramazzini de Bologne, située en Italie, fait partie de l’une des plus ambitieuses études animales jamais réalisées. Les futurs rapports du même groupe scientifique vont décrire les actions des champs électromagnétiques combinées avec d’autres agents cancérogènes, spécialement les formaldéhydes et les aflatoxines, ajoutés aux champs électromagnétiques seuls. L’ensemble de ces expérimentations ont nécessité plus de 10 000 rats et a coûté près de 5 millions d’euros. L’étude sur les ondes et les rayons gamma a impliqué plus de 650 rats exposé et 1001 rats pour le groupe témoin.

« Nous avons confirmé les résultats d’une ancienne étude épidémiologique réalisée par les professeurs Milham, Wertheimer et Matanoski, qui avaient observé une augmentation du risque de lymphome et de leucémie et de cancer du sein, tout comme dans la plus récente étude menée par le professeur Cardis » a déclaré Morando Soffritti, le directeur du projet, dans une interview avec Microwave News. Le docteur Soffritti se réfère aux pionniers dans le domaine, les professeurs Sam Milham, Nancy Wertheimer et Geneviève Matanoski qui ont travaillé sur le sujet entre 1979 et les années 90.

Les champs magnétiques peuvent « augmenter les effets de certains cancérogènes bien connus » déclare Firoella Belpoggi, le directeur scientifique de l’institut, dans un échange de mails. Le docteur Soffritti, l’ancien directeur scientifique, est maintenant le président honoraire de cet institut et continu à travaillé sur ce sujet mais aussi sur d’autres projets. Ses travaux seront publiés dans la revue « international journal of Radiation Biology » et sont d’ores et déjà disponible sur le site web de cette revue.

Les chercheurs de Ramazzini ne mâchent pas leurs mots sur les implications de ces nouvelles découvertes. Dans la partie « conclusions » du résumé de l’étude, ils ont juste écrit une phrase: « ces résultats montrent la nécessité de réévaluer les normes de sécurité des radiations non ionisantes »

Les résultats de cette étude animale « tendent à conforter les récentes découvertes entre les ELF et les risques de tumeurs aux cerveaux » a déclaré le professeur Cardis du centre de recherche en épidémiologie environnementale (CREAL) à Barcelone. Son projet, aussi connu sous le nom de l’étude INTEROCC, a investigué la corrélation entre l’exposition des travailleurs exposés à des agents chimiques et aux champs électromagnétiques.(voir le rapport (EN) : “Promotion du cancer par les EMF : Une vielle idée qui fait son grand retour”).

Le docteur Soffritti n’a pas souhaité décrire en détail leurs constations lors de l’expérimentation animal entre les champs électromagnétiques et les formaldéhydes, indiquant seulement qu’ils ont trouvé « des résultats assez intéressants concernant la santé publique » et une publication a été soumise à une revue évaluée par des pairs. Plusieurs autres publications et une analyse sont dans les tuyaux.

L’expérience de Ramazzini

L’équipe de Ramazzini à suivi le protocole promotion-initiation couramment employé. Des rats du type Sprague-Dawley, mâle et femelle, ont été exposés dans le ventre de leurs mères, et le reste de leur vie à un champ électromagnétique de 50Hz à une intensité allant de 20μT (micro-Tesla) à 1000μT (200 milligauss ou 10 Gauss). À l’âge de 6 semaines, ils ont tous reçu une dose unique de rayon gamma de 0.1Gy, connu comme étant un agent cancérogène. (C’est à peu de chose près ce que l’on reçoit quand on fait un scanner (exposition qui n’est donc pas inhabituelle).

Voici les résultats clés des propres propos des chercheurs :

(a) Une augmentation significative, en corrélation avec les doses reçues, des adénocarcinome mammaire (cancer du sein) chez les mâles et les femelles, en particulier chez les mâles exposés à 20μT et à 0.1Gy et chez les femelles exposées à 1000μT en plus de 0.1 Gy.
(b) Une augmentation significative, en corrélation avec les doses reçues, des schwannomas malin avec une augmentation significative chez les mâles exposés à 20μT en plus du rayonnent gamma à une dose de 0.1Gy [significatif statistiquement] et à 1000μT en plus du rayonnement gamma.
(c) Une augmentation significative des neoplasias hematopoietic [leucémie et lymphome] chez les mâles à 1000μT en plus du rayonnement gamma

L’équipe italienne a été surprise de l’ampleur des cancers du sein chez les rats mâles. « par rapport aux historiques de contrôle, les cancer du sein chez les mâles sont très rares ».

Le lien entre les champs électromagnétiques et le cancer du sein chez les hommes a été en premier décrit par le professeur Matanoski de l’université John Hopkins, il y a plus de 25 ans. D’autres plus tard ont reporté les mêmes résultats (voir MWN, J/A90, p.1 and MWN, M/A91, p.5). Une récente méta-analyse de 10 études sur les cancers du sein chez l’homme et confirme cette association avec les champs électromagnétiques.

