lundi 25 mai 2015

La CAQ dénonce les promesses brisées des libéraux sur divers tarifs

24 mai 2015 – Source : FM 93

QUÉBEC – En misant tous deux sur l’énergie éolienne, libéraux et péquistes sont les grands responsables des hausses draconiennes des tarifs d’électricité, affirme la Coalition avenir Québec (CAQ).

De passage dimanche à Québec pour appuyer les candidats de sa formation pour les élections partielles dans Chauveau et Jean-Talon, Jocelyne Cazin et Alain Fecteau, le chef caquiste, François Legault, n’a pas raté l’occasion d’écorcher les « vieux » partis politiques qui se sont succédés au pouvoir ces dernières années et qui ont fait la promotion de l’énergie éolienne.

À son avis, les hausses de 7 pour cent des tarifs d’électricité depuis l’arrivée au pouvoir des libéraux, qui avaient pourtant promis de limiter tous les augmentations au taux d’inflation, servent à couvrir les pertes découlant du choix de la coûteuse énergie éolienne.

Libéraux et les péquistes vont payer à Québec pour les votes qu’ils ont essayé d’obtenir en Gaspésie, a prédit M. Legault.

La CAQ recommande au gouvernement de s’assurer que la Régie de l’énergie limite ses hausses de tarifs à l’inflation.

Comme l’a souligné Mme Cazin, les électeurs qu’elle croise dans Chauveau sont nombreux à dénoncer ces hausses qui se traduisent par une somme annuelle de 160 $ en moins dans les poches des familles de la classe moyenne.

De plus, récemment, à son avis, les libéraux ont ajouté l’injure à l’insulte en s’arrogeant le droit de récupérer les sommes que les Québécois avaient versées en trop à Hydro-Québec. Depuis sept ans, ce sont 1,4 milliard $ en trop perçus qui ont été détournés et cet argent devait être retourné aux Québécois, selon l’ancienne journaliste.

Enfin, M. Legault s’interroge sur le fait que le gouvernement veuille poursuivre le développement des constructions de mini-centrales comme l’a promis vendredi le premier ministre Philippe Couillard. Le chef caquiste s’explique mal cette idée de subventionner encore la construction de mini-centrales alors qu’Hydro-Québec nagera dans des surplus énergétiques pendant une période de dix à 15 ans.

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