mardi 26 mai 2015

Plaintes contre Hydro (bonne chance!)

26 mai 2015 – Source : Ligue des contribuables

La chroniqueure Stéphanie Grammond dénonce le processus des plaintes chez Hydro-Québec en donnant l’exemple d’un groupe de Montréalais victime d’une surtension entraînant des dégâts majeurs. La cause? Une erreur d’un employé d’Hydro. La société d’État a reconnu sa faute et s’est engagée à dédommager les clients. 18 mois plus tard, le dossier n’est toujours pas réglé!

Mme Grammond ne mâche pas ses mots au sujet de la manière dont Hydro traite certaines plaintes: « Lenteur. Manque de communication. Condescendance. Intimidation. La société d’État aurait voulu les pousser à abandonner leur plainte qu’elle n’aurait pas agi différemment ». La chroniqueure demande, à l’instar d’autres intervenants, que le Protecteur du citoyen soit chargé d’entendre les clients qui se sentent lésés par la Société d’État.

En ce moment, c’est la Régie de l’énergie qui règle les différents entre Hydro et les consommateurs. Mais le processus pour déposer une plainte à la Régie est lourd, compliqué et n’est pas gratuit. La brochure expliquant le processus compte 20 pages. Le cheminement de la plainte comporte neuf étapes comme l’audience, l’assermentation des témoins, l’interrogatoire et le contre-interrogatoire, ainsi que les plaidoiries! Comme devant un tribunal où d’ailleurs Hydro est représenté par un avocat!

C’est ce qu’explique dans une lettre d’opinion Jean-Claude Paquet, ancien responsable des affaires juridiques au Protecteur du citoyen. Il rappelle également que cet organisme offrirait un recours simple et gratuit aux clients mécontents d’Hydro (comme il le fait pour les citoyens lésés par Revenu Québec, notamment). Le Protecteur du citoyen est un arbitre impartial, qui fait sa propre enquête et transmet ensuite ses recommandations aux organismes concernés. Pas moins de 98% de ses recommandations sont appliquées.

Qu’est-ce que le gouvernement attend pour permettre au Protecteur du citoyen d’aider les clients d’Hydro qui se sentent lésés?

> Lire la nouvelle en ligne sur le site de la Ligue des contribuables