Pour l’instant, les membres de l’establishment dans le domaine des champs électromagnétiques ont contesté l’hypothèse du lien entre les cancers du sein et ces champs électromagnétiques, que ça soit chez l’homme ou chez la femme. La plus grande critique provient du professeur Maria Feychting de l’institut Karokinska qui est la vice-présidente de l’ICNIRP (Ndrl : entité à l’origine des normes européennes actuelles). Elle a appelé pour une fin de ce type de recherches (cf EN: un cri d’orfraie pour stopper la rechercher dans les EMF) . L’ICNIRP n’a jamais accepté la possibilité qu’il y aurait un quelconque risque de cancer, que ça soit pour le sein, le cerveau ou le sang, lié aux champs électromagnétiques ou aux radiofréquences.

Une histoire sordide entre les EMF et le NIEHS

Les nouvelles confirmations de l’hypothèse que les EMF peuvent promouvoir le cancer du sein chez l’animal sont le dernier chapitre d’un long périple qui a commencé entre l’institut national en science de la santé environnementale (NIEHS) contre le groupe de recherche de l’école de médecine vétérinaire à Hanovre, en Allemagne. l’équipe allemande, menée par les professeurs Wolfgang Löscher et Meike Mevissen, ont réalisé plusieurs séries d’expérimentations animales dans les années 90 qui ont démontré que les EMF pouvaient promouvoir le cancer du sein chez les animaux qui ont été en contact avec du Dimethylbenz[a]anthracene, un cancérogène chimique (se référer à l’article (EN) : Löscher a encore trouvé que les EMF peuvent promouvoir le cancer du sein, » MWN, S/O99, p.4). Quand l’équipe financée par le NIEHS a été dans l’incapacité de répliquer l’expérience, un officiel du NIEHS, Gary Boorman, a lancé une campagne de discrédit contre les chercheurs allemands. Plus tard, Gary Boorman a été sanctionné disciplinairement et le NIEHS s’est excusé formellement (Pour plus d’info, voir « c’est génétiques, imbécile« ). Néanmoins, le NIEHS tout comme l’ICNIRP n’ont toujours pas pris en compte le risque de cancer lié aux EMF.

Après avoir pris connaissance des résultats de Ramazzini, nous avons contacté le scientifique nommé Mevissen, qui est un professeur en pharmacologie vétérinaire et en toxicologie à l’université de Berne en Suisse, pour avoir son avis. « Cette nouvelle étude indique que les ELF et les EMF peuvent promouvoir le cancer du sein, ». « Ceci et les résultats sur la leucémie contribuent a ajouter des nouvelles pièces au puzzle qui confirme la décision du CIRC en 2001 que les EMF et les ELF sont de possibles cancérogènes. » Le professeur Mevissen était un des membres du panel du CIRC qui ont classifié les champs électromagnétiques issus du courant électrique comme possiblement cancérogène ( voir MWN, J/A01, p.1)). Le docteur Soffritti était au meeting de Lyon en tant qu’observateur.

Pas de cancer identifié avec les seuls EMF

Dans une interview, le professeur Belpoggi a indiqué qu’il prévoyait de publier les résultats d’une expérimentation concurrente dans laquelle les rats exposés à des fréquences du courant électrique, avec aucune autre exposition. « Les données préliminaires de notre expérimentation, les ELF seules ne montrent pas une augmentation significative de cancer en expérimentation animale jusqu’à maintenant, ». « Le principal résultat de notre expérimentation » est que « les champs électromagnétiques d’extrêmement basse fréquence ont un effet synergique : Ils ont le pouvoir d’augmenter les effets d’agents cancérogènes à de petites doses alors que seul, les résultats sont négatifs à des doses identiques. »

Le professeur Belpoggi, a indiqué que pour le moment, elle préfère le terme « augmentation » que « promotion » car « nous ne connaissons pas le mécanisme d’action. » Elle a ajouté que, « son équipe était prête à donner le matériel biologique congelé et les blocs de paraffine à des laboratoires compétents pour des études sur cet effet synergique ».

Vie entière contre 2 ans d’exposition

Nous avons demandé au professeur Belpoggi pourquoi l’étude de Ramazzini a trouvé des effets provoqués par des champs électromagnétiques sur le développement des cancers quand des études similaires coordonnées par le NIEHS et le docteur Boorman durant les années 90 ne l’ont pas trouvé. « La différence est basique », l’équipe de Ramazzini a exposé les rats tout le long de leur vie quant à la NIEHS, elle l’a fait seulement pendant 2ans. (A noter que l’expérimentation du docteur Boorman EMF-DMBA a été encore plus courte, elle avait duré entre 13 et 26 semaines.)

« Nous avons oublié quelque chose qui allait de soi » a expliqué Fiorella Belpoggi :

« Quand nous avons commencé dans les années 1970, la carcinogenèse expérimentale était le principal outil pour les études d’exposition, et les expositions commençaient à l’âge adulte et finissaient aux deux tiers de la vie, ce qui correspondait à 60 ans chez l’homme, et 104 semaines chez les animaux. La logique pour les carcinogenèses industrielles en laboratoire animal est assez différente des carcinogenèses dans le secteur environnementale, » ce qui se concrétise par des doses faibles mais tout le long de la vie, commençant dès la gestation. C’est crucial et c’est la raison que nous utilisons l’exposition à long terme. »

Nous avons posé la même question à Sam Milham: Il est aussi en faveur d’une exposition sur la durée. « A cause de la longue latence dans la plupart des cancers, les études de l’exposition à long terme montrent plus de mortalité après le milieu de la vie. Ce qui rend les études à long terme supérieures à celles de plus courte durée, » a-t-elle déclaré.

En 1998, quand les premiers résultats de l’expérimentation animale de Boorman-NTP sont arrivés, le docteur Soffritti et son mentor, Cesar Maltoni, ont écrit au programme national de toxicologie (NTP) arguant que l’expérimentation avait été mise à terme trop tôt et se questionnant sur la qualité du design de l’étude. « c’est notre conviction, ce bio-essai était planifié et conduit avec un protocole qui ne pouvait se conclure uniquement par des résultats négatifs sur le 60Hz et la carcinogenèse. » (voir MWN, M/A98, P.4.)

Est-ce que l’étude de 25 million de dollars du NTP a utilisé une exposition à vie ?

Le groupe de Ramazzini est en train de réaliser un projet similaire avec les radiations de type radiofréquence. Encore une fois, c’est une étude sur une exposition au court de la vie entière. Le docteur Soffritti a déclaré que la partie expérimentale a été réalisée et il ne reste que l’analyse des données à finaliser. Les résultats devraient être disponibles au cours de l’année prochaine. Les études de Ramazzini utilisent pour son exposition un signal éloigné pour imiter une exposition aux antennes-relais plutôt que les téléphones portables.

Le NTP a lui aussi le sien en cours, et assez en retard, c’est un projet sur les radiations du téléphone portable dont le montant est de 25 millions de dollars et là encore, le NTP a mis un terme l’exposition au bout de deux ans, même si Ron Melnick, le designer du protocole, voulait une exposition à vie. Il a été bypassé sur ce point à la dernière minute.

On s’est tourné vers Chris Portier, qui a pris la décision d’arrêter l’exposition après deux ans : Est-ce que vous avez des regrets après avoir lu les nouveaux articles de Ramazzini. « Aucun » il a répondu. « Cette étude confirme cette décision, cela ne la réfute pas. » (Portier a indiqué que John Bucher, qui l’a remplacé à la tête du NTP, a pris la décision finale de limiter les expositions dans les études à deux ans.)

Nous avons montré un graphique provenant de la publication de Ramazzini montrant la prévalence des cancers du sein chez les rats femelles qui continus d’accroître après les deux ans d’exposition (La 104ème semaine, indiquée par la ligne rouge, voir ci-dessous)

Incidence cumulée de tumeurs du sein au cours de la vie des rats femelles (en semaine) Figure 7 de l'étude de Ramazzini avec notre ajout d'une ligne rouge indiquant les 104 semaine cumulés

Incidence cumulée de tumeurs du sein au cours de la vie des rats femelles (en semaine)
Figure 7 de l’étude de Ramazzini avec notre ajout d’une ligne rouge indiquant la 104ème semaine

Chris Portier répliqua que ces tumeurs tardives auraient été certainement trouvées à la fin de l’étude au bout des deux ans et lorsqu’ils seront disséqués et les organes examinés

L’histoire se répéte avec le NTP et le NIEHS

Il y a encore un parallèle inquiétant avec le projet du NTP sur les études animales et les ondes. En 1995, quand l’étude animale du NTP, alors qu’elle était toujours en cours et qu’il n’y avait pas de résultat à l’horizon, le docteur Boorman a donné une conférence de presse dans laquelle il a indiqué que c’était « admis » pour lui qu’il n’y avait rien à voir sur le sujet, que les EMF n’ont pas d’effet sur le développement des cancers (voir MWN, J/A95 p.6)

En 2010, quand l’étude animale du NTP était encore qu’à ses débuts, le professeur John Bucher, le manager du NIEHS en charge du projet, a indiqué à la presse locale qu’il ne croyait pas que les téléphones portables pouvaient causer des cancers, alors pourquoi dépensé 25 millions de dollars pour y répondre.(Le NIEHS comprendra-t-il un jour les EMF?)

Pour plus d’information sur l’étude concernant les radiofréquences du NTP et du NIEHS, particulièrement sur le modus operandi, voir ce récent rapport.

> Lire la nouvelle en ligne sur le site : electrosensible.info

L’errance d’un électrosensible en quête d’une vie normale…

28 février 2016 – Source : electrosensible.info

Partout à travers le monde il y en a de plus en plus. Voici un autre témoignage d’une personne devenue électrosensible :

« L’errance d’un électrosensible – En quête d’une vie normal dans ce monde sans-fil »

Ce moment tant redouté semble être arrivé

Quand on devient électrosensible, toute sa vie est bouleversée et par la force des choses, on la met un peu de côté. On passe le plus clair de son temps a éviter toute source de champ électromagnétique sur son lieu de vie et on fait l’impasse le plus possible sur les lieux de socialisation. À cela s’ajoute qu’il n’est plus question de faire des plans sur la comète, c’est de la pure navigation à vue.

Dans ces conditions, il est très peu probable de trouver du travail qui soit en adéquation avec votre état de santé, surtout que ce n’est absolument pas reconnu officiellement par la communauté scientifique, donc on vous laisse vous débrouiller, si vous réussissez tant mieux sinon c’est tant pis pour vous, vous irez agrandir le club des exclus de la société dans le meilleur des cas.

Personnellement, j’avais réussi jusqu’à maintenant à ne pas trop mal m’en sortir, j’avais un toit, j’arrivais encore à utiliser un certain nombre d’équipements comme mon ordinateur, ce qui m’a permit d’alimenter ce blog pendant plus de 5 ans en pensant naïvement que ça allait pouvoir m’aider dans la reconnaissance de ma maladie, grande désillusion.

Je savais pertinemment qu’un jour ma petite vie bien rodée allait se gripper et la seule question qui restait en suspens, c’était le temps avant que je ne puisse plus vivre dans mon environnement actuel. Et ce n’est pas les causes qui manquaient, l’arrivée d’un émetteur près de mon lieu de vie, mes acouphènes qui seraient devenus intolérables ou encore une raison un peu plus éloignée des ondes, les relations chaotiques avec mes parents concernant la question du travail.

Et ce jour fatidique semble être arrivé, c’est en milieu de semaine dernière que tout a commencé, picotement plus soutenu qu’à l’accoutumer, sensation de pression au niveau des sinus, mal de tête, cycles des acouphènes accélérés et sifflements beaucoup plus présents. Le pire s’est passé lors de la journée du mercredi 17 février (ou jeudi, j’ai un doute), j’ai commencé, de façon sporadique, à avoir le même type de brûlure au niveau du conduit auditif droit que lors de ma sensibilisation sur mon lieu de travail.

C’était donc clairement pas bon signe pour la suite, et le pire dans tout ça, ce que je n’ai aucune idée quant au changement dans mon environnement qui a conduit à ces symptômes, aucune nouvelle antenne d’après Cartoradio, et surtout impossible de déterminer l’origine avec certitude de cette exposition délétère. Après avoir fait le tour du voisinage, la cause la plus vraisemblable est une antenne Orange sur un immeuble de bureau et dont le lobe primaire semble orienté dans ma direction mais dont j’avais connaissance depuis fort longtemps, exit donc l’effet nocebo. De plus, chose incompréhensible, le niveau d’exposition est plus fort du coté de la maison d’en face que vers l’antenne, peut être un phénomène de réflexion.

En qui concerne l’antenne d’Orange, il n’y aurait pas eu de modification de ces installations depuis 2015 et je n’avais eu aucun problème jusqu’à ces derniers jours, mais on peut noter quelque chose d’assez étrange, les demandes pour la 4G sont en date de 1997, ce qui laisse penser que les données ne sont pas nécessairement les bonnes car en cette période, au mieux, c’était de l’UMTS (3G). Il est tout à fait envisageable qu’il y ait eu un changement de technologie entre-temps, mais cela reste à démontrer.

Les prochaines semaines vont être cruciales, surtout si je n’arrive pas à endiguer mes symptômes, je ne peux même plus dormir dans ma chambre tellement c’est désagréable mais paradoxalement, j’arrive à utiliser mon PC qui est a l’autre bout de la pièce où se trouve mon lit ce qui pourrait s’expliquer par le fait que le niveau de rayonnement qui me provoque ces désagréments ne se propage que dans une partie de ma chambre.

Du coup, vous l’aurez compris, ça va être plus compliqué pour moi d’alimenter ce blog, j’essaierais de publier les quelques articles en souffrances et de faire une sauvegarde complète que je mettrais certainement à disposition. Ça remet aussi en cause mon projet pour mon recours en contentieux devant le tribunal administratif de Versailles, comment on fait pour gérer cela quand on vit dans l’incertitude de ne même plus pouvoir habiter chez soi.

@+ Jay

Maj 14/03/2016 : Finalement j’ai dû me résoudre à dormir dans une pièce au sous-sol de mon habitation, même si c’est assez spartiate, ça me permet de pouvoir dormir sans trop de mal mais c’est assez frustrant, et même si ça me permet d’arriver à un équilibre de vie, elle se dégrade inévétablement avec le temps…

https://www.youtube.com/watch?v=Fs_zwPgP4Ho&feature=youtu.be

> Lire la nouvelle en ligne sur le site de electrosensible.info

mardi 15 mars 2016

Le compteur intelligent de l’écocentre aurait pris feu

14 mars 2016 – Source : Journal Saint-François

Selon les premières informations, la cause de l’incendie serait attribuable au compteur intelligent.

Les pompiers du Service de sécurité incendie de Salaberry-de-Valleyfield sont intervenus à l’écocentre de Salaberry-de-Valleyfield, situé au 2575 Boulevard Monseigneur-Langlois, le lundi 14 mars, pour un incendie qui, selon toute vraisemblance, aurait éclaté dans le compteur intelligent de l’édifice.

Il était approximativement 13h15 lorsqu’un appel a été logé au 9-1-1 afin d’obtenir l’aide des pompiers. Sur place, les sapeurs ont constaté la situation. On parle de fumée provenant du compteur et d’une odeur de plastique fondu. Une équipe spécialisée d’Hydro-Québec a été demandée sur place.

Ce n’est pas la première fois qu’une telle situation se produit dans la région, relançant par la même occasion le débat sur l’installation des compteurs de nouvelle génération. Le 8 novembre dernier à Ormstown, le chef du Service de sécurité incendie de la municipalité, Stephen Knox, affirmait que la cause de l’incendie qui a détruit une maison unifamiliale était l’embrasement du compteur intelligent. Toutefois, M. Knox mentionnait qu’il ne pouvait plus prouver ses dires puisque le compteur avait été détruit dans l’incendie.

Invité à commenté la situation, la Société d’État via son porte-parole, Marc-Antoine Pouliot, mentionne que dans chaque situation où le compteur intelligent a été pointé du doigt comme cause d’incendie, l’enquête a toujours prouvé que c’est l’embase qui est à l’origine du brasier et non le compteur.

Dernière heure

À la suite de la publication, M. Pouliot a contacté le journal Saint-François afin de préciser que le bâtiment était muni d’un compteur électro mécanique et non un compteur intelligent.

Un point demeure donc litigieux, la nouvelle construction a été inaugurée en avril dernier. À ce moment, Hydro Québec installait des compteurs intelligents sur les nouveaux bâtiments et à Salaberry-de-Valleyfield, les édifices municipaux sont munis de ce genre de compteur. Histoire à suivre.

> Lire la nouvelle en ligne sur le site du Journal Saint-François / ou via « Google Cache » si le site du journal est trop lent à s’afficher : bit.ly/1R1aAie

https://levisrefuselescompteurs.wordpress.com/2016/03/15/le-compteur-intelligent-de-lecocentre-aurait-pris-feu/

Nouvelle façon de facturer chez Hydro-Québec

14 mars 2016 – Source : TVA Nouvelles

À compter du 1er avril 2017, Hydro-Québec abolira sa redevance d’abonnement de 40 cents par jour ou de 148 $ par année avant taxes, pour une facture minimale de 22 $ dollars par mois.

Selon notre Bureau d’enquête, il y aura des perdants et des gagnants parmi les 4 millions de clients d’Hydro-Québec.

Les propriétaires qui ferment leurs chalets ou quittent leurs condos l’hiver feront les frais du projet d’Hydro-Québec d’éliminer la redevance d’abonnement.

Actuellement la redevance d’abonnement rapporte grosso modo 12 $ par mois à la société. Pour Hydro-Québec ce montant est insuffisant pour couvrir le coût réel, qui est plutôt évalué à 22 $ par la société d’État.

«Ce qu’on met en œuvre avec la facture minimale, c’est quelque chose d’équitable soit le principe de l’utilisateur payeur», a déclaré à notre Bureau d’enquête Marc-Antoine Pouliot porte-parole d’Hydro-Québec.

«Avec la redevance d’abonnement telle qu’elle est appliquée actuellement depuis 1973, certains clients supportent les coûts d’autres clients», a expliqué à notre Bureau d’enquête le porte-parole d’Hydro-Québec.
Avis à ceux qui se chauffent à l’électricité

L’introduction d’une facture minimale d’environ 22 $ sera accompagnée par l’élimination de la redevance d’abonnement de 40 cents par jour qui rapporte chaque année 520M $ à la société d’État.

Comme il s’agit d’un montant très important, la facture minimale ne sera pas suffisante pour couvrir la perte de 520M $ millions. Une partie importante, que ne veut pas préciser pour l’instant Hydro-Québec, sera en fait récupérée par une augmentation des tarifs d’électricité, principalement sur la 2e tranche qui s’applique au chauffage l’hiver, et qui à 8,6 cents le kWh, coûte 3 cents de plus que la première tranche qui vise à couvrir les besoins de première nécessité, comme l’éclairage et le fonctionnement des appareils électroménagers.

En théorie, l’opération ne doit pas rapporter un sou de plus à la société d’État, mais dans sa décision rendue cette semaine, la Régie de l’énergie qui souscrit au projet, indique clairement que «l’élimination de la redevance (sera) compensée par une hausse deux fois plus importante du prix de l’énergie en 2e tranche qu’en 1re tranche».

Option consommateurs endosse le projet d’Hydro-Québec, qui ferait passer de 30 à 40 kWh par jour, le montant facturé au prix le plus bas de 5,6 cents le kWh.

«On ne doit pas pénaliser les consommateurs qui consomment peu; on doit pénaliser les consommateurs qui consomment beaucoup d’énergie», a déclaré à notre Bureau d’enquête Olivier Bourgeois d’Option consommateurs.
Une énergie toujours compétitive?

Comme l’a démontré notre Bureau d’enquête au cours des derniers mois, avec le prix du gaz naturel qui n’augmente pas depuis plusieurs années, et la chute des prix du mazout, chauffer à l’électricité coûte maintenant plus cher que le coût de ces deux combustibles.

Depuis 2004, les consommateurs qui se chauffent à l’électricité ont vu le prix de l’électricité de la 2e tranche, celle qui sert surtout au chauffage en hiver, augmenté deux fois plus rapidement que l’inflation.

Analyste indépendant en énergie, Jean-François Blain, n’est pas d’accord avec le projet d’Hydro-Québec dans sa forme actuelle. «Ça voudrait dire» a-t-il déclaré à notre Bureau d’enquête, «transférer la portion fixe des coûts (le coût du service de l’abonnement) dans la portion variable. C’est tout à fait non orthodoxe, c’est le moins qu’on puisse dire en matière de réglementation économique.»

> Lire la nouvelle en ligne sur le site de TVA Nouvelles
https://levisrefuselescompteurs.wordpress.com/2016/03/14/nouvelle-facon-de-facturer-chez-hydro-quebec/

La facture minimale pourrait frapper fort

14 mars 2016 – Source : Journal de Montréal

L’élimination de la redevance de 40 cents par jour risque de faire des abonnés malheureux

Les propriétaires qui ferment leurs chalets ou quittent leurs condos l’hiver feront les frais du projet d’Hydro-Québec d’éliminer la redevance d’abonnement de 40 cents par jour ou de 148 $ par année à compter du 1er avril 2017.
Actuellement, la redevance d’abonnement rapporte grosso modo 12 $ par mois à la société. Pour Hydro-Québec, ce montant est insuffisant pour couvrir le coût réel, qui est plutôt évalué à 22 $ par la société d’État.

«Ce qu’on met en œuvre avec la facture minimale, c’est quelque chose d’équitable, soit le principe de l’utilisateur payeur» a déclaré à notre Bureau d’enquête Marc-Antoine Pouliot, porte-parole d’Hydro-Québec.

«Avec la redevance d’abonnement telle qu’elle est appliquée actuellement depuis 1973, certains clients supportent les coûts d’autres clients», a expliqué à notre Bureau d’enquête le porte-parole d’Hydro-Québec.

Chauffage à l’électricité

L’introduction d’une facture minimale d’environ 22 $ sera accompagnée par l’élimination de la redevance d’abonnement de 40 cents par jour qui rapporte chaque année 520 M$ à la société d’État.

Comme il s’agit d’un montant très important, la facture minimale ne sera pas suffisante pour couvrir la perte de 520 M$.

Une partie importante, que ne veut pas préciser pour l’instant Hydro-Québec, sera en fait récupérée par une augmentation des tarifs d’électricité, principalement sur la deuxième tranche qui s’applique au chauffage l’hiver, et qui, à 8,6 cents le kWh, coûte 3 cents de plus que la première tranche qui vise à couvrir les besoins de première nécessité, comme l’éclairage et le fonctionnement des appareils électroménagers.

En théorie, l’opération ne doit pas rapporter un sou de plus à la société d’État, mais dans sa décision rendue cette semaine, la Régie de l’énergie, qui souscrit au projet, indique clairement que «l’élimination de la redevance (sera) compensée par une hausse deux fois plus importante du prix de l’énergie en 2e tranche qu’en 1re tranche».

Option consommateurs endosse le projet d’Hydro-Québec, qui ferait passer de 30 à 40 kWh par jour, le montant facturé au prix le plus bas de 5,7 cents le kWh au 1er avril 2016.

«On ne doit pas pénaliser les consommateurs qui consomment peu; on doit pénaliser les consommateurs qui consomment beaucoup d’énergie», a déclaré à notre Bureau d’enquête Olivier Bourgeois, d’Option consommateurs.

Une énergie compétitive ?

Depuis 2004, les consommateurs qui se chauffent à l’électricité ont vu le prix de l’électricité de la 2e tranche, celle qui sert surtout au chauffage en hiver, augmenter presque deux fois plus rapidement que l’inflation (voir tableau ci-dessus).

Comme l’a démontré notre Bureau d’enquête au cours des derniers mois, avec le prix du gaz naturel qui n’augmente pas depuis plusieurs années, et la chute des prix du mazout, chauffer à l’électricité coûte maintenant plus cher que le coût de ces deux combustibles.

> Lire la nouvelle en ligne sur le site du Journal de Montréal
https://levisrefuselescompteurs.wordpress.com/2016/03/14/la-facture-minimale-pourrait-frapper-fort/

Les Québécois paient moins cher leur électricité

14 mars 2016 – Source ; Journal de Québec

OTTAWA | Bien qu’elle ne cesse de grimper, la facture d’électricité des Québécois gruge une part moins importante de leur budget que la plupart des Canadiens, révèle une étude publiée mardi.

Selon un rapport produit par la Fraser Institute – un groupe de réflexion de droite – 7,9 % des ménages canadiens vivaient en situation de «pauvreté énergétique» en 2013. Concrètement, cela signifie que la facture d’électricité accapare au moins 10 % de leurs dépenses.

Au Québec, cette situation toucherait 6,2 % des ménages. Seule la Colombie-Britannique, qui produit elle aussi de l’hydroélectricité en grande quantité, fait mieux que le Belle Province, avec un taux de 5,3 %.

«Les températures plus clémentes jouent aussi certainement un rôle, indique un chercheur de l’Institut, Ken Green, commentant la bonne performance de la Colombie-Britannique.

«C’est frappant de constater que dans un pays aussi riche, autant de familles canadiennes vivent en situation de pauvreté énergétique», ajoute M. Green.

Dans les provinces de l’Atlantique, un ménage sur cinq dépense 10 % ou plus de son budget pour se chauffer et s’éclairer. Suivent la Saskatchewan (12.9 %), l’Ontario (7.5 %), l’Alberta (6.8 %), et le Manitoba (6.7 %).

Citant une étude datée de 2014, la Fraser Institute indique que c’est à Montréal où l’électricité est la moins chère en Amérique du Nord.

Mais le tableau se noircit au Québec lorsqu’on tient compte du prix de l’essence.

La «pauvreté énergétique» grimpe alors à 19,6 % des ménages québécois, légèrement au-dessus de la moyenne canadienne (19,4 %). En vertu de ce nouveau calcul, l’Alberta (12,8 %) déclasse la Colombie-Britannique (13,9 %).

Hydro-Québec a annoncé la semaine dernière une augmentation de 0.7 % de ses tarifs à compter du 1er avril prochain. Il s’agit de la plus faible hausse en quatre ans.

> Lire la nouvelle en ligne sur le site du Journal de Québec
https://levisrefuselescompteurs.wordpress.com/2016/03/14/les-quebecois-paient-moins-cher-leur-electricite/

Tarifs d’électricité: augmentation de 0,7% le 1er avril

8 mars 2016 – Source : Journal de Québec

La plus faible augmentation en quatre ans par la société d’État

Les tarifs d’électricité des quatre millions de clients d’Hydro-Québec augmenteront de 0,7 % à compter du 1er avril prochain. Il s’agit de la plus faible hausse en quatre ans, alors que la société d’État réclamait une majoration de 1,7 %.

Cette décision de la Régie de l’énergie a été rendue mardi matin. L’augmentation générera des revenus supplémentaires de 65 millions $ pour Hydro-Québec. La Régie de l’énergie a précisé qu’un client résidentiel dont la seule source de chauffage est l’électricité verra sa facture annuelle s’accroître de 11 $, en moyenne.

Depuis 2013, les tarifs d’électricité ont augmenté de 9,9 %, soit 2,4 % en 2013, 4,3 % en 2014 et 2,9 % en 2015. Ces augmentations sont principalement attribuables à l’entrée en service de parcs éoliens.

Pour 2016, s’il n’y avait pas eu d’approvisionnement d’électricité provenant des énergies renouvelables, comme les parcs éoliens, les consommateurs auraient eu droit à une baisse de 0,4 % de leurs tarifs d’électricité.

Pour la première fois, les grands industriels ne connaîtront aucune augmentation, le tarif L ayant été gelé pour l’année. Hydro-Québec visait dans ce cas-là une majoration de 1 %.

Pourquoi pas une baisse ?

L’Union des consommateurs, réagissant à la décision de la Régie de l’énergie, a dit mardi que celle-ci aurait pu privilégier une baisse de tarifs de 1,2 %.

«Sur la base de la progression des coûts que doit assumer Hydro-Québec pour offrir le service à chacune des catégories de clientèle, les ménages québécois auraient dû voir leurs tarifs diminuer de 1,2 %, alors que les clients industriels auraient dû assumer une hausse de 6 %», a soutenu l’Union des consommateurs dans un communiqué.

Selon l’organisme (qui regroupe notamment les associations coopératives d’économie familiale), Hydro-Québec a préféré soutenir les industriels en maintenant leurs tarifs inchangés, plutôt que de diminuer les tarifs de la clientèle résidentielle.

Les ménages qui ont de la difficulté à payer leurs factures pourront cependant bénéficier d’une nouvelle décision de la Régie de l’énergie, qui ordonne à Hydro-Québec de calculer les frais d’administration sur les factures en retard à partir de la date d’échéance de la facture plutôt qu’à partir de la date de facturation, s’est réjouit l’Union des consommateurs.

Tarif des industriels

La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) aurait également souhaité que les PME bénéficient du gel de tarifs accordé à la clientèle industrielle.

«Sachant que, en raison de ce qu’on appelle l’interfinancement, les petites et moyennes entreprises paient entre 15 % et 30 % plus cher pour leur électricité que les autres groupes tarifaires en fonction du coût de livraison, la FCEI aurait souhaité que les PME puissent aussi profiter d’un gel de leur tarif», a indiqué l’organisation dans un communiqué.

> Lire la nouvelle en ligne sur le site du Journal de Québec
https://levisrefuselescompteurs.wordpress.com/2016/03/08/tarifs-delectricite-augmentation-de-07-le-1er-avril/

Hydro-Québec a de graves problèmes de gestion, selon la CAQ

7 mars 2016 – Source : Journal de Québec

Il y a de graves problèmes de gestion du temps supplémentaire chez Hydro-Québec, déplore la Coalition Avenir Québec (CAQ).

«Ce n’est pas normal de voir tout ce temps supplémentaire réalisé en une seule année. Il y a un sérieux coup de barre à donner dans la gestion des conventions collectives», a indiqué lundi la députée caquiste, Chantal Soucy.

Comme le rapportait Le Journal lundi matin, la facture du temps supplémentaire a coûté 131 millions $ à Hydro-Québec en 2015.

Certains employés de la société d’État ont même réussi à ajouter 100 000 $ à leur salaire annuel de base grâce au surtemps et à diverses primes touchées l’an dernier.

Loin de blâmer les travailleurs d’Hydro-Québec qui ne font qu’appliquer leurs conventions collectives, la députée de la CAQ déplore l’inaction de la direction de la société d’État à régler une fois pour toutes les onéreuses factures de temps supplémentaire.

L’an dernier, le temps supplémentaire avait coûté 144 millions $ à Hydro-Québec.

«Il y a des gestionnaires qui ne mettent pas leurs culottes. Le ministre responsable d’Hydro-Québec, Pierre Arcand, doit s’en mêler», a fait savoir le députée Soucy, elle même une ancienne employée de la société d’État.

La CAQ soutient que les horaires actuels sur 4 jours de certains employés comme les monteurs de ligne coûtent une fortune en surtemps lorsqu’ils doivent entrer lors d’une 5e journée dans la semaine.

«Un gestionnaire chez Hydro n’a pas de marge de manoeuvre. Il ne fait qu’appliquer ce qui a été négocié», a expliqué la députée de la CAQ.

Cas d’exception

Chez Hydro-Québec, on soutient que les «cas» de ses plus hauts salariés sont «exceptionnels» auprès de ses employés de métiers.

Le temps supplémentaires et les primes seraient directement liés aux travaux urgents de maintenance de son réseau électrique.

Hydro-Québec dit d’ailleurs travailler actuellement avec les syndicats pour revoir certains horaires de travail afin de limiter le temps supplémentaire tout en assurant la qualité du service aux clients.

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Hydro-Québec a versé plus de 113 M$ en 10 ans à des firmes d’avocats

4 mars 2016 – Source : Journal de Québec

Les cabinets d’avocats Lavery et McCarthy Tétrault, liés à l’ex-directrice des affaires juridiques d’Hydro-Québec Pamela McGovern, auraient obtenu 13 millions $ de contrats entre 2010 et 2014.

Hydro-Québec s’avère une mine d’or pour les firmes d’avocats. Depuis 10 ans, la société d’État a versé plus de 113 millions $ pour des services juridiques externes, a appris Le Journal.

Des documents rendus publics en vertu de la Loi sur l’accès à l’information démontrent qu’Hydro-Québec a payé 11,5 millions $ l’an dernier en honoraires d’avocats externes, une hausse de 47 % par rapport à 2014.

Service maison

Hydro-Québec possède pourtant son propre service juridique interne, qui emploie 43 avocats. En 2014, la masse salariale de ce service a atteint 7,9 millions $. Chez Hydro-Québec, on explique que les avocats de sa division du contentieux sont surtout spécialisés en droits réglementaires.

Or, au cours des dernières années, la société d’État dit avoir eu recours à des avocats externes spécialisés notamment en litiges et en arbitrages internationaux. «Les dossiers juridiques sont traités en priorité par nos avocats. Des mandats peuvent être confiés à l’externe notamment lorsqu’une expertise particulière est requise ou en raison de l’ampleur ou de la complexité d’un dossier», a indiqué la porte-parole d’Hydro-Québec Isabelle Thellen.

La société d’État soutient qu’au cours des deux dernières années, un important conflit juridique l’opposant à la province de Terre-Neuve lui a coûté très cher.

Pour mener à bien ce litige devant les tribunaux, Hydro-Québec a fait appel à une équipe d’avocats plaideurs renommés de la firme Norton Rose Fulbright.

Or, Terre-Neuve conteste toujours devant les tribunaux une entente sur les tarifs négociés en 1969 avec la Churchill Falls Corporation (CFLCo). Une décision de la Cour supérieure en faveur d’Hydro-Québec rendue en juillet 2014 a par la suite été portée en appel par Terre-Neuve.

13 M$ à deux firmes

La société d’État fait l’objet de critiques, les cabinets d’avocats Lavery et McCarthy Tétrault, liés à son ex-directrice des affaires juridiques, Pamela McGovern, ayant obtenu 13 millions $ de contrats entre 2010 et 2014, selon des informations obtenues par le quotidien La Presse.

Avant de se joindre à Hydro-Québec, Mme McGovern (qui a quitté son poste en mars 2015) avait travaillé pendant 25 ans pour le cabinet Lavery, alors que son mari pratiquait chez McCarthy Tétrault.

Hydro-Québec dit avoir resserré, depuis le départ de Mme McGovern, ses critères pour l’attribution de contrats à des cabinets externes.

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